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Accueil du site > Tribune Libre > Affaire « Omar Raddad » : 45 minutes de vérités

Affaire « Omar Raddad » : 45 minutes de vérités

La vérité n’intéresse-t-elle plus personne ?

Cette phrase prononcée par le Capitaine Georges CENCI ; directeur d’enquête sur le meurtre de Madame MARCHAL par Omar RADDAD en juin 1991 raisonne encore dans ma tête...

Au début de l’été prochain, l’affaire Omar RADDAD aura tout juste 20 ans. Je pense que cette date n’est pas étrangère à la décision qu’a eu Roschdy ZEM de s’attaquer à la réalisation d’un film sur ce sujet.

J’apprécie cet acteur-réalisateur. Il a toujours affiché un certain courage pour aborder les sujets de société assez graves. Ceux qui ont créé la controverse et parfois tenté de lever un certain tabou. Pour son premier film en tant que réalisateur, "Mauvaise foi" dépeint les difficultés d’un couple de religions différentes, pour ne pas dire "opposées". "Indigènes" (en tant qu’acteur) lui ; lève le voile sur la participation des colonies Françaises du Maghreb pendant la seconde guerre mondiale ; alors que notre pays n’avait que peu de reconnaissance de ses anciens combattants.

Là où le bât blesse, c’est que pour son nouveau projet cinématographique (dont le tournage a déjà commencé), Roschdy ZEM s’appuie sur l’histoire d’Omar RADDAD, raconté par le meurtrier lui-même. Une prise de position partisane comme il en a l’habitude, sauf que celle-ci ne s’inscrit pas dans la ligne de vérité, mais plutôt dans celle de la désinformation.

Désinformation dont est victime le grand public depuis 19 ans, et il serait juste que cela cesse aujourd’hui.

Un homme mène un combat depuis toutes ces années. Cet homme, c’est le Capitaine Georges CENCI. Un ami. En juin 1991, ce gendarme était directeur de l’enquête judiciaire sur le meurtre de Madame MARCHAL. Depuis 19 ans, il se bat pour que la vérité éclate au grand jour. La vérité du dossier d’instruction. Pas celle du système médiatique ; celle des faits réels et prouvés.

Malheureusement, le pouvoir de l’argent l’a emporté sur l’information. Les journaux ont vendu des tonnes de papiers sur leur chronique judiciaire liée à cette affaire. La télévision a tourné des heures d’interviews des avocats ; des détectives privés ; de personnalités étrangères au dossier ; et même Omar RADDAD en personne. Des heures de reportage qui ont engendré un maximum d’audimat. En cet été 1991 où l’encéphalogramme de l’actualité était plat, les médias n’ont pas laissé passer leur chance.

Combien de temps de parole a obtenu Georges CENCI, une fois son devoir de réserve levé ? Trop peu. Seuls quelques journalistes sont venus l’interroger, allant à contre courant de leur homologue. Raison pour laquelle le directeur d’enquête a décidé de prendre la plume et de dévoiler le contenu du dossier d’instruction. L’évidence saute alors yeux pour qui veut bien se détacher de toutes les inepties racontées depuis tout ce temps.

Je vous propose une vidéo inédite de 45 minutes. Elle a été enregistré en 2003 sur le plateau de la chaine locale "T.L.P. Lubéron" (Télé Locale Provence Lubéron) ; une petite structure médiatique courageuse. En effet ; aujourd’hui encore ; aucun grand média ne souhaite avouer au grand public, la désinformation et les mensonges qu’ils ont véhiculés depuis tant d’années. Ce serait admettre leur incompétence dans l’information objective et non partisane.

 

 

Puisse cette vidéo, participer à ouvrir les yeux des Français sur une des affaires judiciaires les plus médiatisées de ces dernières années, et rendre au Capitaine CENCI tout le respect qu’on lui doit. Si la justice et ses hommes de loi lui ont toujours apporté son soutien, il serait aujourd’hui opportun que les médias en fassent de même. En ont-ils vraiment la volonté ? Je dirais même plus : le courage ?

Quoi qu’il en soit, l’homme sera toujours prêt à venir expliquer avec précision les détails du dossier qui ont fait toute la preuve de la culpabilité d’Omar RADDAD ; gracié, mais coupable aux yeux de la justice. Malheureusement pas aux yeux du peuple. Pas encore...

La vérité n’intéresse-t-elle plus personne ?

Source : Capitaine Georges CENCI (en personne) ; que je remercie chaleureusement.


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53 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 22 mai 2010 08:26

    « raisonne encore dans ma tête... »

    Le « raisonnement » du tambour ?...


    • Bebr 22 mai 2010 08:54

      Je l’avoue bien volontiers, cette faute d’orthographe n’est pas volontaire. Mais finalement, ne reflète t-elle pas une évidence ; celle de mon subconscient ?


      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 mai 2010 12:46

        Bonjour,

        dès que la presse se jette sur un dossier, celui-ci risque de déraper dangereusement, enclin au scoop, au buzz, à l’inédit dans la grande compétition des tirages. L’affaire Grégory a démontré comment Paris Match s’est quasiment rendu coupable d’un meurtre en livrant l’arme qui a tué Bernard Laroche. " Puisse cette vidéo, participer à ouvrir les yeux des Français sur une des affaires judiciaires les plus médiatisées de ces dernières années, " On aurait pu croire à la fin des journaux pipole après la mort de Lady Di, poursuivie par la meute des paparazzis sous le pont de l’Alma.

        La mort programmée de la presse d’information ne concerne pas le pipole qui est le seul à survivre pour les français en mal de sensations dans leur morne vie de ploucs. La starisation bling bling n’est pas en faillite, largement promue par divers de nos gouvernants et seul l’internet autorise à une lueur d’espoir. En ce moment par exemple, Paul Jorion s’exprime lui même sur Europe 1, alors qu’il est omniprésent sur le net, ce qui laisse penser que, le choc des propos va être brutal face au poids des bobos...


        • tchoo 22 mai 2010 12:49

          Édifiant en effet, mais peut-être pas dans le sens que vous croyez.

          Si vous ne savez pas le voir.................................


          • Hieronymus Hieronymus 22 mai 2010 13:35

            article tres interessant
            j’ai auditionne la video, c’est tres bien fait meme si le capitaine Cenci a une haute opinion de sa personne et manque un peu d’humour ..
            oui les medias « fabriquent » l’opinion publique, c’est indeniable, affaire Villemin, affaire Outreau, cette question de « l’innocence » supposee d’Omar Raddad me fait tragiquement penser a celle de l’affaire Ranucci ;
            avant « le pull over rouge » personne ne doutait de la culpabilite de Ranucci et celle ci s’est brusquement retournee suite a la parution du livre de Gilles Perrault, bizarre non ?
            or depuis un certain Gerard Bouladou a ecrit une contre contre enquete ou il conclut a la culpabilite de Ranucci : « un pull over rouge cousu de fil blanc », faute de couverture mediatique cet ouvrage est passe completement inapercu et l’opinion publique continue a considerer que Ranucci etait certainement innocent !
            perso je suis fermement oppose a la peine de mort et deplore l’execution de Ranucci mais sa culpabilite me semble tres probable, le livre de Bouladou pointe les nombreuses approximations voire inexactitudes de celui de Perrault, il est dommage que ce travail honnete d’investigation soit passe presque completement sous silence ..
            pour l’affaire Raddad, on peut supposer la meme chose, l’opinion s’est deja retournee une fois effrayee par le spectre de l’erreur judiciaire et elle repugne desormais a reconsiderer son emballement pour un suppose innocent, en fait cela dependra pour beaucoup de la couverture mediatique, aussi bete que cela !
            cordialement


            • goldorak 22 mai 2010 13:42

              Bof, bof... A part se justifier, votre gendarme n’apporte rien comme élément sur le fond. Date de l’assassinat, précipitation, trace d’ADN etc....


              • morice morice 22 mai 2010 13:55

                et ça recommence !! faudrait quand même se rendre compte d« où ça vient tout ça : d’un seul homme, qui a une spécialité : le lisier des infos.


                 »Ranucci le monstre angélique« avec Bouladou, lui aussi policier.

                 »Seznec un meurtrier sans aveu«  

                tous portent le nom de »livre-vérité« . Et tous s’en tienent aux dires de la police seule ....Etrange coïncidence... la preuve ça marche » cette question de « l’innocence » supposee d’Omar Raddad me fait tragiquement penser a celle de l’affaire Ranucci ;« 

                avant »le pull over rouge« personne ne doutait de la culpabilite de Ranucci et celle ci s’est brusquement retournee suite a la parution du livre de Gilles Perrault, bizarre non ?

                ce n’est pas ça le problème, le problème c’est le DOUTE. On n’a pas pu FORMELLEMENT prouver quoi que ce soit sur Ranucci ; résultat, vous êtes de ceux qui enverraient à la guillotine quelqu »un dont on est pas sûr qu’il aie tué ?? Moi, pas.

                pour condamner, faut prouver : sinon vous pouvez aussi redécouper le coup de Bontemps, qui n’avait pas tué...

                les prisons américaines regorgent d’individus qui ont été condamnés à mort selon vos principes, Hieronymus : je n’ai aucune envie que ça s’installe ici...

                • Hieronymus Hieronymus 22 mai 2010 15:18

                  cher Morice
                  vous devriez serieusement consulter un specialiste car votre acharnement a qq chose de nevrotique ?
                  mon post est des plus moderes et se garde bien de conclure de facon categorique une des 2 affaires, tandis que le votre ..
                  aussi aveugle par ce que je n’ose appeler votre haine, vous ne savez meme plus lire !
                  relisez bien :
                  je n’ai jamais ecrit que Ranucci etait un monstre angelique ni Bouladou (au passage les policiers sont des gens tout a fait honorables)
                  par contre j’ai bien ecrit :
                  « perso je suis fermement oppose a la peine de mort et deplore l’execution de Ranucci »
                  mais il n’est pire aveugle que celui qui ne veut voir, n’est ce pas ?
                  qu’importe vous m’avez catalogue comme facho et cela vous aide a vivre apparemment ..
                  je vous informe que je conserve une copie de votre post au cas ou il viendrait a etre supprime (c’est une perle comme on dit)
                  je le redis, cher Morice, menagez votre sante ..


