Pourquoi proposer quelque chose ? Il faudrait qu’il y a un problème pour cela, hors il n’y en a pas.
Le secteur industriel du disque est effectivement voué a pratiquement disparaitre de part son obsolescence, ça oui... pour tout le reste les voyants sont au vert, et cela malgré la crise, comme quoi. En tout cas l’obsolescence du disque et la baisse du cout de distribution et de copie est une très bonne nouvelle pour la société même si certains vont y perdre. Mais bon qui se plaint aujourd’hui de la disparition des moines copistes ? Il s’agit d’un progrès pas d’une régression.
Le cinéma bat chaque année ses propres records de l’année précédente ! Les concerts continuent de voir leur nombres et leur affluence augmenter, la création et la diversité explose comme jamais auparavant et la facilité d’accès à la culture est infiniment supérieure à ce que l’humanité a jamais connu... et tout cela malgré l’essor continu du secteur nouveau du jeu vidéo, et en pleine crise économique en plus de cela. Tout les voyants sont au vert et je n’ose imaginer ce que ça serait en période de croissance économique.
Ma proposition c’est justement de libérer la création de la chape de plomb imposée par les ayant droit et les lois sur mesures qu’ils ont acheté. Les artistes gagneront en devenant producteurs et distributeurs ce qu’ils perdront à cause de la diminution des ventes de disques. Bien sur devenir milliardaire avec des chansons comme à l’époque de beattles c’est fini puisque la libération de la promotion et de l’information entraine forcément une diversification de l’offre et donc un plus large et plus équitable partage du gâteau, et c’est tant mieux pour la culture.
Ajoutons y un meilleur traitement du cas des intermittents du spectacle et il n’y a plus du tout de problème.
Au fond actuellement seule un poignée d’artistes déjà bien lotis voient leurs revenus diminuer, tout en ayant encore largement de quoi subsister et une notoriété qui est une véritable aubaine pour continuer à travailler (ce qu’ils sont nombreux à ne plus faire avec leur rente dorée...) quand aux nouveaux venus, c’est une libération pour eux qui n’ont plus besoin d’avoir des relations ou de s**** des b**** pour obtenir les faveurs du complexe médiatico culturel grace à la fin de son monopole sur la promotion et la distribution.
Cela dit la possibilité d’avoir une aide ou une formation pour assurer eux-même ces nouvelles taches de promotion et de distribution qu’ils doivent faire eux-même serait très bien venue. La plupart d’entre eux ne maitrisent et ne connaissent qu’une petite partie des nouveaux outils et de la manière d’optimiser leur utilisation et donc leur revenus.
En tout cas le secteur culturel en termes de chiffres se porte mieux qu’il ne s’est jamais porté, c’est un fait. Il est cependant en pleine guerre. Cette guerre oppose la nouvelle culture libre à la culture confisquée par les multinationales.
Jean Pelletier, il est peut-être temps de prendre assez de recul pour étudier la réalité de ce secteur au lieu de prendre pour argent comptant la propagande des majors.