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Accueil du site > Actualités > Société > En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on (...)

En sabrant l’histoire, c’est la République qu’on assassine

Mais qu’est-ce que le ministère de l’éducation nationale a contre l’histoire ? Après la lamentable suppression de l’histoire-géographie par le gouvernement de Nicolas Sarkozy (heureusement remise en question), les programmes sont soit conçus de manière ubuesque soit charcutés, comme à cette rentrée.

Un nouveau mauvais coup
 
En 2012, c’était déjà le programme de Première qui avait subi des coupes. Là, il semble qu’une grande partie des enseignants se plaignaient de la lourdeur du programme puisque, selon le Monde, « cinq syndicats – aux tendances très diverses – avaient lancé une pétitition pour dénoncer ‘un survol indigeste de thèmes qui s’enchaînent à un rythme effréné’ ». Du coup, les ciseaux ont frappé : sur l’échafaud du programme de Troisième, la première partie sur le 20ème siècle, et l’évolution du capitalisme et du système de production. En Terminale, c’est la construction européenne et le Général de Gaulle qui sont sacrifiés pour garder du temps pour les guerres mondiales et les régimes totalitaires.
 
Il semble effarant de choisir de couper la partie sur le capitalisme en Troisième en pleine crise, et qui pouvait servir d’introduction à l’économie. Concernant les coupes du programme de Terminale, il semble étonnant de supprimer la partie sur l’Europe, à moins de vouloir cacher sa faillite et zapper le Général de Gaulle est particulièrement étonnant du fait de la Cinquième République. Et outre, le débat persiste entre les partisans d’une histoire chronologique (aujourd’hui, on étudie séparément la Seconde Guerre Mondiale et la vie politique française de 1940 à 1946) et sur les priorités du ministère. On se souvient de la polémique sur la disparition de François 1er, Henri IV, Louis XIV et Napoléon du collège.
 
 
Des choix idéologiques ?
 
Un survol des programmes actuels amène à se poser de nombreuses questions. Tout d’abord, il semble ubuesque d’avoir choisi un enseignement thématique et non chronologique. Comment permettre aux élèves de comprendre l’histoire sans avoir de clairs repères chronologiques ? Cela est d’autant plus ubuesque que l’enseignement thématique démarre dès le primaire. Après, on s’étonne de la baisse du niveau des connaissances des élèves… Ensuite, on reste assez effaré devant les priorités du ministère, qui préserve l’étude de cultures lointaines mais n’hésite pas à tailler dans le programme de l’histoire de France. De là à croire à un agenda anti-national à la rue de Grenelle…
 
Bien sûr, il est important d’apprendre aux élèves à réfléchir, mais si on ne leur inculque pas un minimum de connaissances et de repères, cela est vain. C’est à croire que l’on veut avoir des enfants qui sont capables de disserter sans rien savoir ! Un tel programme est sans doute adapté à l’université, mais pas au primaire ou au collège, ni même sans doute au lycée (ou alors, à dose limitée). En outre, les cours d’histoire sont aussi essentiels dans la formation de notre collectivité nationale, donnant les mêmes repères aux enfants. Aujourd’hui, malheureusement ces repères ne sont plus donnés. Quand on lit les programmes, on sent un biais idéologique fort anti-national et internationaliste.
 

Cette coupe des programmes est un nouveau mauvais coup apporté à l’enseignement de l’histoire. Il est heureux qu’Alba Ventura, la chroniqueuse qui a remplacé Alain Duhamel sur RTL, s’en soit émue. Mais il est effarant que nous poursuivions dans cette voie délétère, malgré tant de critiques.

 


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39 réactions à cet article    


  • spartacus spartacus 6 septembre 2013 16:24

    « 5 syndicats aux tendances diverses ».

    Vous connaissez un syndicat de l’éducation nationale qui ne soit pas de gauche, voire extrémiste de gauche ????

    Quand en histoire on nie les racines socialiste du fascisme ou du totalitarisme, 

    Quand on explique pas les crimes de Mao et Ché Guévara, quand on fait croire qu’il n’existe pas de solidarité sans l’État-providence

    Si l’histoire prend le sens que les socialo-communistes veulent lui donner, les enfants ont bien plus de chances en France de connaître le totalitarisme que le capitalisme et la production.


    • Pie 3,14 7 septembre 2013 17:00

      Le SNALC est un syndicat de l’Education Nationale de droite, il est même le second syndicat dans le second degré...


