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Commentaire de Pierce

sur Bilan économique de cinq ans d'UMP


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Lavande & Coquelicots Pierce 21 février 2007 15:13

Je reprendrai plus tard un par un tous ces chiffres, qui font la preuve d’un aveuglement idéologique et d’une imprécision chronologique graves.

La rutpure en matière de chômage, c’est avril 2001, plus d’un an avant le départ de Jospin. Sur les 12 derniers mois du Gouvernement Jospin, c’est 156 000 chômeurs supplémentaires. Jospin n’a pas perdu pour rien. Il faut être un peu honnête avec l’Histoire.

D’ores et déjà, ci-après copie d’une partie du bilan social du Gouvernement depuis 2002. Ne vous en déplaise, il est bon.

III - Réinsertion et emploi

Même les élus socialistes (et Ségolène Royal en tête) reconnaissent aujourd’hui les ravages que les 35 heures, et le gel des salaires qui les a accompagné, ont provoqué dans les couches populaires en amputant durement le pouvoir d’achat. Le recours aux organismes de crédit a explosé, les situations de surendettement aussi.

Pour lutter contre cette spirale infernale, c’est le Gouvernement UMP qui crée une procédure de rétablissement personnel, jusqu’à la possibilité d’effacement total des dettes contractées. Il s’agit d’offrir une véritable deuxième chance dans la vie à toutes ces personnes en situation de grande difficulté financière.

Pour aider les chômeurs à lutter contre les surcoûts que représente parfois la reprise d’un emploi, le Gouvernement développe une politique volontariste autour de primes incitatives. La prime pour le « retour à l’emploi » permet notamment à tout bénéficiaire des minimas sociaux qui prend un emploi de plus de 78 heures par mois, de continuer à recevoir son allocation durant 3 mois, une prime de 1000 euros le 4ème mois, puis entre les 4ème et 12ème mois, une prime mensuelle de 150 euros (225 euros pour les familles).

Le plan de cohésion sociale prévoit un crédit d’impôt de 1000 euros pour les jeunes qui prennent un emploi dans un métier connaissant des difficultés de recrutement. Crédit d’impôt qui vise à favoriser l’orientation vers des secteurs professionnels mal connus dans leur réalité, et dans lesquels plusieurs centaines de milliers d’emplois sont actuellement à pourvoir.

Deux autres dispositions adoptées fin 2005 facilitent la mobilité géographique : les chômeurs qui acceptent de changer de région pour retrouver un emploi bénéficient d’un crédit d’impôts de 1500 euros, et d’un allègement de l’impôt sur le revenu locatif s’ils sont propriétaires de leur logement et le mettent en location.

Après la création de l’ANPE en 1967 pour aider les chômeurs dans leur recherche, c’est encore un Gouvernement de droite qui fait changer les mentalités en réformant profondément le service public de l’emploi pour le rendre plus efficace. L’ANPE (23 000 agents) et l’Unedic (14 000 salariés) ont signé une convention tripartite avec l’Etat, par laquelle ils s’engagent à mettre en commun leurs informations et partager leurs locaux. L’objectif est de parvenir à la constitution d’un dossier unique du demandeur d’emploi, et à un suivi plus régulier. Le délai entre l’inscription aux Assedic et le premier rendez-vous à l’ANPE est passé à huit jours ouvrés depuis le 1er janvier 2006, et bientôt cinq en 2007. Le demandeur d’emploi bénéficie d’un entretien tous les mois, au lieu de tous les semestres. Le chômeur doit en retour justifier sa recherche d’emploi, sous peine de sanctions allant du simple rappel, à la suspension ou réduction du versement des allocations.

Autre nouveauté, le suivi du reclassement des demandeurs d’emploi rencontrant des difficultés particulières peut même être confié à des organismes privés sélectionnés par l’Unedic.

Enfin, grâce à une politique tournée résolument vers l’emploi et le travail, les Gouvernement Raffarin et surtout Villepin ont réussi à inverser la tendance haussière du chômage engagée sous la gauche plurielle (+ 156 000 chômeurs sur les 12 derniers mois du Gouvernement Jospin). Le chômage a fortement diminué, passant de 10,2 à 8,8 % de la population active. Ces bons résultats s’appuient certes sur la démographie et des contrats aidés ciblés, mais aussi et surtout sur la reprise de la création d’emploi dans le secteur privé : une note technique des Assedic souligne que les effectifs salariés ont augmenté de 109 700 personnes en 2005, puis encore de 70 900 au premier semestre 2006.

Grâce au chèque-emploi-service et au CNE, le secteur des services enregistre une progression nette de 216 500 emplois en 2006.

Depuis mai 2005, ce sont plus de 350 000 personnes qui ont retrouvé un emploi en France. Et l’emploi reste la meilleure des politiques sociales.

http://ump13.typepad.fr/citoyens/2006/11/politique_socia.html


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