Je place l’adresse d’un entretien avec Bruno Latour : l’apocalypse est notre chance
et quelques extraits :
« Il faut d’abord essayer de savoir ce que les Français veulent faire de l’avenir qui, pour le moment, a plutôt l’air de les paralyser. Il me semble qu’ils ne sont pas forcément pessimistes, ils sont plutôt geignards. » Stiegler en geignard magnifique.
« Tout le monde sent qu’il va falloir refaire complètement ce qu’on appelait l’Etat, la grande machine à distiller de la volonté générale, du bien commun. Sur ce point, il faut tout refaire, de fond en comble ; depuis les professeurs des conservatoires de musique jusqu’à la fabrication de l’ENA. » que cent fleurs s’épanouissent, des professeurs aux dirigeants d’entreprise, d’école, de ville...
« ...l’opposition trop simpliste aux marchés. On a des tas de bonnes raisons de s’opposer aux marchés ; mais il faut constater que, ne serait-ce que pour vendre des savonnettes ou financer leur production, les marchés disposent de très nombreux équipements pour capter les volontés et les désirs. Où est l’équivalent pour des sujets beaucoup plus importants qui concernent la volonté générale ? Les instruments de l’Etat sont dérisoires par rapport à ce que les marchés permettent d’apprendre sur de simples marchandises. » Quitter le manichéisme.
« Pourquoi ne pas se donner enfin les moyens d’expérimenter la quête du bien commun ? » que cent fleurs s’épanouissent. des praxis. pas de condamnations morales qui sont toujours la condamnation morale des autres...
etc.
J’arrête-là.