Prétendre que le capitalisme a toujours existé et existera toujours, car il est indispensable, est à la fois un non sens et une contre vérité.
Mais je ne vais pas polémiquer sur les mots, ce qui ne présente guère d’intérêt. Mais le commentateur Méfrange, dit qu’il ne faut pas confondre économie de marché et capitalisme, et il cite des exemples de ce qu’est l’économie de marché.
Mais en fait, lui-même se trompe aussi. Il confond ce que l’on appelle aujourd’hui « économie de marché » avec les marchés locaux tels qu’ils ont toujours existé depuis que les êtres humains échangent entre eux. En réalité, le terme « économie de marché » a été élaboré pour rendre plus respectable le capitalisme. Mais on le voit aujourd’hui clairement, ce n’est que du capitalisme prédateur. Et contrairement aux déclarations de l’auteur de l’article, il n’est pas une finalité en soi, loin de là. D’ailleurs, il est sérieusement remis en question un peu partout. Nous n’avons pas besoin du capitalisme. Il n’y a pas à le réguler. Comment voulez-vous réguler une maladie mentale ? Il faut la soigner, tout simplement. Pour ce faire, les soins à apporter à cette maladie compulsive de la cupidité insatiable des oligarques, la seule solution, est de les mettre hors d’état de nuire, et pour cela d’élaborer un autre système économique qui devra s’insérer dans un changement radical de paradigme de société où l’être humain et son épanouissement sur tous les plans, spirituel, éducatif, social, scientifique, écologique, économique, culturel, etc. Sera au centre des préoccupations.
Problème, ce nouveau paradigme n’existe pas encore d’une façon élaborée prêt à remplacer le système prédateur et pervers autant que destructeur qui est dominant dans le monde aujourd’hui. Alors qu’attendons-nous pour l’élaborer ? A dire vrai, il y a déjà bien des initiatives en ce sens qui existent. Il faut simplement les développer et les mettre en synergie et réseaux.
Quant à ceux qui disent et pensent que c’est utopique et que le capitalisme existera toujours, je leur répondrai en leur disant que c’est une forme cachée de défaitisme et de lâcheté vis à vis de ce système prédateur et devant la difficulté de la tâche d’élaboration d’un autre paradigme de société.
Mais comme il faut aller jusqu’au bout de la proposition, je rajouterai que tous les signes sont là, de plus en plus évidents, pour nous montrer que nous courrons droit vers une catastrophe de dimension planétaire qui à terme détruira quasiment toute vie sur Terre. On oublie trop souvent que ces oligarques sont des malades mentaux, atteints d’une psychopathie très grave et très dangereuse à cause de leur puissance financière. Car comment peut-on appeler autrement une volonté de s’enrichir de façon exponentielle lorsque l’on a plus d’argent que l’on ne pourra jamais en dépenser ? Et ce, en pillant sans vergogne les ressources de la planète au prétexte de la sacrosainte croissance, conception totalement absurde. Comment peut-on concevoir une croissance illimitée dans un monde aux ressources limitées ? Ce qu’un gamin de dix ans est capable de comprendre.
Il est plus que temps de se réveiller et d’agir dans le bon sens avant qu’il ne soit trop tard.