                • morice morice 22 mai 2010 14:03

                  « Un homme mène un combat depuis toutes ces années. Cet homme, c’est le Capitaine Georges CENCI. Un ami. En juin 1991, ce gendarme était directeur de l’enquête judiciaire sur le meurtre de Madame MARCHAL. Depuis 19 ans, il se bat pour que la vérité éclate au grand jour. La vérité du dossier d’instruction. Pas celle du système médiatique ; celle des faits réels et prouvés. »


                  dans l’affaire de Toulouse, un gendarme va faire de même, et entraîner la tornade que l’on pu voir avec notamment Karl Zero offrant un Espace à l’une d’’entre elles. Au bout, il y avait tout un racontar complet qui visait Dominique Baudis, totalement innocent et le substitut Bourragué, lui aussi étranger à l’affaire qui n’en était pas une. Alègre est un psychopathe et c’est tout, et la police à mal enquêté sur ses crimes : mais il n’y a rien eu des délires qu’un gendarme, l’adjudant Roussel, a instrumentalisé, entraîné dans une spirale. Voilà où ça peut AUSSI mener ce genre d’obtus. Derrière l’affaire Alègre, se profile l’ombre du grand rival de Baudis, rien d’autre. 

                  http://leruisseau.iguane.org/spip.php?article404« Depuis deux générations, les familles Baylet et Baudis sont en guerre. L’opposition entre Jean-Michel et Dominique a fait les beaux jours de la ville, après que le jeune journaliste eut repris le flambeau de son père à la mairie. Depuis, la hache de guerre n’a jamais été enterrée. De plus, le patron du quotidien et sa mère ont été assez sévèrement accrochés par des juges locaux dans une affaire d’abus de biens sociaux. La Dépêche va-t-elle se servir du dossier Alègre pour régler ses comptes avec la justice et l’ancien maire ? Dominique Baudis en est persuadé. Jean- Michel Baylets’en défend. C’est en tout cas sur ce terreau politique local que se développent sous le manteau les accusations contre Baudis. Car les articles des deux journalistes ne sont pas passés inaperçus aux yeux de leurs confrères. Certains parviennent à retrouver la trace, à Pau, de l’avocate de Patricia, Me Florence Hegoburu. »

                  donc : méfiance, avant d’enfourcher le mot « VERITE »...

                  • patdu49 patdu49 22 mai 2010 19:14

                    je dois avoir des soucis de son sur mon ordi ... même le volume à fond c’est quasi inaudible .. smiley


                    • Collongues 22 mai 2010 19:26

                      Le son est très faible, votre ordinateur n’est pas en cause...


                    • curieux curieux 22 mai 2010 22:28

                      Un homme imbu de lui-même, sûr de lui-même comme le Commissaire Varlet dans l’affaire Dils. Sur qu’il est raciste à fond. Et l’interviewer, quel guignol. On a fabriqué un coupable pour cacher les vrais coupables. Ce Monsieur n’apporte rien, que des mensonges, il démontre tout avec des affirmations. Qu’il nous explique simplement pourquoi la première date de la mort de Mme Marchal a été modifiée de 24 heures par que Haddad n’était pas là à ce moment.
                       Voir le livre de l’académicien Jean-Marie Rouart : fabrication d’un coupable
                      Grâce à des gens comme celà, Ranucci, innocent a été guillotiné
                      Il a fait un livre et il veut gagner des sous, cet homme


                      • curieux curieux 22 mai 2010 22:31

                        J’oubliais, le titre, c’est « 45 minutes de mensonge »


                        • Bebr 22 mai 2010 23:15

                          Rouart a été condamné pour ses déclarations si je ne m’abuse.
                          Au suivant !


                          • lanamer 15 janvier 2013 15:30

                            Cher Bebr,
                            C’est presque menaçant, dites donc !. Vous vous prenez pour qui ? D’abord, il faut prévenir les lecteurs et leur dire que vous êtes le webmaster du site de Cenci. C’est donc sans surprise que vous vous prosternez devant lui. Ensuite, il faut également leur apprendre que ce fameux site, soi-disant créé à la mémoire de Mme Marchal, et qui se veut « un espace de tolérance et de discussion y compris pour ceux étant favorable à Mr Raddad », est en fait tout le contraire. Vous censurez systématiquement les personnes soulevant des éléments susceptibles de vous mettre mal à l’aise. Je le sais, j’en ai fait les frais et des amis également. Je connais cette affaire sur le bout des doigts, j’y ai consacré un temps incalculable depuis 1994, date de la condamnation de Mr Raddad et alors que je n’avais pas encore à l’époque d’opinion tranchée. Aujourd’hui, je sais qu’il est innocent, je sais aussi que Cenci a rendu un livre partial (évidemment) mais où sont également absents des témoignages à la barre, ne retenant que ceux qui l’arrangent. C’est une malhonnêteté intellectuelle mais c’est mlheureusement son enquête qui a fixé le sort de l’accusé. Je conseille ici aux lecteurs de se rendre sur le site « police-scientifique.com » où des professionnels (enfin !) répondent aux errances tecnhiques et scientifiques de notre petit gendarme pas-si-tranquille-que-ça et il a raison, nous n’allons rien lâcher. Là, ça n’est pas une menace, c’est une promesse !!. Bien à vous.


                          • Bebr 15 janvier 2013 16:02

                            Ai-je caché le fait d’être le webmaster du site du capitaine Cenci un jour ? Ma signature apparaît en bas de son site, et ce depuis 2007.

                            Vous voyez, comme pour le reste de vos propos, vous campez sur vos certitudes.
                            Cordialement.

                          • lanamer 16 janvier 2013 18:23

                            Certes, votre nom apparait au bas du site de Cenci, en tout petit et visible pour ceux qui s’y rendent.
                            Ici, vous êtes en campagne marketing pour le compte de cet homme, pour rabattre le « client » sur son site et faire connaitre son bouquin ( ce qui est votre boulot, je vous l’accorde et n’ai pas de problème avec ça ) mais c’est la raison pour laquelle j’eusse préféré que cela soit dit clairement.
                            Pour le reste, Rouart a été condamné pour ses déclarations, certes.
                            Cela arrive même à des juges très en vue, mis à la retraite anticipée pour graves manquements aux obligations liées à leurs fonctions. Je parle bien sûr de Renard qui a été l’un des juges à instruire le dossier Raddad et qui est un ami de Cenci, ce dernier allant même jusqu’à publier un article sur son site et titré : « quand les qualités humaines effacent la faute ». Cela rassure !
                            Vous voyez ! Même des gens très bien peuvent être condamnés...
                            Bien à vous.


                          • Bebr 17 janvier 2013 06:17

                            Bonjour ;


                            « Boulot » n’est pas le terme qui convient. J’appellerais cela « un service » que je rends bien volontiers à un ami. Pas de ces amis par opportunisme, un ami, un vrai, que je connais depuis 1985 ; donc bien avant cette fameuses affaire judiciaire.
                            Je découvrais par la suite comment un honnête homme ; sous les yeux des institutions, de sa famille et de ses amis ; peut être traîné dans la boue pour avoir défendu la morale sans avoir le droit de s’exprimer publiquement.

                            Concernant mon pseudo, je pense sincèrement qu’il n’a pas à apparaître de façon flagrante sur le site de Georges Cenci. C’est SON site, même si je partage beaucoup ses idées (mais je n’ai pas dit « toutes »). En l’occurrence, j’exprimais mes propres opinions sur mon feu blog personnel auparavant et certains de mes articles sur l’affaire Omar Raddad sont encore aujourd’hui repris sur http://omarlatuee.free.fr

                            Pour terminer, sachez que ce ne sont pas les personnes qui sont condamnées, mais leurs actes. En d’autre terme, nul n’est à l’abri de commettre un jour ou l’autre une erreur. Le juge Renard, tout comme Jean-Marie Rouart, Christophe Dechavanne et bien d’autres enquêteurs privés et journalistes peu scrupuleux en ont fait les frais.

                            Cordialement.

                          • lanamer 21 janvier 2013 14:35

                            Bonjour,

                            Je vous contacte ici en tant qu’anonyme ayant sa propre opinion sur l’affaire et je souhaiterais la connaitre par rapport à un complément d’information déposé ce jour sur le site de Cenci et portant sur l’alibi de Mr Raddad.
                            Je ne sais plus qui disait, vous m’en excuserez, que ’le pire de certaines haines, c’est qu’elles sont si viles et rampantes qu’il faut se baisser pour les combattre.« 
                            Là, je crois que nous touchons le fond, c’est la raison pour laquelle je réagis.

                            Cenci y précise que les actes d’enquête établissaient incontestablement qu’aucune personne n’avait vu ou même aperçu Raddad et que son alibi ne tenait donc pas.
                            Mais les actes d’enquête ont également établi que personne n’avait vu ou aperçu Raddad allée St Barthélémy, à proximité ou à l’intérieur de »la Chamade" dans le créneau horaire nous interressant et pourtant pour notre gendarme, il y était !
                            Il se demande un peu plus loin comment Raddad a pu oublier l’appel passé à son épouse. Mais dans quel état doit-on se trouver en pareilles circonstances ?
                            Il continue en précisant que de toute façon peu importe l’appel, le crime pouvait se faire en 35 ou 40 minutes.
                            Une demi-heure en gros pour quitter son travail, remonter l’allée, ouvrir le portail, descendre le solex et le garer en haut des marches de la cave, dévaler les marches, saluer et discuter d’argent avec Mme Marchal, insister jusqu’à ce que la dispute éclate, trouver le chevron dans le dépôt de matèriaux, la frapper, remonter les escaliers, ouvrir le local à bois qui est toujours fermé à clefs, se saisir du taille-haie, redescendre et frapper de 15 coups Mme Marchal, fermer la porte de la cave à clefs, remonter les escaliers, fermer le petit portillon pour accéder au local à bois, nettoyer l’arme du crime, refermer la porte, se diriger vers la maison, se rendre dans la chambre, prendre l’argent dans le sac, sortir, reprendre le solex, sortir de la propriété etc...etc...
                            Pardonnez-moi l’expression mais il se fout de la tête du monde, il existe véritablement des sottises bien habillées !!!
                            Heureusement qu’il ne parlait pas d’un tueur en série mais de quelqu’un venant de commettre un crime...non prémédité !!! Sinon, 5 minutes auraient suffi !!!
                            La cerise sur le gâteau, et là, j’ai éclaté de rire ( c’était surement nerveux ), c’est quand il nous apprend que Mr Raddad dit avoir vu ce jour-là trois arabes sur le chemin St Barthélémy et qu’il précise avoir passé beaucoup de dimanches en ce lieu et ne jamais en avoir rencontrés ! Argument choc ! Vous qui êtes son ami, avouez quand même que là, c’est un peu juste ! Mais c’est VOTRE opinion qui m’intéresse.

                            Je vous en remercie.


                          • Bebr 21 janvier 2013 16:08

                            Mon opinion ?

                            La voici : Cela fait plus de 20 ans que cette affaire soulève les débats animés, parfois par des personnes qui ne connaissent rien du dossier (rassurez-vous, vous n’êtes pas dans la ligne de mire). Cela fait plus de 20 ans que le capitaine Cenci essaye d’expliquer le dossier sans pour autant pouvoir l’ouvrir en grand car certaines pièces ; par respect pour la famille de Mme Marchal ; ne sont pas « diffusables ».
                            Les choses sont pourtant claires : de « mystère » il n’y a point. Une femme enfermé dans un lieu dont elle ne pouvait plus sortir et poignardé à de multiples reprises, ne voyant plus d’autre issue que la mort entreprend de nommer son agresseur.
                            Voyez-vous une bêtise dans ce résumé si tant est que l’on puisse résumer cette histoire en une seule phrase ?

