J’ai pas mal navigué dans les lycées, en raison de réunions qui s’y tenaient, par exemple pour préparer les examens ou encore éplucher les dossiers des candidats pour tous les établissements d’une ville. Je témoigne que lorsque l’établissement va mal (saleté, crachats par terre, papiers, gobelets.. mais aussi résultats mauvais aux examens, ambiance des salles de classe rendant impossible un travail sérieux, le vêtement est négligé, on vient là comme on irait à la pêche, même des professeurs s’habillent n’importe comment...C’est un tout.
Je témoigne que mes exigences en matière de tenue générale avaient un résultat poditif sur le tout. Comme si, contrairment à l’adage, l’habit faisait le moine. Très clair dans les métiers de la restauration, les métiers de bouche, où l’effort plus que consenti, apprécié sur la tenue améliorait le comportement général et les résultats.
Pour ma part, il est toujours allé de soi que le vêtement n’était pas en rapport seulement avec la température, il était aussi en rapport avec le lieu et l’activité. Je ne peux respecter un lieu sans le manifester dans ma tenue. Rétrograde ?
Il n’a a pas besoin de règlement ou de loi pour qu’une collectivité qui marche bien soit heureuse de cet effort de chacun. Qui concerne aussi les cheveux, leur propreté.
Sous les ponts où hélas finissent pas mal de gens, la tenue est souvent dégoutante et ceux qui la portent ne s’en plaignent pas. C’est un autre lieu.