Bonjour Lanamer ;
Vous me croirez si vous voulez, mais je découvre ce matin vos différents commentaires du mois d’Août !
Comme vous je pense ; je reçois une alerte lorsqu’un commentaire est posté ici et cela doit également être le cas pour plusieurs commentaires de la même personne : 1 seule alerte ! Du coup, rentrant de vacances, j’ai lu votre DERNIER commentaire (le troisième d’affilé puisque vous « monologuiez ») ; celui qui commence par : « Je souhaitais également préciser deux ou trois petits points élémentaires : Georges Cenci est, si je ne m’abuse, Délégué du Procureur de la République. » Le premier que vous évoquez est passé à la trappe ! (Je gère plusieurs sites web et les retours de vacances sont parfois difficiles...)
Donc loin de moi l’idée de « refuser » de vous répondre. Je vais m’y atteler ce matin.
Analyser la phrase de Georges : « Dis-moi qui te défends je te dirai qui tu es ! », c’est me demander de faire sa psychanalyse. J’ai bien peur, non seulement de ne pas en avoir les compétences, mais également d’avoir trop de sentiments pour le personnage. Pour reprendre votre petite pique (et c’est de bonne guerre) du 28 septembre sur la relation métaphorique « père-fils » de notre relation ; sachez que j’ai la chance d’avoir encore mon propre Papa dont je suis très fier ; mais l’idée d’en avoir un second de la trempe de Georges ne m’aurait pas déplu.
Un homme honnête, rigoureux, bien élevé, avec un sens certain du devoir et bien droit dans ses bottes... ...Ce que d’autres appellent « entêté ». Je l’ai toujours connu ainsi et ce bien avant le mois de juin 1991, comme je l’ai souvent répété.
Un homme qui ; je pense ; a toujours en travers de la gorge d’avoir été contraint par son devoir de réserve, de garder le silence sur le dossier en cours d’instruction, alors que d’autres ne se privaient pas de médiatiser à outrance ce même dossier dont ils ignoraient encore tout en ce trop calme été 1991.
De vous à moi, des fautes de frappe de sténo-dactylo dans les dossiers d’instruction, est-ce si rare ? Celle-ci portait sur un chiffre, une date. Elle aurait pu s’opérer sur un accord de participe-passé....
Des destructions de photos sur décision du juge d’instruction en lieu et place d’une remise à la famille est-ce une maladresse ? (votre interrogation : « pourquoi dans ce cas ne pas l’avoir remis à la famille ou ne pas l’avoir montrée aux deux parties ce qui aurait définitivement levé le doute ») Comme vous, j’ignore tout de ces photos, si ce n’est qu’elles ne contenaient rien qui ait un rapport avec le meurtre de sa propriétaire. Motif de leur élimination. Nous n’en saurons pas plus, ni vous, ni moi. Maintenant, j’ai l’imagination fertile ; beaucoup pensent « trop » fertile, ce qui ne va pas sans m’apporter quelque quolibet dans des disciplines autres que la justice. Loin de moi surtout l’idée de salir la défunte Madame Marchal et son fils, d’autres s’en sont très bien chargés, mais extrapolons : et si sur ces photos Madame Marchal n’était pas à son avantage ? (dénudée au bord de sa piscine par exemple, et je reste gracieux) Pensez-vous encore qu’il aurait fallu les remettre à sa famille ou les montrer à la défense ?
Voyez-vous, afin de vous répondre, j’en arrive à imiter les fervents défenseurs d’Omar Raddad. Quitter le cœur du dossier pour aller au superflu. Souvent le détail fait la différence. Parfois il innocente.
Croyez-vous que pendant toute l’instruction du dossier, face à une cohorte de magistrats et autant de juridictions ; s’il y avait eu le moindre doute sur l’impartialité de l’enquête, il aurait été passé sous silence ?
Cordialement.