                          • lanamer 22 janvier 2013 17:35

                            Je respecte votre version mais plus encore je respecte la façon dont vous l’exprimez.
                            Vous me demandez si je vois une bêtise dans ce résumé. C’est une drôle de question et je vais vous dire pourquoi.
                            Comme vous le dites, il ne s’agit là que d’un résumé, or il n’est pas possible de condamner quelqu’un, fort heureusement, sur un raisonnement trop simple, ( « simple »n’est pas une insulte, en vérité, je ne sais pas l’exprimer autrement ).
                            On ne peut pas se contenter dans un cas comme celui-ci de dire : « je suis entré dans la cave, j’y ai vu un cadavre et un nom sur deux portes, c’est celui du meutrier ».
                            Je sais que vous allez m’objecter que toutes les investigations ont été effectuées et dans tous les sens et qu’évidemment on ne s’est pas contenté de croire ce que l’on voyait.
                            Mais trop d’éléments, et c’est la raison pour laquelle cette histoire n’en finit pas, ne tiennent pas la route ou sont faillibles ou portent à caution. A l’occasion ,je pourrais vous en dresser la liste et sans même reprendre les sempiternelles fautes de frappe, destruction de pellicule etc, etc...qui ont tant fait parler, il y a beaucoup d’autres choses à dire.
                            Or, pour qu’un travail semble terminer, tous les doutes doivent être levés et le comportement de votre ami sème indéniablement le trouble.
                            Monsieur Cenci ne SUPPORTE pas la contradiction. Cela va à l’encontre de la création de son site qui se voulait un espace de discussion, d’échange dans le respect de chacun.
                            Il met en ligne des éléments et déductions ayant conduit à l’arrestation de Mr Raddad et ce en sachant que son dossier qui a porté la controverse, va être étudié, disséqué par ceux qui ont un avis contraire.
                            Certains intervenants répondent à son agressivité par une autre agressivité et il s’en trouve surpris !
                            Il savait, je lui accorde à coup sûr cette acuité, que certaines personnes allaient appuyer là où ça fait mal. Si c’est un site à sa gloire, il fallait le nommer « les amis de Mr Cenci » ou je ne sais quoi d’autre.
                            Hier, je disais que personne n’avait vu Omar Raddad sur Le cannet-rocheville, donc il n’y était pas. Personne ne l’a vu aux environs, à proximité ou dans « La Chamade » mais il y était. Si je soumets ce genre d’étonnement à Mr Cenci et alors que j’attends qu’il m’explique que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets et je suis prête à les entendre, j’ai droit au mépris le plus total. Il va m’expliquer avec le plus grand dédain que je n’ai aucune connaissance du dossier, que d’autres éléments comme des traces de poussière de la cave ont été retrouvées sur ses vêtements, ce à quoi je vais répondre qu’il me communique les éléments scientifiques irréfutables retenus sur ce point et précisés au procès ( c’est cela débattre ! ) là, la discussion va s’arrêter, on ne va pas plus loin. Dialogue rompu.
                            SA version est devenue vérité puisqu’Omar Raddad a été condamné. Mais dois-je vous rappeler qu’il ne l’a été qu’à 5 voix contre 4. Cela laisse la porte ouverte aux doutes.
                            Si le susceptible capitaine Cenci ne supporte aucune contadiction, s’il est las de répéter encore et encore sa version, alors qu’il ne s’expose plus, ni sur son site, ni à travers un livre, ni sur des plateaux télé.
                            SA vérité ayant reçu l’aval de la justice, la messe est dite, circulez il n’y a plus rien à voir !
                            Seulement quand vous pensez être le meilleur tout ce qui vous rappelle que vous êtes un parmi d’autres vous fait souffrir.
                            Nous ne sommes pas là pour accabler Mr Cenci ni pour jouer les Hercule Poirot de Bazar, les failles du dossier engendrent le doute et par voie de conséquence celui-ci, selon la formule consacrée, aurait dû bénéficier à l’accusé.
                            Je me pose également la question de savoir si, au fond de lui-même, lorsqu’il est seul face à sa conscience, Mr Cenci reste persuadé d’avoir enquêté de façon impartiale ou si c’est le sentiment d’avoir été dévoilé qui expliquerait ses réactions inapropriées à de simples questionnement.
                            Son attitude, à défaut de le servir conforte le sentiment d’une personnalité en souffrance.
                            A ce titre, votre amitié et l’amour de ses proches lui sont certainement plus que nécessaires.


                          • Bebr 23 janvier 2013 06:24

                            Bonjour ;


                            Je savais que vous alliez me reprocher l’utilisation du terme « résumé ». Raison pour laquelle j’avais terminé mon commentaire précédent par « si tant est que l’on puisse résumer cette histoire en une seule phrase »...
                            Pourtant lorsque l’on s’attache à ces simples faits résumés, tout le reste n’existe que pour vérification (côté enquête de gendarmerie) ou pour désinformation (côté défense).

                            La suite de votre commentaire n’est que votre tableau acerbe d’une personne que vous n’avez sans doute jamais rencontré ; avec ses défauts, mais surtout ses qualités.
                            Vous vous doutez bien que lui et moi avons eu le loisir de nous entretenir sur vos messages sur son site web. Si je suis partisan de la libre expression la plus complète à partir du moment où les échanges sont des plus cordiaux ; Georges Cenci, lui, préfère jouer aujourd’hui l’indifférence face à des opinions tranchées qu’il devine indéboulonnables.
                            Pendant plus de 10 ans, Georges Cenci n’a pas pu s’exprimer alors que la défense d’Omar Raddad lui crachait dessus. Il n’est plus à quelques silences prêts...
                            Vous n’aurez dons pas de réponse à votre dernier commentaire (désormais publié et vous pouvez m’en remercier) sur son site.

                            Je tiens à préciser que mes propos ici-même n’engage que moi et que Georges Cenci (qui doit vraisemblablement lire nos échanges sans pour autant les commenter ; même en privé) n’est pas forcément en accord avec ce que j’écris.

                            Cordialement.

                          • lanamer 23 janvier 2013 09:24

                            Je vous remercie infiniment pour votre réponse et bien qu’adoptant tous deux des positions divergentes, vous salue cordialement en vous souhaitant le meilleur.


                          • lanamer 13 août 2013 18:09

                            Bonjour,
                            Je n’interviens plus, vous le savez, sur le site de monsieur Cenci mais je le visite de temps à autre pour voir si de nouveaux éléments sont apportés et peuvent continuer à nourrir ma réflexion et je tombe sur l’un des commentaires de novembre 2012 de ce monsieur en réponse à un intervenant.
                            Le moins que l’on puisse dire c’est que cet échange est navrant.
                            D’abord, l’on met en cause Eric Dupont-Moretti tout en n’osant pas citer le nom bien sûr. Maître Vergès, lui, on peut, on le croit mort. Ah ! courage quand tu nous tiens !.
                            Monsieur Cenci y trouve là encore son compte puisqu’on flatte son égo et, nous avons eu l’occasion de débattre sur le sujet, cela lui va très bien.
                            Ce qui me glace et c’est la raison de mon intervention, c’est ce que dit notre gendarme. Je n’arrive pas à passer sous silence ce que m’inspire ses propos et finalement c’est à vous que j’en fais part.
                            Comment peut-on, après avoir exercé le métier qui a été le sien prononcer des phrases telles que : « Dis-moi QUI te défends je te dirai qui tu es ! ». C’est à nouveau un raccourci terrifiant laissant une fois de plus la place à l’apparence et à la facilité d’analyse. J’en suis désolée mais c’est un trait de caractère qui lui est propre et que j’avais déjà souligné.
                            Suis-je seule à me rendre compte de l’énormité du propos à fortiori dans la position qui est la sienne ?.
                            Prenons par exemple Maître Gonzales de Gaspar. Il a défendu Francis Heaulme ( coupable avéré de plusieurs crimes odieux ) mis il s’est également battu pour Patrice Padé, routier accusé du meutre de Caroline Dickinson et acquitté grâce aux tests ADN.
                            Si on le prend pour avocat, aux yeux de Monsieur Cenci, nous sommes d’ores et déjà tueur en série ou innocent, accusé à tort ? De quel côté va-t’il nous placer ?.
                            Vous savez, les impressions sont le cancer de l’objectivité.
                            Puisque Dupont-Moretti est mis en cause, parlons de lui. Il a défendu des braqueurs, des trafiquants de drogue mais aussi Roselyne Godard la boulangère dans l’affaire d’Outreau ou Loïc Sécher accusé à tort de viol sur une adolescente, etc...etc...
                            Alors, que fait-on ? On généralise à tout va avec les conséquences désastreuses que cela peut induire ?.
                            L’intervention de Matthieu le 10 août dernier est excellente, il m’a coupé l’herbe sous le pied car il était impossible de ne pas faire référence, en réaction à de tels propos, à Maître Leclerc sur un site traitant justement de l’affaire Marshall.
                            Emerr71 poursuit en parlant toujours de l’avocat-sans-nom : « Je suis sûr au moins d’une chose, quand il plaide c’est que son client est coupable » et monsieur Cenci de répondre : « je suis tout à fait de votre avis ».
                            Pour un gendarme, tenir ce raisonnement est d’une dangerosité redoutable et qui fait froid dans le dos.
                            Si je dis à Monsieur Cenci : « dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es » et là, vous me voyez venir, quelle va être sa réaction ?. Le juge Renard n’a pas simplement été mis à la retraite anticipée en raison d’une poursuite pour « faux, usage de faux et violation du secret professionnel pour transmission d’informations confidentielles à la Grande Loge nationale de France ». Il a également été sanctionné pour : « violations GRAVES et REPETEES aux obligations de prudence, de diligence, de NEUTRALITE, de LOYAUTE et de RIGUEUR PROFESSIONNELLES révélées à l’examen de SEPT griefs retenus, toutes contraires à l’honneur et à la considération et ayant porté atteinte à l’autorité de la justice »- Arrêt du Conseil d’Etat du 15 mars 2006 confirmant la sanction de mise à la retraite d’office-.
                            Et pourtant, et pourtant, Monsieur Cenci parle de lui soulignant son sens du « discernement, son savoir et son sens de la mesure ».
                            Alors, non, on ne peut raisonnablement pas tenir de tels propos sans se faire apostropher.
                            Laisser penser que prendre Dupont-Moretti pour avocat c’est être d’emblée coupable est d’une gravité extrême et que cela soit soutenu par un ancien directeur d’enquête laisse inévitablement place aux doutes quant à l’objectivité dont il a dû faire preuve au cours des enquêtes qu’il a menées.
                            Quand il fait sienne la phrase d’un magistrat ( le juge Renard peut-être ?) : « Avec l’avocat qu’elles ont désigné, elles ont forcément quelque chose à se reprocher », c’est inouï !
                            Mais que peut-on faire sinon crier toute notre révolte, rester convaincu que la préférence pour la facilité a toujours un coût pour l’avenir.
                            Certaines phrases irréparables sont parfois prononcées avec une telle décontraction qu’on ne peut que s’en effrayer.