    • kergen 6 septembre 2013 18:17

      Je suis un passionné d’histoire.
      Ce sont des milliers d’ouvrages que j’ai lu.
      C’est mon hobby préféré. Plus encore que la voile ou le trekking.

      J’ai fait le calcul. Durant toute ma carrière scolaire, j’ai reçu plus de 1500 heures d’enseignement sur l’histoire.

      Et je l’affirme HAUT et FORT, hormis les diverses choses que devaient connaître nos parents pour le certif, JE N’EN N’AI RIEN RETENU. J’ai toujours trouvé les cours beaucoup trop condensés, sans aucune passion. APPRENDRE L’HISTOIRE AU BAHUT NE SERT A RIEN. RIEN DU TOUT. Si ce n’est à rémunérer des profs d’histoire et des profs de profs.

      Aujourd"hui, avec prés de la moitié des élèves qui sont enfants de parents immigrés n’ayant absolument aucune idée de notre république, de notre culture, de nos codes, l’urgent serait d’accentuer la maîtrise de la langue et aussi de instruction civique. Pas l’espèce de parent pauvre qu’on pratique aujourd’hui.
      Non, un vrai programme de formation du citoyen, un mode d’emploi de notre république. Quelles sont les attributions des communes, des conseils généraux, régionaux, de l’Assemblée, du Sénat, du Premier ministre, du président, de la Commission, du Conseil de l’Europe, du Conseil Constituionnel, du Conseil d’état, du Parlement Européen ? Comment sont-ils élus ou désignés ? Quel est le fonctionnement judiciaire du pays, les types de magistrats, de tribunaux ?
      Impliquer les enfants dans le monde citoyen, voilà quelle est la priorité des priorité. Dispenser 1500H d’histoire pour qu’il n’en reste rien est pathétique.


      • mac 6 septembre 2013 18:36

        S’il ne reste presque rien comme culture historique chez une bachelier moyen malgré 12 ans de scolarité obligatoire c’est que des gens ont voulu qu’il en soit ainsi. Cela ne signifie en aucun cas qu’il ne faut pas enseigner l’histoire mais simplement qu’il faut l’enseigner autrement.

        En faisant une croix sur l’histoire on augmente considérablement les chances de répéter les erreurs du passé.
        Enseigner l’histoire à des jeunes sans leur donner le moindre repère chronologique est une hérésie.


      • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 6 septembre 2013 21:19

        @ kergen,

        Vous êtes un passionné d’histoire, moi aussi. 
        Ayant suivi ma scolarité en gros entre 1961 et 1973, date de mon baccalauréat, je dois dire que j’ai conservé de bons souvenirs qualitatifs et quantitatifs de cet enseignement d’histoire, comme de géographie du reste.
        Vous prétendez n’avoir rien conservé de cette période scolaire, je vous en donne acte, mais cela ne peut pas forcément se généraliser. 
        À moins qu’entre vous et moi, les programmes aient quelque peu changé, ce que je crains. Mais êtes vous vraiment plus jeune que moi ?
        En revanche, là où je suis parfaitement d’accord avec vous, c’est sur la maîtrise de la langue. Le français, évidemment. 
        Mais Peillon, comme Chatel, et comme les autres avant, en a décidé autrement. Ce sera l’anglais, dès le CP. Ce qui est une catastrophe à terme, mais beaucoup de gens n’en ont pas encore pris la mesure. 
        Il faut dire que la propagande marche à fond pour l’anglais.
        D’accord aussi pour l’instruction civique. Mais l’école actuelle préfère faire de nos gosses de futurs con-sommateurs, plutôt que des citoyens. 
        Je sais, je suis dur, mais si on réfléchit bien...

        Cordialement.

      • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 6 septembre 2013 21:23

        Kergen,

        Le trait d’union dans le mot con-sommateur n’était pas une faute de frappe.

        @ l’auteur,
        Entièrement d’’accord avec vous. 

        Cordialement.

      • escoe 7 septembre 2013 10:35

        Aujourd"hui, avec prés de la moitié des élèves qui sont enfants de parents immigrés


        Oh putain, tant que ca ? On est foutus !

      • mac 6 septembre 2013 18:26

        Un population dépossédée de son histoire donne des individus incapables d’analyser la situation politique qui les entoure, des moutons comme en redemande la société marchande.

        Si, en plus, on peut déposséder cette population de ses grands personnages nationaux et de sa langue, la logique mondialiste qui n’a rien de philanthropique peut se mettre en place sans grands obstacles...


