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Commentaire de 6ber

sur Rêves d'une vie. Fin


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6ber 6ber 16 septembre 2013 11:53

Je salut le courage et l’honnêteté de l’auteur et sa main tendue.
On dit qu’il n’y a plus aucune honte dans la misère et que nécessité fait loi, il semble que ce soit le cas.
Mourir seul ou entouré, la différence est mince si l’on considère que la mort nous prive de toute réaction et que nous sommes très souvent en état de mort clinique avant que de l’être définitivement.
Et désirer mourir seul me semble, non pas digne d’un romantisme obsoléte à la mode du XIXème, mais faire preuve d’un d’orgueil que sous-tend déjà un rejet de soi-même et qui est en soi un premier pas vers la fin.
On apprend pas à n’avoir besoin de rien ni de personne, on s’y soumet par nécessité ou contrainte, quelle qu’elles soient, orgueil ou pauvreté mais ce n’est jamais un choix délibéré.
Mais combien de temps va s’écouler avant ?
Combien de jours, de mois, d’années durera cette solitude physique, sociale, professionnelle, financière, matérielle qui pèse sur la plupart de ceux de plus en plus nombreux qui sont relégués au ban de la société pour de multiples raisons et qui par honte ou par incapacité ne veulent ou ne peuvent plus faire le chemin qui les relie aux autres ?
De plus en plus de gens sont aujourd’hui dans cette situation et cette tendance ne semble pas s’inverser.
N’en déplaise à ceux qui refusent « l’état providence » c’est bien à cet état que revient le devoir de s’occuper de cette population en souffrance.
Ce qui n’exclue pas les initiatives personnelles de générosité, de partage et d’entraide des plus favorisés.
Mais quid de l’empathie et de ses vertus dans cette société égotique et concurrentielle ou le profit a tout remplacé ?


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