                          • lanamer 16 août 2013 08:39

                            Bonjour,

                            « Tout le monde a le droit d’être défendu. Défendre ce n’est pas excuser. »

                            Ces paroles, et vous le savez sans doute sont de Maître Verges.
                            Facéties du calendier, alors que nous parlions de cet avocat récemment, il s’est éteint ce 15 août,
                            Je connais des sites ou l’on va pouvoir s’adonner sans pudeur au jugement de son histoire et ce qui me console c’est que le Chinois comme le prénommaient ses adversaires doit bien s’en foutre !


                          • lanamer 25 août 2013 14:07

                            Bonjour,
                            Je souhaitais également préciser deux ou trois petits points élémentaires :
                            Georges Cenci est, si je ne m’abuse, Délégué du Procureur de la République. Il est peut-être important de lui rappeler ce qu’il a su un jour et feint aujourd’hui d’oublier.
                            Dans le cadre stict de cette activité, il doit faire preuve de rigueur, d’impartialité, loyauté indépendance et garantir une parfaite ADEQUATION de sa personnalité aux exigences de sa fonction.
                            Dans sa vie de tous les jours tant privée que professionnelle, il doit être digne et s’interdire tout écart de langage, de conduite ou comportement.
                            Je ne suis pas sûr qu’en prononçant des phrases telles que « dis-moi qui te défend, je te dirai qui tu es » on ne s’éloigne pas dangereusement de ces principes de base.
                            Je vais tenter de mettre ce raisonnement simpliste sur le compte de la maladresse mais il est des morceaux qui décidemment se digèrent difficilement.


                          • BOBW BOBW 28 mai 2010 21:46

                            Ce Capitaine CENCI me fait un peu penser à Javert dans les « Misérables », il semble convaincu sans de trés sèrieuses preuves, malgré ses dires catégoriques, il en a le droit « dans son âme et conscience » mais si l’on étudie un peu les derniers éléments (Adn : traces nettes et visibles d’autres personnes...) c’est un peu léger.
                            Le climat qui régnait au moment du procés n’était pas du tout serein vis à vis du marocain,( le doute doit profiter au suspect et la justice doit prouver absolument sa culpabilité) De plus le Président Chirac ne l’a surement pas gracié à la légère sans de solides éléments.
                            De plus , apparemmentil a un comportement qui semble partial et son jugement personnel exprimé vis à vis de l’avocat Me Vergès n’est pas trés courtois !


                            • babybirdhitz 9 juillet 2010 19:28

                              Mais en fait, on pourrait résumer tout ce qu’il dit très simplement : c’est marqué que c’est Omar, ça ne peut être que lui ! Pourquoi ce serait écrit que c’est Omar si c’était pas lui ? C’est forcément lui ! Pas besoin de se fatiguer à faire des prélèvements, à regarder les empreintes digitales ni rien. Pourquoi faire ? C’est écrit là en gros et en rouge que c’est Omar ! Qu’est-ce que vous voulez de plus ?
                              On dirait bien que c’est ça son opinion ! Franchement, à mon avis, tout ce que ça montre c’est qu’il n’aurait jamais du être responsable de l’enquête et qu’heureusement pour lui que ce n’était pas écrit « GEORGES M’A TUER » sur la porte !
                              Ce qui est sûr, c’est que, que ce soit Mme Marshall ou quelqu’un d’autre qui a écrit ces messages, c’est pas quelqu’un de mort qui est revenu en fantôme l’écrire d’outre-tombe. C’est forcément quelqu’un qui était vivant au moment où il/elle l’a écrit et assez bien portant pour être debout (puisqu’il y avait 2 portes, il y bien fallu aller de l’une à l’autre) et écrire quelque chose de lisible !
                              Et en faite, ce qu’apparemment il croit et voudrait que l’on croit aussi, c’est que cette brave Mme Marshall, dont je salue le geste, était à la fois assez bien portante pour se barricader, écrire un premier message, éteindre la lumière (elle était éteinte quand la police à ouvert) et écrire un deuxième message dans le noir, aussi lisible que le premier, et à la fois assez mal en point pour être sûre qu’elle allait mourir pour avoir l’idée d’écrire ces messages une fois l’agresseur parti......et qu’elle aurait eu à la fois l’instinct de survie de se barricader et à la fois la certitude de mourir pour écrire ça................et que l’agresseur serait assez stupide pour partir sans s’assurer qu’elle soit bien morte et donc ne puisse le dénoncer !
                              Cenci n’est pas sensé ! ça ne tient pas la route !

                              Ah oui, il y a aussi une autre chose qui me surprends aussi, c’est de croire totalement folle l’hypothèse du scénario machiavélique (c’est à dire que quelqu’un d’autre l’aurait tuée, barricader de dehors et fait accuser Omar Raddad), alors que pourtant on parle bien d’un meurtre, du meurtre d’une femme retrouvée poignardée plusieurs fois, égorgée, le crâne fracassé et un doigt sectionné (ne serait-ce pas le doigt qui a servi à écrit le message ?). On est pas dans « La Petite Maison Dans La Prairie » là ! Il me semble que c’est déjà machiavélique ! Non ? A ce stade, un peu plus ou un peu moins...


                              • agent orange agent orange 16 août 2013 19:07

                                Je ne sais pas si Georges Censi est raciste, mais il est sans doute est un affabulateur.
                                Il se trouve que mon beau père (second mari de ma mère) se trouvait le jour du meurtre chez son ami Jean Claude Goldstein dont la villa est mitoyenne à celle de Mme Marchal.
                                Appelé au procès en tant que témoin à décharge, il déclara la célèbre « Moi le bon chrétien et mon ami le bon juif, n’avons pas vu le mauvais musulman ce jour là ».
                                Que vaut la parole d’un résistant, Cadet de la France Libre, responsable de la zone Nantes St-Nazaire du SOE (Special Operation Executive), membre du BCRA puis du SDECE, Monsieur Censi ?


                                • lanamer 17 août 2013 13:39


                                  Bonjour,
                                  Je suis intervenue à plusieurs reprises un peu plus haut sur ce site ou bien sur celui de Monsieur Cenci ( Omar l’a tuée") et si vous m’avez lu vous avez compris mon point de vue et ma désapprobation sur la façon dont cette enquête a été menée.
                                   Le moins que l’on puisse dire c’est que Monsieur Cenci ne portait pas beaucoup d’estime à votre Beau-père qu’il considérait comme vaniteux, bavard, affabulateur et en quête de notoriété. S’il se prosterne devant les états de service du Juge Renard jusqu’à lui pardonner toute faute lourde, les faits d’arme de Christian Vellard le laisse de marbre.
                                  Je vous contacte car vous pouvez peut-être m’éclairer sur un point.
                                  J’étudie cette tragédie depuis des années, je n’ai jamais réellement retenu le témoignage de votre Beau-père, non pas parce que je le mets en cause mais d’abord parce que je pensais que la villa de Monsieur Goldstein se trouvait boulevard Juyette donc encore plus bas que le Mas St Barthélémy ( villa de Mme Pascal ) et ensuite parce que ce même Monsieur Goldstein ne confirmait pas entièrement le témoignage de son ami.
                                  Pourriez-vous donc me situer géographiquement cette villa, c’est un élément qui me manque car pour intervenir ici ou là, la précision s’impose.
                                  Je vous en remercie par avance.
                                  Bien cordialement.

                                   


                                • agent orange agent orange 19 août 2013 15:51

                                  Bonjour lanamer

                                  Visiblement vous connaissez bien cette affaire pour citer correctement le nom de mon beau père.
                                  Pour être honnête je ne sais pas où était situé exactement la villa de Jean Claude Goldstein par rapport à « La Chamade », la villa de Mme Marchal (ne l’ayant jamais rencontré) et m’étant rendu à de rares occasions chez Mr Goldstein vers le milieu des années 80, à l’époque où mes parents se sont installés sur la Côte d’Azur.
                                  Ma mémoire est donc plutôt fragmentée et à vrai dire le peu que je connaisse de l’affaire Omar Raddad est un compte rendu oral de mes parents, ne m’y ayant peu intéressé. D’autant plus que je réside en Asie depuis 20 ans et que je me rends à Mougins qu’épisodiquement. Tout cela me semble donc bien lointain.
                                  Seule ma mère pourrait donc éventuellement vous aider à clarifier cet élément, mon beau père étant décédé en mai l’an dernier ainsi que Jean Claude Goldstein il y a quelques années ; ce qui rend aussi impossible d’éclaircir certaines de leurs divergences si elles existent. Encore une fois, je n’ai pas la connaissance exhaustive de cette affaire que vous semblez avoir.
                                  Hélas je ne sais pas si ma mère a envie de remuer le passé, l’affaire Omar Raddad ayant déchainé les passions et pris une tournure troublante lorsque au plus fort de l’affaire, mes parents reçurent une série d’appels anonymes en pleine nuit.
                                  Quel dommage, j’étais à Mougins quelques jours en juillet et suis retourné en Asie depuis. J’aurai pu essayer de convaincre ma mère pour vous rencontrer.
                                  Bien cordialement et bonne chance dans vos recherches.

                                  PS : Habitez vous sur la Côte d’Azur ?


                                • lanamer 21 août 2013 09:35

                                  Bonjour,
                                  Je vous remercie infiniment d’avoir répondu à ma demande.
                                  Je sais que votre Beau-père est décédé le 18 mai 2012 à l’âge de 90 ans, je crois. Je ne souhaite donc pas importuner votre maman, d’abord parce que je pense, sans vouloir lui manquer de respect qu’elle doit être également âgée et que de plus, elle a dû suffisamment être importunée durant la période dont nous parlons.
                                  Je souhaiterais donc simplement, si cela ne porte pas atteinte à sa vie privée qu’elle me donne l’adresse exacte de la maison de Monsieur Glodstein sur le Chemin ou plutôt l’impasse St Barthélémy.
                                  Je vous en serais infiniment reconnaissante.
                                  Dans l’attente de votre réponse, je vous salue cordialement.


                                • agent orange agent orange 23 août 2013 05:59

                                  Bonjour lanamer
                                  Vous êtes manifestement très bien informée.
                                  Si vous souhaitez continuer cette conversation en privé je vous permets de demander mon adresse email à l’équipe d’agoravox.
                                  Bien cordialement


                                • lanamer 24 août 2013 14:01

                                  Bonjour,
                                  Je vous remercie à nouveau pour votre réponse.
                                  J’ai pris contact trois fois avec le site Agora Vox afin qu’il me communique votre adresse mail mais sans succès. Aucune réponse.
                                  Peut-être pouvez-vous faire la démarche inverse en leur demandant la mienne ?.
                                  Bien cordialement.


                                • agent orange agent orange 26 août 2013 20:26

                                  Essayons à nouveau à la rentrée. Ils doivent être encore en vacances et le site sur auto-pilote (?).
                                  Bien cordialement.


                                • lanamer 27 août 2013 08:27

                                  A très bientôt.
                                  Bien à vous.


                                • Bebr 25 septembre 2013 07:25

                                  Bonjour Lanamer ;


                                  Je viens vous titiller un peu sur la personnalité du beau-père de « Agent Orange »  : M. Christian VELARD.
                                  Vos débats ici ont été rapporté et, depuis, je vous trouve bien silencieuse à la lecture (que vous n’avez pas manquée je suis sûr) des éclaircissements apportés sur ce point, par mon directeur d’enquête préféré sur son site web...