        • smilodon smilodon 6 septembre 2013 19:51

          @ l’auteur . La première étape avant de refaire « l’histoire », c’est d’abord de la faire oublier aux plus jeunes !...... La « France », ce « grand pays », doit devenir complétement autre chose !.... Il faut donc en éluder son histoire !.... Pas facile, car si riche !.... Mais on va y arriver !... C’est un projet à 30 ou 40 ans !.... On commence gentillement en apprenant plus rien aux jeunes !.... Ca demande du temps !.. Mais on va y arriver !... 30, 40 OU 50 ANS !!!!.. MAXI !....Nos petit-fils (ou arrières), ne sauront plus rien de leurs aïeuls !...... Plus rien !..... C’est le BUT !.....Adishatz !..


          • senior meteo senior meteo 6 septembre 2013 20:08

            Sûr que quand on a le charisme d’un beignet et qu’on travaille pour les intérêts de puissances étrangères comme notre président actuel, on a plutôt intérêt à faire sortir Charles de Gaulle du programme d’histoire...


            • bakerstreet bakerstreet 6 septembre 2013 23:31

              Bon, je vais faire la vieille barbe


              De mon temps ( ça commence bien), c’est à dire dans les années 60, à une année lumière ou deux de ces temps obscurs, les gamins en sortant du primaire avait une vue assez naîve de l’histoire de france, mais néanmoins structurante en dates et repères.

              Vous savez, ces images d’epinal accrochées au tableau : La gaule, clovis et le vase de Soissons...Charlemagne le roi sage...Jeanne d’arc la pucelle au siège d’orléans.....Guttemberg....Jacques Coeur.....Richelieu dans sa robe de cardinal commandant le siège de la rochelle....
              Bon, j’arrête là ces visions de catéchisme laïque. 

              Les instituteurs se faisaient souvent conteurs, et il n’y avait guère de silence à imposer, quand l’heure d’histoire arrivait.....Bien sur l’apprentissage fastidieux des dates, étaient le corollaire un peu ennuyeux, mais je crois pouvoir prétendre sans guère me tromper, que bien des enfants en savaient davantage à dix ans, qu’à 16 ou 17 actuellement.....

               L’histoire, ou plutot les histoires de fance, étaient relayées dans l’imaginaire, par les magazines,Tintin, , spirou, Pilote, qui se faisaient pédagogues.
              Qui ne se rappelle pas des belles histoires de l’oncle Paul ?
              De « mickey voyage à travers les siècles » dans le journal de mickey

              Le gout d’une certaine culture et de sa tansmission immagée ont disparu. On aura beau empiler les heures dans les lycées, il me semble que l’effort devrait se reporter sur les jeunes années, là où tout se joue !

              Ceci est évidemment valable pour la lecture, l’orthographe....Voilà qu’on fait des cours de rattrapage en fac maintenant....On croit rêver.
              A l’heure qu’il est on continue à maintenir la méthode globale, cette hérésie fondamentale, dont les sciences cognitives ont montré que son apprentissage était une aberration pour un enfant de six ans, dont les structures neurologiques ne sont pas terminées. 

              Ca fait rien mon bon monsieur, vous n’êtes pas un spécialiste de l’éducation, me dira t’on....


              • colza 7 septembre 2013 14:09

                De mon temps aussi, dans les années 50...

                En lecture et orthographe, j’en savais bien plus lorsque j’ai passé mon Certif’ (voui, voui !) que n’en savent aujourd’hui la plupart des bacheliers.
                Pour ce qui est de l’Histoire, j’imagine que l’EN pense que ça ne sert à rien pour faire plombier, trader ou responsable politique.

              • TSS 6 septembre 2013 23:46

                Dans « 1984 » il y a un service special qui réécrit l’Histoire  !

                En France et dans la majorité des pays dits civilisés cela fait des décennies que cela existe... !!

                 


                • lulupipistrelle 7 septembre 2013 13:55

                  Procurez-vous les manuels du CNED, le laboratoire de toutes les innovations de l’EN et vous verrez comment le ministère, quelque soit le parti au pouvoir, réécrit effectivement l’Histoire. 


                  Moi aussi je suis une passionnée d’Histoire, d’Histoire humaine en fait et l’Histoire de France n’y tient qu’une place minuscule...
                  Et bien j’ai carrément soutenu mes enfants qui faisaient l’impasse sur l’Histoire-géo, parce que la Géo aussi c’est tout un poème...
                  En effet l’enseignement de ces matière est le principal outil de propagande des caste qui se partage le pouvoir...
                  Tant mieux si elles disparaissent des études secondaires ou mieux réduites à leur plus simple expression : l’intention propagandiste n’en sera que plus évidente. 

