Dans le cristal d’une fontaine
Un cerf se mirant
autrefois
Louait la beauté de
son bois,
Et ne pouvait
qu’avec que peine,
Souffrir ses jambes de
fuseaux,
Dont il voyait l’objet se perdre dans les eaux.
« Quelle proportion de mes pieds à ma tête ?
Disait-il en voyant leur ombre avec douleur :
Des taillis les plus hauts mon front atteint le faîte ;
Mes pieds ne me font
point d’honneur. »
Tout en parlant de la sorte,
Un limier le fait partir.
Il tâche à se garantir ;
Dans les forêts il s’emporte.
Son bois, dommageable
ornement,
L’arrêtant à chaque
moment,
Nuit à l’office
que lui rendent
Ses pieds, de qui ses
jours dépendent.
Il se dédit alors, et maudit les présents
que le ciel lui fait tous les ans
Nous faisons cas du beau, nous méprisons l’utile ;
Et le beau souvent nous
détruit
Ce cerf blâme ses pieds, qui le rendent agile ;
Il estime un bois qui
lui nuit..................................................
Mais qu’est ce que ça a à voir avec le sujet ?
Mais tout bien sur.....il fut un temps ou l’humain avait encore un cerveau ..