                                  Cordialement.

                                • lanamer 28 septembre 2013 15:34

                                  Bonjour,

                                  Un peu de retard, j’étais en déplacemement mais j’ai au moins la décence de vous répondre.

                                  Vous êtes très attendrissant, vous savez !.
                                  Vous êtes dans la posture du petit garçon complètement éberlué parce qu’on n’a pas réagi aux propos « extraordinaires » de son papa, ce héros !.
                                  Vous précisez que les échanges que j’ai tenu avec « agent orange » ont été rapportés ( na ! ) et commentés ( et toc ! ).
                                  J’ai donc souri deux fois.
                                  La première lorsque j’ai pris connaissance de la question posée par Bebr, euh ! pardon poilagratter...sur le site web de Georges Cenci deux jours à peine après la fin de mes contacts avec « agent orange » sur ce site.
                                  C’était tellement cousu de fil blanc que d’ailleurs on ne pouvait plus parler de fil mais de ficelle tant elle était grosse.
                                  La seconde parce que j’étais quasi convaincue que mon silence sur le sujet allait vous intriguer et que je ne me suis pas trompée.

                                  Quant à la réponse de Monsieur Cenci, car tel est votre souci, elle reste sans surprise pour moi car je connaissais son sentiment envers Monsieur Vellard, je l’avais d’ailleurs précisé un peu plus haut sur cette page.
                                  Je ne peux, sur ce cas précis, j’insiste, confirmer ou infirmer ses dires. Je n’ai pas suffisamment d’éléments sur ce témoin ( même si je m’y attele ) et contrairement à votre ami, lorsque je ne sais pas, je n’éprouve aucune gêne à le préciser.
                                  Je ne vais pas, comme il l’a fait, boucher les trous, remplir les vides à l’aide d’incohérences, d’actes manqués et d’approximations.
                                  Cela lui a d’ailleurs valu il me semble le surnom d’« Alain Decaux de la Gendarmerie » tant sa prose a suppléé aux manques.

                                  « Le scandale n’est pas de dire la vérité, c’est de ne pas la dire tout entière, d’y introduire un mensonge par omission qui la laisse intacte au dehors, mais lui ronge, ainsi qu’un cancer, le coeur et les entrailles . » Georges Bernanos

                                  Cordialement


                                • Bebr 28 septembre 2013 17:53

                                  Bonsoir ;


                                  Bien que ma journée fusse chargée aujourd’hui, je vais vous répondre. Je ne voudrais pas que vous pensiez que je sois dans l’attente des directives de Georges pour cela.

                                  Vrai ; tout comme la défense du condamné utilisait jadis le mensonge et comme les vautours d’aujourd’hui usent encore de la ruse ; j’ai utilisé le subterfuge du second pseudonyme pour qu’une réponse aux interrogations de Agent Orange puisse être apportée. C’est de bonne guerre, non ? Enfin ça a au moins le mérite de vous faire rire (jaune ?).

                                  Georges et vous refusez désormais de débattre sur le même support ; chacun campant sur ses positions ; c’est toujours le cas sur le sujet du témoignage de M. Vellard...

                                  J’en suis personnellement attristé. Je suis partisan des débats d’opposition mais pertinents ; force est de constater que celui-ci s’enlise. La lassitude sans doute...

                                  Cordialement.



                                  • lanamer 29 septembre 2013 17:25

                                    Bonjour,

                                    Que vous ayiez utilisé un second pseudonyme ne m’a aucunement dérangée, encore moins fait rire jaune. J’ai même trouvé cela plutot rigolo. Donc, aucune inquiétude là-dessus.

                                    Je voudrais juste revenir sur la suite de votre intervention, plus sombre.
                                    Je pense tout comme vous que la discussion sur un thème donné entre des personnes d’opinions différentes reste un exercice royal.
                                    Je pense également comme vous que lorsqu’on s’éloigne du sujet principal, l’enlisement nous guette mais comment en arrive-t’on là ?

                                    Il y a des années maintenant, j’avais lu un article de Giono qui en son temps avait suivi l’affaire de Lurs.
                                    Il écrivait : « Je ne dis pas que Gaston Dominici n’est pas coupable, je dis qu’on ne m’a pas prouvé qu’il l’était. »
                                    Je vous donne ma parole que lorsque je me suis rendue au tout début sur le site que vous gérez, j’étais exactement dans cet état d’esprit.
                                    Je n’avais encore aucune opinion tranchée sur la culpabilité ou l’innocence d’Omar Raddad. Je me souviens d’ailleurs vous l’avoir dit.
                                    J’avais déjà beaucoup étudié cette histoire, certains éléments du dossier me déplaisaient mais cela n’avait pas encore pris la forme d’une certitude. Et comme il vaut mieux tenter de sauver un coupable que de condamner un innocent...

                                    Et puis ma route, si j’ose dire, a croisé celle de Georges Cenci.
                                    Au début ( peut-être parce que je suis issue d’un milieu militaire, ainsi que je l’avais également confié ) j’ai eu la tentation de me laisser aller et d’oublier certains éléments dérangeant, de ne pas remettre en question de réelles interrogations sur la façon dont l’enquête avait été menée. En quelque sorte de me laisser aller à une certaine paresse intellectuelle.
                                    Certaines des réponses apportées à des intervenants mais aussi, ou surtout, la façon dont il les formulait, ont commencé de façon insidieuse à semer le doute dans mon esprit.
                                    Petit à petit, les contours de sa personnalité me sont apparus moins nets, plus complexes et j’ai commencé à comprendre que l’hypersusceptibilité de l’homme cachait indéniablement les failles de ce qui aurait pu être et n’a pas été dans ce dossier.

                                    A défaut de le servir, ce site qui pour moi ( et certainement aussi pour d’autres ) allait être porteur de toutes les réponses s’est vite avéré être l’illustration flagrante d’un homme en mal de reconnaissance, pétri de doutes ( il ne pourra jamais l’admettre ) mais paradoxalement également d’orgueil, qui ne demande qu’à être rassuré par des flagorneurs séduits par sa prose.

                                    En aucun cas on ne nous a prouvé de façon flagrante, que Raddad était coupable et c’est bien Georges Cenci qui a obtenu ce résultat en opposition totale à ce qu’il souhaitait faire sur ce support.
                                    Je ne campe pas sur mes positions pour camper sur mes positions et oui, j’étais prête à entendre les réponses apportées à condition qu’elles soient percutantes et surtout indiscutables.
                                    Seulement voilà, la confiance est comme l’âme ; une fois partie elle ne revient jamais.

                                    Je vous donne juste un petit exemple pour illustrer mon propos. On ne peut ici tout évoquer, c’est sur son site qu’il aurait fallu le faire...et cela aurait été formidable.
                                    Si je demande à Georges Cenci : « pourquoi avoir procédé à la destruction de la pellicule ? »
                                    Réponse : « parce qu’elle n’était pas utile à la manifestation de la vérité ».
                                    O.K, ça je peux l’entendre, aucun problème.
                                    Si j’ajoute : « pourquoi dans ce cas ne pas l’avoir remis à la famille ou ne pas l’avoir montrée aux deux parties ce qui aurait définitivement levé le doute ».
                                    Réponse : ( ? )

                                    Pour moi, une erreur ne devient une faute que lorsqu’on ne veut pas en démordre et une opinion qui se promène sans moyen visible de transport, ça devient un préjugé et les préjugés...
                                    Vous savez, rien n’exige plus d’effort de réflexion que l’argumentation destinée à justifier la non-réflexion.
                                    D’où, à mon sens le désir de création de ce site web ( soit dit en passant, et sans flagornerie aucune pour le coup, très bien construit ).
                                    Ne pas avoir à se justifier est un luxe que l’on obtient sur l’excellence du résultat.

                                    Vous avez refusé de disserter sur la phrase que Georges Cenci a prononcée et que j’avais relevée au mois d’août.
                                    Elle était lourde de sens cette phrase, elle en disait long, peut-être d’ailleurs est-ce pour cela qu’il vous fût impossible de la commenter, peut-être d’ailleurs est-ce pour cela que l’homme parait suspect ?.

                                    Bien cordialement


                                  • Bebr 30 septembre 2013 06:53

                                    Bonjour Lanamer ;


                                    Vous me croirez si vous voulez, mais je découvre ce matin vos différents commentaires du mois d’Août !
                                    Comme vous je pense ; je reçois une alerte lorsqu’un commentaire est posté ici et cela doit également être le cas pour plusieurs commentaires de la même personne : 1 seule alerte ! Du coup, rentrant de vacances, j’ai lu votre DERNIER commentaire (le troisième d’affilé puisque vous « monologuiez ») ; celui qui commence par : « Je souhaitais également préciser deux ou trois petits points élémentaires : Georges Cenci est, si je ne m’abuse, Délégué du Procureur de la République. » Le premier que vous évoquez est passé à la trappe ! (Je gère plusieurs sites web et les retours de vacances sont parfois difficiles...)
                                    Donc loin de moi l’idée de « refuser » de vous répondre. Je vais m’y atteler ce matin.

                                    Analyser la phrase de Georges : « Dis-moi qui te défends je te dirai qui tu es ! », c’est me demander de faire sa psychanalyse. J’ai bien peur, non seulement de ne pas en avoir les compétences, mais également d’avoir trop de sentiments pour le personnage. Pour reprendre votre petite pique (et c’est de bonne guerre) du 28 septembre sur la relation métaphorique « père-fils » de notre relation ; sachez que j’ai la chance d’avoir encore mon propre Papa dont je suis très fier ; mais l’idée d’en avoir un second de la trempe de Georges ne m’aurait pas déplu.
                                    Un homme honnête, rigoureux, bien élevé, avec un sens certain du devoir et bien droit dans ses bottes... ...Ce que d’autres appellent « entêté ». Je l’ai toujours connu ainsi et ce bien avant le mois de juin 1991, comme je l’ai souvent répété.
                                    Un homme qui ; je pense ; a toujours en travers de la gorge d’avoir été contraint par son devoir de réserve, de garder le silence sur le dossier en cours d’instruction, alors que d’autres ne se privaient pas de médiatiser à outrance ce même dossier dont ils ignoraient encore tout en ce trop calme été 1991.

                                    De vous à moi, des fautes de frappe de sténo-dactylo dans les dossiers d’instruction, est-ce si rare ? Celle-ci portait sur un chiffre, une date. Elle aurait pu s’opérer sur un accord de participe-passé....
                                    Des destructions de photos sur décision du juge d’instruction en lieu et place d’une remise à la famille est-ce une maladresse ? (votre interrogation : « pourquoi dans ce cas ne pas l’avoir remis à la famille ou ne pas l’avoir montrée aux deux parties ce qui aurait définitivement levé le doute ») Comme vous, j’ignore tout de ces photos, si ce n’est qu’elles ne contenaient rien qui ait un rapport avec le meurtre de sa propriétaire. Motif de leur élimination. Nous n’en saurons pas plus, ni vous, ni moi. Maintenant, j’ai l’imagination fertile ; beaucoup pensent « trop » fertile, ce qui ne va pas sans m’apporter quelque quolibet dans des disciplines autres que la justice. Loin de moi surtout l’idée de salir la défunte Madame Marchal et son fils, d’autres s’en sont très bien chargés, mais extrapolons : et si sur ces photos Madame Marchal n’était pas à son avantage ? (dénudée au bord de sa piscine par exemple, et je reste gracieux) Pensez-vous encore qu’il aurait fallu les remettre à sa famille ou les montrer à la défense ?

