Merci Gilles pour cette analyse pleine de bon sens.
La loi sur l’abolition de la peine de mort en France est la preuve que donner la parole au(x) peuple(s) sur les grandes questions est une idiotie. Les politiciens doivent avoir le courage et surtout l’intelligence d’analyser les questions difficiles. Votre analyse montre l’évidence : L’Europe (et la démocratie Turque) a tout à gagner à accepter la Turquie.
La solution proposée par Sarkosy et Bayrou d’un partenariat ne serait pas totalement ridicule mais elle ne prend pas en compte ce dont vous parlez tres justement : La Turquie veut une vrai assimilation à l’Europe ou préfèrera (préfère déjà depuis 2 ans après les campagnes anti-turc de la France et de son lobby arménien) d’autres alliances convenant mieux à ses milieux d’extreme-droite (et non pas islamiste) qui reprennent de la puissance depuis peu.
Ainsi, si nos politiciens réflèchissaient au lieu de s’agiter dans leur meeting d’intronisation, ils verraient que proposer un partenariat à la Turquie revient à la refuser et donc à se priver de tous ses avantages pour, une fois de plus, de renfermer sur nous-mêmes comme les 3 petits cochons.
Quelque soit la forteresse, les murs se sont jamais garanti suffisament resistant. Apprivoiser le loup et en faire un chien de garde serait certainement plus judicieux que de le renvoyer faire le beau chez nos voisins.
Certains problemes dans le monde demandent des réponses compliquées. La réponse à la Turquie est, elle, évidente mais pas encore assez, semble-t-il, pour le peuple Français et ses représentants sujets à la paranoia