C’est attaquer de front la culture japonaise qui, assise sur ses volcans, élève le culte du déni au rang de trésor national, quant nos caricaturistes l’expose a coup de plume et d’humour tendrement cynique. Cette compassion sous-jacente ne leur est pas accessible il n’ont pas l’habitude qu’on enfonce cette porte qui semble un déshonneur.
Le rapport au passé est singulier au japon, et l’historie des stèles qui annonçaient les tsunamis autour de fukushima depuis belle lurette est là pour rappeler cette singularité :
http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/05/06/tsunami-les-ancetres-savaient_1517972_1492975.html
Comment pourraient-il percevoir la critique bienveillante dans cette espèce de burn out collectif et culturel vers le faire coute que coute, et comment nos caricaturistes pourraient comprendre depuis la France la primauté de cette urgence quant on vis parmi et avec les catastrophes a répétition.
L’inconscient collectif ne discerne pas la dimension humaine dans la catastrophe naturelle, la faute de goût des caricaturistes experts pour lui causé a cet inconscient, c’est peut être de ne pas en avoir tenu compte. Peut être.