                                    Voyez-vous, afin de vous répondre, j’en arrive à imiter les fervents défenseurs d’Omar Raddad. Quitter le cœur du dossier pour aller au superflu. Souvent le détail fait la différence. Parfois il innocente.
                                    Croyez-vous que pendant toute l’instruction du dossier, face à une cohorte de magistrats et autant de juridictions ; s’il y avait eu le moindre doute sur l’impartialité de l’enquête, il aurait été passé sous silence ?

                                    Cordialement.

                                  • lanamer 30 septembre 2013 17:22

                                    Bonjour,

                                    Vous êtes un brin insolent mais ça ne me déplait pas. Je suis juste un peu contrariée d’apprendre que le seul fait de me répondre signifie pour vous aller au superflu et donc attristée de vous imposer un tel exercice.
                                    Cependant pour atteindre la vérité, ne convient-il pas d’abord de tout déblayer, d’éliminer le superflu justement.
                                    Mais je sais que trop d’exemples, trop de détails énervent toujours un discours.
                                    Pourtant quand rien n’a de sens, chaque détail prend alors de la valeur. La science des détails est d’ailleurs une partie essentielle au bon raisonnement.
                                    De plus, lorsque des éléments, même anodins reviennent régulièrement dans une enquête, il faut toujours les retenir parce qu’ils dissimulent à coup sûr une signification profonde.
                                    Je sais aussi, ne vous inquiétez pas, que c’est la sélection des détails et non leur nombre qui donne à une histoire sa vérité.
                                    Ainsi, vous pouvez chercher, je n’ai jamais mais alors jamais parlé ici ou ailleurs de la fameuse faute d’orthographe qui, pour les uns, était incompréhensible de la part d’une femme de haut rang, pour les autres impossible à commettre pour qui s’adonne aux mots croisés car pour moi, cette faute sur le participe passé, n’importe qui peut la commettre.
                                    J’ai d’ailleurs été plus que surprise qu’elle prenne une telle ampleur.
                                    Pour en revenir cependant à ces fameuses photos :
                                    11 tirages : diverses vues de La Chamade et sur 2 d’entre elles, deux femmes d’une cinquantaine d’années, Mme Francine Pascal ( je la croyais bien plus âgée à l’époque ) et Mme Colette Koster.
                                    Telles sont les précisions apportées par Georges Cenci sur le site que vous gérez et qu’évidemment nul ne pourra plus jamais vérifier.
                                    « Cette saisie n’étant plus nécessaire, nous procédons ce jour 09 août 1991 à 13 heures à leur complète destruction ainsi qu’à celle de la pelliculle. Nous appliquons donc, à la demande du Juge Renard, l’alinéa 3 de l’article 97 du Code de procédure pénal.
                                    Avec l’accord du Juge d’instruction, l’officier de Police ne maintient que la saisie des objets et documents utiles à la manifestation de la vérité. » Georges Cenci
                                    Il n’est précisé nulle part que cela implique une destruction.
                                    Heureusement qu’il ne s’agissait pas d’un Picasso... !!!
                                    Et puisqu’elles ne présentaient aucun intérêt pour l’enquête ni aucune atteinte à la mémoire de Mme Marchal, je me répète, pourquoi ne pas les avoir restituées à Christian Veilleux ?
                                    Récupérer les clichés appartenant à une maman disparue dans des circonstances aussi effroyables ne m’apparait pas être une démarche déplacée.
                                    Pourquoi détruire ce qui n’a pas d’intérêt ?
                                    Accordez-moi le fait que l’on puisse s’interroger , est-ce excessif, exagéré, superflu de le faire ?

                                    Comme on a coutume de le dire, une vie est faite de détails mais un détail peut changer une vie.

                                    Cordialement.


                                  • Bebr 30 septembre 2013 18:27

                                    Bonsoir ;


                                    La philosophie, surtout lorsqu’elle est appliquée à un sujet aussi sensible que la justice, je m’assois dessus. Oui, comme vous le voyez, vos réponses insupportent de plus en plus.
                                    En effet, j’ai parfois l’impression que sous de belles tournures de phrase vous cherchez à m’enfumer ; vous feintez de ne pas me suivre...

                                    Je ne faisais pas ; dans mon message précédent ; allusion aux fautes d’orthographe dont était coutumière du fait Mme Marchal dans ses mots fléchés notamment, mais de la faute de frappe de la sténo-dactylo qui a rédigé le rapport d’autopsie... Je croyais pourtant être clair dans ma réponse....
                                    Je persiste, ce point n’est qu’un détail de plus pour détourner l’attention et Georges s’en est expliqué : « Avec le recul du temps, je confirme qu’il aurait été préférable de maintenir la saisie mais, qui se doutait à ce moment-là de l’ampleur médiatique de ce dossier ? »

                                    Quand à votre poésie et reprise de dictons de tout acabit ; ils sont loin de m’impressionner et de m’éloigner de la réalité des faits.

                                    Bonne soirée.


                                  • lanamer 30 septembre 2013 19:44

                                    Je viens de me relire pour comprendre à quel moment je vous avais agressé.

                                    Loin de moi l’ intention de vous piéger. Je cherchais simplement des réponses.
                                    Vous n’êtes pas mis en cause.
                                    Quant à ma façon d’écrire, pardonnez-moi, je lis tout et tout le temps, ai une excellente mémoire et cela m’influence certainement. Je vais me surveiller.

                                    Il est souhaitable que nous en restions là, la vulgarité n’est pas un chemin sur lequel je m’aventure habituellement.
                                    Vous ne pourriez que gagner et je déteste perdre.

                                    Je vous souhaite une bonne soirée.

                                     


                                  • Marie 3 décembre 2013 15:28

                                    Bonjour lanamer,

                                    Avec une poignée d’amis nous attendons avec impatience la reprise de vos interventions et avons été déçus et surpris que vous ripostiez à ce monsieur par le silence.
                                    Nous aussi avons étudié cette affaire et ce qui nous plaisait chez vous c’était que vous ayiez fait abstraction de tout ce qui avait pollué l’histoire c’est à dire les détectives foireux les témoignages douteux les rebondissements fantaisistes pour ne vous occuper que de l’enquête propre , de ses nombreuses failles.Vous défendez votre conviction avec logique et ce qui ne gâte rien avec une façon d’écrire nette précise et brillante.C’était un régal et nous en sommes privés.Nous vous suivions aussi sur le site de monsieur cenci.Pouvez-vous demander à agoravox de vous fournir mon adresse mail afin que nous puissions dialoguer en privé.Merci et ne baissez pas les bras


                                  • Arnaud 30 décembre 2013 18:42

                                    Bonsoir lanamer,

                                    Je viens de passer tout un moment sur le site du flic qui a mené l’enquête. D’après lui la presse a joué un sale rôle dans cette histoire. Elle aurait tenté de faire basculer le verdict en faveur de Raddad. Ça fait un moment que je vous suis sur son site, sur celui-ci et sur d’autres.VOus semblez bien connaitre l’histoire c’est pour ça que je voudrais connaitre votre avis.Est-que vous êtes d’accord avec lui pour une fois ? Ou est-ce que comme d’habitude vous êtes d’un autre avis.MERCI

                                    • lanamer 7 janvier 2014 14:53

                                      Bonjour Arnaud ;

                                      Je vous remercie infiniment de l’intérêt que vous portez à mes commentaires et suis touchée de voir que mon avis vous intéresse.
                                      Avant de confier mon point de vue sur le sujet, je voudrais cependant préciser deux ou trois points.
                                      Contrairement à ce que pensent et ce que souhaitent certains pour eux-mêmes, je n’ai nulle ambition de reconnaissance, aucune aspiration à percer sur la scène médiatique, je dirais même que cela va à l’encontre de tous mes souhaits.
                                      J’adore mon métier, je l’exerce avec passion mais lorsqu’une cause me semble estimable, je m’autorise à la défendre. Pas parce-qu’elle est tendance ou rendue populaire grâce aux médias.
                                      Je ne souhaite pas non plus que mes commentaires fassent autorité, je veux juste, et j’espère que vous le concevez ainsi, qu’ils obligent certaines personnes à apporter des réponses cohérentes, honnêtes sur les manquements que soulèvent ce dossier.
                                      La partialité, l’arbitraire, les abus sont pour moi des notions scélérates.
                                      On ne les pointe pas du doigt par désir de fouler aux pieds les institutions, c’est grotesque de penser cela, mais simplement parce que certains d’entre nous sont ainsi faits !
                                      Nous ne sommes pas obligés d’accepter béatement un verdict. Même si celui-ci de par la loi se veut acquis, nous avons encore le droit de ne pas le valider au moins dans nos têtes.
                                      Heureusement d’ailleurs car certains justiciables accusés à tort ont, grâce à l’action de personnes estomaquées par les irrégularités d’une affaire, pu être innocentés et recouvrer la liberté.
                                      Il ne s’agit pas non plus ici de dire que tout individu inquiété est innocent, bien sûr que non ! Que de stupidités peut on lire !.
                                      Comme vous l’avez constaté, pour certains, s’interroger sur une décision de justice équivaut à détester les institutions. C’est vrai que dans cette histoire, nous ne sommes plus à un raccourci près !
                                      Mais alors, lorsque la justice revient sur une décision et innocente un homme ( Dills, par exemple ) comment font-ils ?.
                                      Eux, si respectueux de l’institution qu’ils servent, que retiennent-ils ?. Le premier ou le dernier verdict rendu ?. Car, selon leur raisonnement, ils ne peuvent plus se prononcer sans aller contre cette même institution puisqu’elle a dit tout puis son contraire !.
                                      Aberrant et pitoyable.
                                      Mais revenons au débat.
                                      Pour y participer, il faut avoir tout lu, à charge et à décharge, croiser les informations, vérifier les dates, faire la part de l’extravagant et du crédible.
                                      C’est ce que je m’efforce de faire depuis des années et c’est ainsi que vous connaissez mon sentiment sur les deux détectives farfelus, sur les témoignages ridicules de Mme Clark ou de Mimoun Barkani et sur bien d’autres absurdités.
                                      Je pense également normal que Messieurs Rouart, Dechavane aient été attaqués en diffamation par la famille Marchal car on ne peut accuser sans preuve.
                                      Cependant, interroger la famille aurait peut-être pu mettre les enquêteurs sur des chemins inatendus. Peut-être.
                                      Parlons de la presse.
                                      Pour Georges Cenci elle est, avec ceux qui la lisent, à l’origine de tous les maux et pourtant...
                                      Au tout début de l’enquête, elle a été bien arrangeante cette presse.
                                      Eve Livet, dans son livre « l’Affaire Omar, mensonges et vérités »précise, je cite : « il faudrait être aveugle pour ne pas voir à la lecture de la majorité des articles de presse que l’accusation et les enquêteurs ont fait le choix de la médiatisation bien avant que Me Leclerc n’intervienne dans le dossier ». Elle ajoute : « On se demande QUI a laissé fuiter des éléments relevant du secret de l’instruction ». Elle poursuit en précisant que « les enquêteurs donnèrent aux jouralistes leur propre appréciation du jour de la mort, de la durée de l’agonie et des derniers gestes de Mme Marchal ».
                                      Mais, Arnaud, le livre de cette journaliste chevronnée, qui a demandé un travail de recherches et de vérifications collossal, est qualifié par certains d’opportuniste.
                                      Pourtant, ces articles existent, vous pouvez consulter les archives de Nice-Matin, Paris-Match ou d’autres encore, relever les dates et les rapprocher du déroulement de cette affaire.
                                      Ils ne sont pas le fruit de l’imagination d’Eve Livet. Elle n’a d’aiileurs jamais été démentie ou attaquée en justice pour fausses déclarations ou diffamation.