                  Les historiens qui se font profs sont des putes.


                • lulupipistrelle 7 septembre 2013 13:57

                  ...des castes (y compris la Fonction Publique) qui se partagent le pouvoir...


                • Bubble Bubble 7 septembre 2013 01:56
                   Bien sûr, il est important d’apprendre aux élèves à réfléchir, mais si on ne leur inculque pas un minimum de connaissances et de repères, cela est vain. C’est à croire que l’on veut avoir des enfants qui sont capables de disserter sans rien savoir !

                  Mais, vous savez bien, c’est comme ça qu’on majore le grand oral de l’ena !

                  • lulupipistrelle 7 septembre 2013 14:02

                    Vous rêvez.... il est important que les élèves assimilent sans discuter les thèses officielles...et soient capables de les recracher sans broncher,surtout dans ces fameux Concours, où on ne tete ni l’’intelligence, ni les connaissances, ni la culture générale, mais bien le formatage .


                  • TSS 7 septembre 2013 09:42

                    Le sujet est different ,mais tout comme @spartacus ,obsédé par les socialo-commuinistes

                    vous l’êtes par l’immigration... !!


                    • TSS 7 septembre 2013 09:47

                      On a enseigné pendant tellement longtemps à toute l’Afrique occidentale que leurs ancêtres

                      etaient les Gaulois que maintenant à leur tour ils nous disent que leurs ancêtres sont les

                       notres et là ils ont raison... !!


                      • lulupipistrelle 7 septembre 2013 14:14

                        Et depuis 50 ans on nous a tellement dit que nous étions des homo sapiens d’Afrique...pour promouvoir quoi ? l’in- différence ?



                        Sauf que non, nous sommes les descendants de Néandertaliens hybridés avec les Sapiens africains...
                        Comme ceux-ci déferlent depuis plus de soixante mille ans, évidemment l’apport néandertalien est dilué, mais enfin 3-4 % subsistent, et peut-être davantage, vu qu’on n’a pas testé toute la population...Ces 3-4 % sont des gènes qui donnent un avantage adaptatif certain, aux conditions de vie du continent Eurasiatique. 
                        Personne ne peut affirmer qu’ils sont négligeables, vu que la différence chimpanzé-homme, ce ne sont qu 2% de gènes...

                        Hélas, toutes les idéologies utilisent le enseignements scolaires pour leur propagande, hier comme aujourd’hui...

                      • Ricquet Ricquet 7 septembre 2013 10:56

                        L’histoire en condensé, on peut la retrouver dans l’abécédaire pour une jeunesse déracinée d’Adrien Abauzit.

                        Evidemment, les relations de causes à effets, ne sont pas le sujet, mais les événements de l’histoire sont amalgamés dans une trame qui prête à la recherche.

                        • Xenozoid 7 septembre 2013 15:16

                          en fibre revient la question de qui défini l’histoire,bref la domestication ne vient pas du pouvoir, mais plus des victimes , qui comme en politique n’en nón rien a foutre,le reste ,les moutons noirs on laisse la mafia sén chargé, car le system, want your soul

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                          • escoe 7 septembre 2013 16:52

                            Il faudra vous y faire Monsieur Pinsolle, on ne peut pas plus enseigner l’histoire avec des manuels de 1912 (essayez d’en lire pour voir) qu’on ne peut enseigner la physique, la chimie ou les mathématiques. Quant à la bonne vieille rhétorique réactionnaire du « tout fout le camp » et « c’était mieux avant » elle fait tout simplement partie du fond de commerce de votre parti politique.

                            Vous devriez essayer de lire « Penser à droite » d’Emmanuel Terray, ça pourrait vous aider.

                            • Pie 3,14 7 septembre 2013 17:14

                              L’auteur s’emballe pour rien. Les nouveaux programmes sont allégés parce qu’ils étaient infaisables.

                              Cela se passe pratiquement à chaque changement de programmes. L’Inspection Générale et les universitaires qui fixent les programmes fonctionnent selon le principe du mille feuille. Ils enlèvent peu de choses de l’ancien et ajoutent des quantités de nouvelles questions.

                              A chaque fois la réalité les rattrapent ( les profs concernés protestent et prouvent l’impossibilité de traiter toutes les questions) et après un bricolage la première année, viennent les ajustements officiels la seconde année.

