Ouai, défense habituelle sur fonds de ricannements.
Ca va pas bien loin dans la rhétorique tout ça !.
Que vous fumiez ou non, je me contrefouts comme de mon premier joint..
.Ce genre de truc n’a jamais rendu personne vraiment génial, et ça se voit au premier coup d’oeil.
Mon voyage a moi et mes convictions ont commencé dans les années 70.
Un an passé à 20 ans sur la route des indes, a cotoyé de pauvres illuminés restant jour et nuit dans leur chambre d’hotel à Kaboul et Katmandu
« Trop cool man », se comportant comme de sales colons dans leur petite cour intérieur, assurant de retour au pays que leur voyage aura été géniale alors qu’ils n’avaient vu et tiré profit de leur voyage, bien moins que l’honnête touriste pêchant le crabe à Palavas les flots.
C’était donc ça le shit, cette merde, ces ricannements, cette assurance de sectaires persuadés que leurs pauvres visions avaient un sens, et une direction ?
Moi, vite, j’ai dégagé de cette foutue route des indes, pressés de prendre la tangeante avec cette triste faune, dans des endroits moins médiatiques que kaboul, katmandu ou goa, dans de petit villages du sud de l’inde, où le voyage prenait tout son sens.
Bon, j’avais dans mon sac les illuminations, celle d’arthur, qui m’aidaient à me hisser un peu sur la pointe des pieds.
Moins facilement qu’avec un turbo réacteur, mais néanmoins, je controlais la direction.
Depuis, les addictions ne m’ont plus quitté.
je me défonce sur mon vélo, à pied, dans la peinture....
Les hormones libérées par l’effort ont un effet neuro stimulants qui n’ont aucun effet secondaire.
L’art et la création sont un raccourci vers les étoiles, que l’on connait depuis le nuit des temps, et dont Shopenhauer a reconnu l’excellence, et le seul dérivatif véritable à la vie, en vrai pessimiste qui se donne les moyens.
A l’hopital, je recycle beaucoup de mes livres, une fois que je les ai lu.
Quelqu’un qui a retrouvé le gout de la lecture, voir de l’écriture est sur le chemin de l’amélioration.
Il est capable de se concentrer, de récréer un monde fantasmatique, sans l’utilisation de prothéses qui lui couperont tous ses moyens.
Rien ne me satisfait plus qu’un malade qui me demande un autre bouquin !
Quand aux médocs, je connais aussi votre chanson, et vos phantasmes sur la psychiatrie.
Les Benzo, neuroletpiques ,et autres antidépresseurs n’ont jamais rendus personne heureux !
Si ce sont des médicaments utiles, ils peuvent évidemment devenir une drogue comme les autres....
Tout est question de sens, de dosage, et de limite, encore une fois.
N’importe quelles substance peut créer une accoutumance, par voix de paresse et d’oubli de soi même !
Que ce soit au niveau médical ou au niveau du patient
Une sorte de facilité ronronante !
Les français tiennent néanmoins à leur ordonnance, et sont là aussi bien souvent incapables de comprendre qu’avec la volonté, et des moyens naturels, tels que je viens de les citer, ils peuvent raisonnablement espérer se sentir mieux, après quelques temps d’effort, voir d’accompagnement.
Rien ne vient du jour au lendemain.
Les vendeurs d’illusions, de toxiques et de médocs en tout genre, tenteront de vous persuader du contraire.
De la pilule du bonheur, et des voies de la félicité, et de leurs voix patentés, que chacun fasse au fond ce qui lui semble bon de faire,, mais sans vouloir abuser les autres, autant sur le fond que sur la forme.
La lecture de Pinochio, ce chef d’oeuvre absolu, ( et que l’on croit à tort réservé aux enfants) traitant du mensonge, de la manipulation, des vendeurs d’illusion, et de la rédemption, serait toujours d’un grand profit à beaucoup !
Signé, Le nazi,, « selon Deb »,
ou, celui qui tente de rester en équilibre sur le toit de sa niche