                                      Mais, je vous propose de faire mieux : vous servir, par exemple des propos de ceux-là même qui ont oeuvrés dans cette affaire en vous disant qu’ils ne seront pas assez déments pour se contredire eux-mêmes. Et l’exercice est aisé, vous allez voir.

                                      Quand on peut lire dans la presse que bruler la pellicule trouvée chez Mme Marchal est une irrégularité, le directeur d’enquête lui-même, interrogé devant La Chamade pour l’émission « Faites entrer l’accusé » reconnait qu’il aurait peut-être dû la remettre à la famille. Montrer les photos aux deux parties auraient presque été mieux, non ?.

                                      Quand la presse dit que l’enquête a été incomplète et que la famille aurait dû être interrogée, ce qui est systématiquement fait lors d’une enquête classique, Monsieur Cenci, lors de cette même émission va confier : « De la famille, je crois que nous n’avons interrogé que le fils. Nous avons entendu les amis, les voisins qui nous ont informés des habitudes, de la situation de Mme Marchal et c’est tout. Pourquoi aurions-nous interrogé la famiile, ils n’étaient pas témoins occulaires. » La famille aurait peut-être pu apporter quelques précisions sur la vie privée de la victime...

                                      Quand la presse parle de relents racistes lors du procès, Me Leclerc, avocat de la famille Marchal, reconnait lui-même que certaines phrases prononcées lors du procès par le président Djian étaient surement regrettables mais, et il a raison, ce n’était pas à lui de les relever.

                                      Quand la presse parle d’a-priori chez les enquêteurs, on peut effectivement se poser des questions, j’espère que nous en avons le droit, en lisant quelques années plus tard sur le site du directeur d’enquête de l’époque, cette phrase : « Dis-moi qui te défends, je te dirais qui tu es ». Drôle d’état d’esprit.
                                      Etc, etc...

                                      Vous voyez, tout cela, vous pouvez le contater par vous-même, en lisant ou en écoutant certains acteurs de l’affaire.
                                      Pour ce qui me concerne je n’ai nul besoin de maître à penser, je vérifie chaque information autant que je le peux, même si ce n’est pas mon métier. Je garde mon esprit critique et mon indépendance de raisonnement.

                                      Georges Cenci, si acerbe sur le livre d’Eve Livet a pourtant son livre de chevet : « Affaire Raddad, le vrai coupable » et encense son auteur, Guy Hugnet.
                                       Normal ! il va dans son sens et là...on ne parle plus de livre opportuniste mais d’un chef-d’oeuvre.

                                      Je me bats, ou comme diraient certains, je fais partie des gens qui « se dépensent comme des agités » car comme disait Douglas Macarthur : « C’est une erreur fatale d’entrer en guerre sans la volonté de gagner ».
                                      Guy Hugnet s’est pourtant plus employé à dresser le portrait de Vergès, Rouart ou Moreau qu’autre chose mais comme ils sont les bêtes noires de Mr cenci, cela suffira.
                                      Leurs déductions ou interventions respectives sont il est vrai bien légères et si facilement démontables que tout le monde s’en contrefiche.
                                      Mais peu importe, cela fait un livre....brillant !
                                      Pour en juger, je ne citerais qu’un petit échantillon qui aurait pu faire de Mr Hugnet le comique de la classe.
                                      Reprenant l’enquête, boiteuse, de Moreau, il rappelle que ce dernier avait mentionné la dispatrition d’un téléviseur et d’un magnétoscope de la Chamade. Ni le fils, ni les gendarmes ne l’ont confirmée.
                                      Hugnet de conclure : « Difficile de croire que l’on s’acharne sur quelqu’un de cette façon pour un magnétoscope et un téléviseur ».
                                      Mais pour trois mille francs, monsieur Hugnet, c’est possible ?!.

                                      Si ces propos étriqués sont fulgurants, si ces constatations à l’emporte pièce font un livre de référence, tant mieux !

                                      Mais qu’on me laisse décider seule et porter mes réflexions de façon indépendante sans m’opposer, à travers des réponses adressées à d’autres animosité et intolérance.
                                      La haine n’étant qu’une défaite de l’imagination, je conclurais en citant Albert Einstein :

                                      « Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique, ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau. Une moelle épinière leur suffirait amplement ».

                                      Merci à vous Arnaud.


                                      • Arnaud 9 janvier 2014 17:52

                                        Super sympa d’avoir répondu à mon message. Comme d’habitude réponse passionnante et passionnée.La logique implacable et sans agressivité , c’est tout à votre honneur.

                                        Vous avez du bûcher le sujet depuis longtemps , c’est ce que je vais continuer à faire moi aussi . C’est une histoire curieuse .Je n’arrive pas à croire que pour 3000 francs comme vous dites on puisse faire un truc pareil.
                                        En tout cas merci de m’avoir donné votre point de vue


                                      • Fabien 15 avril 2014 00:05

                                        Bonsoir lanamer,


                                        J’apprcie votre philosophie de dbat et d’indpendance, tant sur la mme longueur d’onde.

                                        tes-vous d’accord pour dire que si Mme Marchal est l’auteur des lettres de sang, alors M. Raddad est probablement le coupable ?

                                        A partir de l, quelle est votre position personnelle concernant
                                        - les expertises en criture
                                        - le blocage de la porte
                                        - les traces de sang releves de la scne de crime et le cheminement suppos de Mme Marchal par M. Cenci partir de ces traces ?

                                        Au surplus, quelle hypothse vous semble la plus probable pour expliquer ce meurtre atroce ?

                                        Au plaisir de vous lire.

                                        Fabien

                                        • lanamer 17 avril 2014 15:50

                                          Bonjour Fabien,

                                          Vous l’avez compris, je ne partage pas plus les convictions de Monsieur Cenci que les méthodes qui l’ont conduites à ses certitudes.
                                          C’est manifestement l’enquête qui a scellé le sort de Monsieur Raddad.
                                          Tout ce qui a été collecté est clairement incomplet.
                                          Des expertises scientifiques sèrieuses et des données médico-légales objectives font cruellement défaut dans cette affaire.

                                          A mon sens, Madame Marchal n’est pas l’auteure de ces messages.
                                          D’abord parcequ’il y a une antilogie certaine entre la netteté du tracé et la gravité des blessures hémorragiques dont elle faisait alors l’objet.
                                          Ensuite,parcequ’évidemment la façon dont les écrits ont été réalisés dans cette cave funeste auraient dû tamiser les conclusions des experts graphologues.
                                          Ces derniers auraient dû avoir l’obligation de se tenir à l’abri de tous préjugés et surtout d’éviter de déduire leurs propres conclusions des éléments collectés dans le dossier d’instruction.

                                          Sur le site « police scientifique.com » il est précisé ( et je suis en total accord avec ce qu est écrit car c’est une question de bon sens ) que « dans cette affaire, de nombreux facteurs ayant pu modifier l’écriture sont réunis.
                                          L’utilisation d’un ou plusieurs doigts, les blessures, les ositions inconfortables du corps sont des éléments peu ou jamais étudiés en sciences forensiques.
                                          Des études récentes ont d’ailleurs démontré que les positions inconfortables du scripteur augmantaient la variabilité de l’écriture et donc...le risque d’erreur ! »

                                          Sur le blocage de la porte, il y atellement à dire que je ne sais par où commencer.
                                          C’est une question primordiale, nous le savons.
                                          Retenons que d’après les premiers témoignages des gendarmes Liedtke et Teulière (le jour de la découverte du corps, donc ) il n’est point question de chevron.
                                          Cette apparition soudaine quelque temps plus tard pose question.
                                          Dans son livre « l’Affaire Omar, mensonges et vérités » Eve Livet écrit : « lors de la reconstitution de février 1992, Liedtke et Teulière avaient été priés de sortir à l’extérieur de la cave. De l’autre côté de la porte, les gendarmes s’affairaient pour replacer le chevron, barre de fer galvanisée et lit pliant tels qu’ils avaient imaginés le dispositif et non pas, comme le fit écrire le juge Renard dans le procès verbal »tels qu’ils ont été découverts le 24 juin 1991« .
                                          C’est une différence de taille et il y aurait encore beaucoup de choses à ajouter car finalement PERSONNE n’a vu le blocage d’origine et en février 1992 aucune étude scientifique approfondie par un expert en mécanique ou en matériau n’a été réalisée.
                                          Sur le site »Police scientifique.com« il est d’ailleurs précisé que cela aurait pu apporter une réponse plus fiable aux jurés.

                                          Pour ce qui concerne les traces de sang, Eve Livet qui a procédé à l’analyse de l’intégralité des 6 volmes du dosier à la cour d’assises de Nice et qui a rencontré magistrats, procureur, témoins et experts précise que : »lorsque Maîtres Baudoux et Girard pénétrèrent pour la première fois ce 18 février 1992 dans la cave du crime, on avait effacé du sol de l’entrée et de la chaufferie les flaques de sang les plus importantes.
                                          La comparaison entre les photos prises lors de ce transport sur les lieux avec celles des 24 et 26 juin 1991 le prouve."
                                          Il faut d’ailleurs savoir que les clefs de la cave n’ont jamais été saisies après le crime mais le 1er août , lors d’une perquisition destinée justement à faire l’inventaire des clefs de la maison. Ce qui revenait à dire que pendant plus d’un mois, n’importe qui empruntant une de ces clefs avait pu pénétrer dans la cve et faire en toute tranquillité ce qu’il avait voulu.
                                           Voilà ce qu’a pu constater Madame Livet dont les propos retranscrits ici n’ont jamais fait l’objet d’aucune poursuite.
                                          Et l’on pourrait cintinuer ainsi longtemps, très longtemps.
                                          Alors, vous me demandez quelle hypothèse me semble la plus probable pour expliquer ce meutre atroce.