                              Rien d’idéologique, juste le foutoir habituel.


                              • Pie 3,14 7 septembre 2013 17:26

                                Tiens, le petit compulsif tendance parano, vexé par un de mes commentaires sur un autre fil vient déposer sa modeste obole.


                              • Pie 3,14 7 septembre 2013 18:47

                                Vous savez que vous êtes drôle, très drôle.

                                Même avec des fautes votre prose est un enchantement.

                                Il fallait que quelqu’un vous le dise.


                              • bert bert 7 septembre 2013 19:01

                                 j’ai pas le bac

                                mais j’suis spécialist en electronik history mÜsik
                                & le major Lazer-Get free ft Amber (what so not remix) c’est de d’la bombe !

                                • Jelena XCII 7 septembre 2013 19:38

                                  Véridique. Pas plus tard que la semaine dernière, je suis tombée sur un groupe de jeunes nanas (moyenne 20 ans) qui ignorait que Cesar et Cleopatre avaient existé pour de vrai. Elles pensaient que c’était des personnages de fiction créés par Hollywood.  smiley 


                                  • lulupipistrelle 7 septembre 2013 20:39

                                    Une incursion dans les territoires qui échappent aux lois de la république, je parle du neuf-trois ou équivalent ?


                                  • lulupipistrelle 7 septembre 2013 20:51

                                    A leur montrer absolument...dommage qu’on y parle latin à l’allemande...mais c’est quand même pas mal...dans le même genre , il y a aussi la bataille de Salamine, en grec ancien et vieux perse... un régal.


                                  • heliogabale heliogabale 7 septembre 2013 21:52

                                    L’enseignement de l’histoire dans le secondaire a forcément une portée idéologique.

                                    Et je ne parle pas de la stupidité d’enseigner la période qui va de 1945 à nos jours (et surtout celle depuis la fin de la guerre froide) alors que les historiens ne disposent pas de toutes les archives.

                                    Je propose une réforme :

                                    - au collège, enseignement de l’Histoire selon la méthode chronologique. On n’entre pas dans les détails. On donne des repères aux élèves. A telle date, telle événement. Point barre.

                                    -au lycée, enseignement approfondi de certaines périodes de l’histoire. Au moins pour les L, le programme de 1ère et Terminale peut tomber au bac.


                                    • bert bert 7 septembre 2013 22:25

                                      les archives de la bibliothèque d’Alexandrie smiley


                                    • non667 7 septembre 2013 22:40

                                      De là à croire à un agenda anti-national à la rue de Grenelle… ?

                                       encore une réforme dans l’E.N. !

                                      voilà ce que j’écris chaque fois qu’il en est question sur A.V.

                                      avec un recul de 60 ans :

                                      les mauvaises méthodes/ réformes 68tardes ne sont pas des erreurs mais font parti d’un COMPLOT du N.O.M. qui vise a démolir l’éducation nationale et au delà la nation /société française

                                      l’école de jules ferry avant 1966 (début des réformes) permettait l’instruction et l’ascension sociale sans discrimination sociale je peux en témoigner étant dans une école ou il y avait 50% d’enfant d’origine polonaise . Des siècles (depuis Charlemagne comme dit la chanson )d’expérience ont permis d’affiner les méthodes pédagogiques a l’école et une bande de trouduc n’ayant jamais enseigné (ou s’étant planqués dans l’inspection , la direction , le syndicalisme pour fuir les élèves ! )viendrait tout démolir et imposer leurs élucubrations !!!!!!!!

                                      les ministres , les inspecteurs ,la hiérarchie , les pédagogues institutionnels (genre philippe meirieu ) n’étant pas des imbéciles ces

                                      réformes aberrantes (math moderne ,méthode globale ,notation par lettre ., suppression des notes , suppression du bepc , contrôle continue ,suppression du bac si,si il en a été question . ..etc .... ) ne peuvent êtres des erreurs mais un complot destiné a démolir l’école de jules ferry .
                                      la méthode pour les imposer étaient staliniennes, sorties au printemps ,formation d’une demie journée en juin , applicables à la rentrée suivante . les manuels n’étant pas encore sortis ., toutes remarques /contestations publiques valait a l’auteur une dénonciation et une visite de l’inspecteur et un rapport assassin à la clef et une note ( si,si il n ’est pas question de la supprimer celle là ).proche du renvoi pour incompétence ! la phrase qui tue : si c’est le bordel c’est que vous manquez d’autorité ! (après vous avoir dépouillé de toutes possibilités de sanction ! )

