Je le fais rarement, mais je ne résiste pas à (presque) copier-coller une réaction que j’ai faite sous un autre fil, et qui montre à quel point la presse Française (au moins le journal Libération) est en pleine confusion sur la question de la Syrie.
« l’offre soviétique, aussi vague soit-elle à cette heure [...] »
ai-je bien lu « soviétique » ???
Il semble bien que oui ...
« Le Sénat américain, qui devait autoriser mercredi les frappes »
une simple formalité donc pour eux, presque ils avaient envie d’écrire « un léger contretemps mais rien de grave »
Au passage, Assad « bombarde », les Américains font des « frappes », tout va tellement mieux avec les bon mots, pour expliquer que on va balancer des bombes sur les Syriens parce que les Syriens se sont balancés des bombes sur eux-même ...
« Rien ne dit que le président syrien soit prêt à reconnaître qu’il possède un stock infernal d’armes chimiques »
Un stock infernal ... le mot était bien entendu totalement indispensable !
« D’ici là, la Russie et la Syrie auront gagné du temps, et affaibli la résolution déjà bien languissante de Washington et de Paris à faire la guerre. »
Ma parole, j’ai bien l’impression que notre journaliste de libé s’impatiente carrément. Ben si il la veut tant, la guerre avec la Syrie, qu’il la commence de suite lui-même, personnellement, car il n’aura pas la lâcheté d’y envoyer les autres à sa place, n’est-ce pas.
Bref, comme disent les Anglais, « butthurt detected ». Et dire que Libération fut un journal de gauche.
L’article est d’une telle indigence caricaturale que même sur Agoravox, je pense qu’il aurait eu du mal à passer ...