Vous
passez, Alinéa, d’un côté à l’autre sans arrêt : vous dites que vous n’en avez rien
à cirer de Mélenchon mais vous me tombez dessus parce que je le critique. Je
crois d’ailleurs que c’est cela qui est au fond de nos prises de bec : qu’est-ce
que la critique ? Moi, je prétends avoir le droit de critiquer qui je veux
sans être taxé de ne pas bien tourner dans ma tête. Dans l’ex-URSS, une telle
gentillesse que vous m’adressez m’aurait valu l’hosto psy ! Alors cessez
de dénier la dimension politique à ceux qui ne pensent pas comme vous ou alors
mettez-vous à la tâche de démontrer en quoi ce qu’ils avancent n’est pas
politique. Je suis prêt à relever ce défi ! L’association-substitution
entre critiquer et démolir est vieille
comme la gauche, ne vous laissez pas aller à cette facilité.
Par ailleurs vous opérez de petits
glissements pervers qui dénaturent ce qui est en jeu et tentent de caricaturer
insidieusement ce que je dis : ce que je relève de Mélenchon sur Dassault
ne porte pas sur des « positions passées », grandissime erreur, cela
porte sur ce que Mélenchon défends aujourd’hui : la vidéo de Mediapart
date de la campagne électorale ! Et que je sache cela n’est pas du passé
révolu ! Alors, SVP, soyez précise et ne sortez pas désinvoltement du cadre
de la discussion ! Quant à la haine, là encore, vous êtes dans l’escamotage :
critiquer n’est pas haïr. Et que dire de la confiance en Mélenchon. Je crois que
vous avez tout résumé : vous êtes dans l’a priori de la confiance envers
lui. C’est votre problème. N’en faites pas une qualité - un brin d’orgueil
derrière l’apparence de modestie ? - qui invaliderait ma supposée méchanceté !
Là aussi c’est trop facile… En fait le mieux serait de prendre le taureau par
les cornes : prenez le dossier Dassault-Mélenchon et pointez
méticuleusement, là d’accord, là pas d’accord…Bref un peu de sérieux et moins
de blabla hors sol.