                                          Pas plus que Monsieur Cenci, je ne me trouvais dans cette cave le jour et à l’heure du crime mais plus que Monsieur Cenci je me méfie des évidences et des raccourcis hasardeux.
                                          Nombre de pénalistes présents à l’audience ont reconnu que la défense d’Omar Raddad n’avait pas été à la hauteur et ne connaissait pas le dossier.
                                          A partir de là, il fût facile à l’accusation de se saisir de données approximatives et même quelquefois fantaisistes sans crainte d’être repriss de volée.

                                          Pour moi, et depuis longtemps, il y a un point qui mériterait d’être creusé.
                                          J’ai cherché, fouillé des dizaines de documents et j’ai fini par trouver quelque chose qui pouvait être intéressant sur ce qui me tracassait.

                                          Lorsqu’Eve Livet a lu et relu le dossier d’instruction, elle s’est rendue compte que toutes les pièces du sous-sol y étaient décrites, sauf une : la cave à vin.
                                          Aucun élément, aucune photo et lors du transport sur les lieux, cette pièce n’a été examinée par personne.
                                          Elle a interrogé le juge, le procureur adjoint, les avocats, Raddad lui-même, personne ne se souvient y être entré et ne peut la décrire.
                                          Le 07 août 1991, un maçon a été interrogé par les gendarmes et cela a fait l’ojet d’un procès verbal.
                                          Cet homme a précisé qu’en 1989, il avait fait des aérations dans la cave à vin, qui donne sous le parking ( ce même parking étant sur piliers ).
                                          Puis, en 1990, il a rouvert 2 des fenêtres qui avaient été bouchées lors de la première intervention, pour assurer une meilleure aération de la cave.
                                          Madame Livet a raison : il aurait été interessant de connaitre la taille de ces fenêtres...

                                          A bientôt Fabien


                                        • Fabien 23 avril 2014 00:29

                                          Bonsoir Lana


                                          Il est évident qu’il manque des preuves formelles ou plutôt scientifiques dans ce dossier. D’ailleurs sinon , nous ne serions pas là à parler de cette affaire. Est-ce la faute à pas de chance ou à une enquête bâclée ? Peut-être n’y avait-il vraiment pas de traces scientifiques exploitables, peut-être ont-elles été mal cherchées car tout semblait évident et suffisant dés le départ ? Nous ne la saurons jamais mais cela ne suffit évidemment pas à conclure à l’innocence. Tout juste à envisager cette possibilité.

                                          Pourquoi mes trois questions ? 
                                          Il me semble que l’on ne peut guère envisager que trois possibilités :
                                          1) M. Raddad est coupable et a été dénoncé par Mme Marchal (thèse de l’accusation)
                                          2) le véritable meurtrier est l’auteur des inscriptions pour accuser M. Raddad (thèse Vergés, Girard, Baudoux)
                                          3) les inscriptions sont de Mme Marchal mais elle s’est trompée de meurtrier (thèse Guidicelli)

                                          A partir de là, il me semble que la troisième hypothèse est très peu probable. Auquel cas il ne resterait alors que les deux premières hypothèses. Il est donc évident que si l’on définit que Mme Marchal est ou non l’auteur des lettres de sang, on défini alors que M. Raddad est ou non coupable.

                                          - les écritures

                                          Qu’est-ce qui vous permet de conclure (je veux dire sur quelle base scientifique car c’est primordial) contre l’avis des experts médicaux du dossier que Mme Marchal ne pouvait avec ses blessures avoir réalisés ses écritures ? Qu’est-ce qui aurait alors poussé ces experts à conclure ainsi si c’est impossible (influence, pression, soudoyage...) ?
                                          Concernant les expertises en écriture, j’ai consulté les rapport Giesner et Buisson-debar et je cherche à consulter les rapports Gauthier et Dumont pour me faire une idée complète. Toujours est-il que si je comprend bien vos arguments et les explications du site police-scientifique, je constate aussi que les remarques faites par Mme Buisson-Debar sur les caractéristiques des lettres notamment E, R, O, M sont assez limpides et convaincante. Je vois à la lecture de ce rapport qu’il ne s’agit pas tant de la forme des lettres qui est analysée mais de leur schéma de construction qui me semble pouvoir être indépendant des conditions d’écriture.

                                          - le blocage de la porte
                                          A titre personnel je ne remet pas en cause le schema de l’accusation qui me semble démontré par les traces sur le chevron et la barre mais je suis persuadé qu’il est possible de réaliser ce système en sortant (quitte à s’y reprendre à plusieurs fois). En tout état de cause, je trouve qu’il est absurde de conclure que parce que les avocats de M. Raddad n’ont pas réussi à le faire dans la reconstitution, cela est impossible. Je ne comprends pas pourquoi les enquêteurs et surtout ses avocats n’ont pas demandé d’études sur la question à des scientifiques.

                                          - les traces dans la cave
                                          Je vais essayer de détailler les photos et les explications par moi-même pour me faire une idée plus précise mais d’après M. Cenci, il existe des traces d’un déplacement de Mme Marchal dans la cave (empreinte de mains au sol et autres traces qu’il faudrait que je reprenne pour vous les détailler et les analyser.pebsez-vous que les gendarmes ont trafiqué la scène de crime ou distordu les éléments s’y trouvant pour entrer dans leur schéma ? Quel serait leur intérêt ?

                                          Concernant la cave à vin, c’est drôle comme histoire et en même temps symptomatique de ce dossier. Toujours est-il que si ces fenêtres existantes et sont suffisantes pour un passage d’homme l’hypothèse du barricadage de Mme Marchal tout comme l’hypothèse de la machination n’ont plus de sens car alors pourquoi bloquer la porte ?

                                          Aussi, en l’état des éléments que j’ai l’hypothèse Omar Raddad me semble la plus probable (sans certitudes donc) même si la machination me semble possible sur l’hypothèse suivante d’un meurtre par un familier de Mme Marchal que l’on nommera x. Ce dimanche 23 juin x arrive à Mougins vers 12h00 pour voir Mme Marchal et lui demander par exemple une grosse somme d’argent pour faire face à une complication. En montant le chemin st Bathelemy il aperçoit Omar Raddad quitter le Mas SaintBarthélemy. Sur le coup il s’étonne juste de le voir travailler un dimanche mais n’y prête pas plus attention.
                                          Il arrive à la chamade et sonne. Mme Marchal lui ouvre le portail et va l’accueillir dans la cour. Après les bonjours Mme Marchal explique qu’elle n’a guère le temps de discuter mais propose pour gagner du temps et maintenant qu’ils sont dehors à discuter 10 minutes tout en se faisant aider par x pour la remise en fonctionnement du nettoyage de la piscine ou tout autre tâche nécessitant de se rendre à la cave. Ils descendent, s’affairent et commence à discuter. Mme Marchal refuse le prêt d’argent et s’emporte de cette demande. Les mots sont sévères et font mouche. X s’emporte attrape un chevron et frappe. Il sort un couteau qu’il a toujours sur lui et frappe aussi. Quand il revient à la raison il est trop tard. Mme Marchal agonise. Qu’est je fait se dit-il ? Cela va me retomber dessus. Je n’ai pas d’alibi et un mobile. Ah moins que je fasse accuser quelqu’un d’autre mais qui ? Tiens mais pourquoi pas Omar ? Après tout il aurait pu passer ce matin ou ce midi et se disputer avec Mme Marchal pour ses demandes d’avances.
                                          Comment l’accusé ? En écrivant un message accusateur avec le sang de Mme Marchal pardi. La porte de la cave à vin est parfaite pour cela. Par contre pour avoir le sang il faut que je la transporte la-bas. Il faut que je laisse des traces crédibles de déplacement pour renforcer cela. Allez j’écris Omar m’a tué. Attention si je ceux que l’on croit à la mise en scène, il faut que j’imite son écriture. Je vais m’appliquer mais tiens, il faut que j’écrive pas trop haut pour donner le change. Voilà c’est parfait. Mince l’écriture est trop propre trop nette, on ne croira pas à la thèse de Mme Marchal mourante. Sauf si je refais ce message à un autre endroit mais avec une écriture plus descendante, moins clairs avec des empruntes de mains bref un message agonisant tout en respectant toujours l’écriture. Voilà je vais laisser Mme Marchal ici, on croira qu’elle s’est éteinte juste après ce message. Mais après tout la gendarmerie ne va t elle pas suspecter la machination ? Sauf si Mme Marchal est enfermée de l’intérieur... Comme je pourrais faire ? Tiens je pourrais bloquer la porte avec cette barre de fer en appuis sur le chevron et en m’aidant de ce rouleau de ficelle. Voilà c’est fait. Avant de partir j’ai bien vérifié ne pas avoir laissé de traces sauf celles volontaires pour faire croire au déplacement de Mme Marchal. J’essaie bien mes chaussures pour ne pas mettre de sang à l’extérieur. J’essaie aussi le pommeau de la porte pour montrer que le coupable n’avait pas de sang sur les mains. Avant de partir je vais juste rapidement prendre l’argent dans le sac pour renforcer la thèse Raddad et attirer sur un mobile possible le concernant. Enfin j’attrape une clé du portail et je pars avec. De toute il n’y en a pas d’inventaires ...


                                          Bref si cette hypothèse est possible, elle me semble moins crédible car avec des incohérences et surtout avec un meurtrier incroyable pour penser à tout ce qu’il aurait fait.
                                          Qu’en pensez-vous ?

                                          À bientôt

                                          Fabien




                                          • lanamer 19 juin 2014 11:52

                                            Bonjour, 


                                            Je m’adresse à tous ceux avec lesquels je converse ici, ailleurs et en privé juste pour une petite remarque.
                                            Il y a quelques temps, une dame se demandait sur le site de Georges Cenci comment une femme martyrisée et de l’âge de Ghislaine Marchal avait pu écrire les messages sanglants sans s’appuyer au sol ou aux murs.
                                            Il lui a été fait pour réponse qu’un collège d’experts en avait conclu ainsi et donc que c’était bien elle qui avait écrit, aucun doute là-dessus !.
                                            Je ne sais si cette réponse a donné satisfaction à cette dame.
                                            Pour ce qui me concerne et si je ne m’abuse ce sont les mêmes qui ont précisé que le taille-haie ne pouvait être l’arme du crime et pourtant pour notre enquêteur elle l’est !.

                                            Alors, fiables ou pas fiables les experts ?



                                            • Aymeri 25 juin 2014 14:48

                                              Salut lanamer, 


                                                 Aprs toutes leurs bourdes et leurs oublis bien sur qu’ils font figure de rigolos ces experts mais chut il ne faut surtout pas le dire. 
                                              Quant Cenci et sa thorie du complot des mchants journalistes et crtins qui n’ont rien compris contre le gentil petit gendarme besogneux et honnte qui ne reconnat aucune erreur et n’en finit plus de se trouver beau devant la glace....... Je ne veux pas dire qu’il n’a pas boss mais juste qu’on n’a pas eu le premier de la classe.
                                              Je comprends pourquoi son site ne fait plus recette. Dur de jouer avec une balle qui ne rebondit pas. 
                                              Il nepeut pas l’encadrer mais finalement heureusement qu’il ce pauvre Moreau pour alimenter un peu ses colonnes. 
                                              Ciao ma belle. 

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Bebr


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