                                      preuve/motif de ce complot : la déclaration de cohn bendit sur les universitésen mai 68 (revue à la télé en 2008 ) en substance :" inutile de promouvoir a classe ouvrière dans l’enseignement supérieur ils deviendront les plus fidèles valets du capitalisme "
                                      dansun contexte de rivalité capitalisme / communisme russe pour les rouges /roses il fallait en 68 faire échouer la société française pro-capitaliste en sapant l’éducation nationale de l’école à l’université , en ENDOCTRINANT les élèves a la revendication (délégués élèves ,délégués parents,égalité prof élèves ) (aujourd’hui et en 2002 envoyés dans la rue , les bébés sur les épaules des papas ! )
                                      pendant toutes ces années les syndicats gauchistes pourtant tout puissant dans l’éducation nationale ne se sont jamais opposé à ces réformes (silence radio sur toute la ligne .,donc complices )
                                      après la disparition du communisme le travail de sape continuant de la part du ps (acquis au fmi .....) le motif ne peut être que :

                                       maintenir dans l’ignorance /abrutir la vile populace pour la rendre plus docile et plus servile

                                       démolir la nation française au profit du mondialisme judéo-américain .

                                       démolir l’enseignement public pour le refiler au privé mondialo-capitaliste 
                                       volonté depuis toujours de la droite mais poursuivi après par la gauche insidieusement : (taper : autonomie des établissements 1983 ) autour de 1984 voulait sortir un projet ou les lycées auraient leurs bac propres répondant a un projet pédagogique spécifique avec recrutement /gestion des profs par le chef d’établissement ! etc...etc......... le ps = ok ; pc = 0 , il a fallu toute l’énergie des trotskistes infiltrés dans F.O. pour mettre en échec ce projet !
                                      mesurettes par mesurettes insidieusement la privatisation se prépare elles ne servent qu’à démolir l’e.n. et a diviser les enseignants et les français !.

                                      .De là à croire à un agenda anti-national à la rue de Grenelle… ?

                                      pas seulement rue de grenelle (E.N.) mais dans tout les états majors politiques depuis 1945 par le N.O.M. américano- capitaliste et le « N.O.M.  » sovieto-communiste . mis entre parenthèse sous de Gaulle justement d’où mai 68 ,son départ ............ le front ripoublicain 2002 ........les printemps arabes , la Syrie ............= lutte contre les nations résistantes au mondialisme . sa suppression dans les livres d’histoires se veut le coup de grâce du gaullisme smiley smiley smiley smiley


                                       


                                      • escoe 7 septembre 2013 23:25

                                        démolir la nation française au profit du mondialisme judéo-américain .


                                        Oh putain ! Maréchal nous voilà !

                                      • paco 8 septembre 2013 02:53

                                         Vous lire, ça commence bien mais finit mal. Y doit etre costaud votre pillulier...
                                         Mais sinon à part ça, j’adore lire des inepties les nuits d’insomnie.


                                      • paco 8 septembre 2013 02:38

                                         Perso, j’ai pris l’histoire comme cette vieille barbe de @Bakerstreet... Des images d’Epinal sur fond de catéchisme laique, en effet, distillées dans une école privée catho par des profs trés à gauche de la gauche, si, si, c’était ainsi et je n’ai rien appris.
                                         Quelle ne fut ma stupeur, plus tard, en cours d’histoire dans un autre pays, d’apprendre que la Révolution Française fut un massacre sans nom, Terreur et Vendée, alors qu’on ne m’avait jusque là parlé que de la Déclaration des droits de l’homme...Et Napoléon...Je le pensais Empereur, on m’expliqua un tyran ayant mis l’Europe à feu et à sang, digne précurseur d’un certain moustachu Autrichien.
                                         L’enseignement de l’Histoire est vital. Un pays se construit sur sa mémoire. Mais enseignée par des gauchos gavés d’inepties avec des programmes ubuesques, en effet, y’à du pain sur la planche.


                                        • bert bert 8 septembre 2013 15:07

                                          & un p’tit clip pour les amoureux des baskets



                                          • Daniel 8 septembre 2013 20:59

                                            Un programme antinational et internationaliste, celui mis en place sous Chatel ?

                                            Vous ne semblez pas l’avoir lu....

                                            • Daniel 8 septembre 2013 21:04

                                              Le SNALC, un syndicat de droite ? Quelle argumentation ? 

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