Bonjour,
Vous êtes un brin insolent mais ça ne me déplait pas. Je suis juste un peu contrariée d’apprendre que le seul fait de me répondre signifie pour vous aller au superflu et donc attristée de vous imposer un tel exercice.
Cependant pour atteindre la vérité, ne convient-il pas d’abord de tout déblayer, d’éliminer le superflu justement.
Mais je sais que trop d’exemples, trop de détails énervent toujours un discours.
Pourtant quand rien n’a de sens, chaque détail prend alors de la valeur. La science des détails est d’ailleurs une partie essentielle au bon raisonnement.
De plus, lorsque des éléments, même anodins reviennent régulièrement dans une enquête, il faut toujours les retenir parce qu’ils dissimulent à coup sûr une signification profonde.
Je sais aussi, ne vous inquiétez pas, que c’est la sélection des détails et non leur nombre qui donne à une histoire sa vérité.
Ainsi, vous pouvez chercher, je n’ai jamais mais alors jamais parlé ici ou ailleurs de la fameuse faute d’orthographe qui, pour les uns, était incompréhensible de la part d’une femme de haut rang, pour les autres impossible à commettre pour qui s’adonne aux mots croisés car pour moi, cette faute sur le participe passé, n’importe qui peut la commettre.
J’ai d’ailleurs été plus que surprise qu’elle prenne une telle ampleur.
Pour en revenir cependant à ces fameuses photos :
11 tirages : diverses vues de La Chamade et sur 2 d’entre elles, deux femmes d’une cinquantaine d’années, Mme Francine Pascal ( je la croyais bien plus âgée à l’époque ) et Mme Colette Koster.
Telles sont les précisions apportées par Georges Cenci sur le site que vous gérez et qu’évidemment nul ne pourra plus jamais vérifier.
« Cette saisie n’étant plus nécessaire, nous procédons ce jour 09 août 1991 à 13 heures à leur complète destruction ainsi qu’à celle de la pelliculle. Nous appliquons donc, à la demande du Juge Renard, l’alinéa 3 de l’article 97 du Code de procédure pénal.
Avec l’accord du Juge d’instruction, l’officier de Police ne maintient que la saisie des objets et documents utiles à la manifestation de la vérité. » Georges Cenci
Il n’est précisé nulle part que cela implique une destruction.
Heureusement qu’il ne s’agissait pas d’un Picasso... !!!
Et puisqu’elles ne présentaient aucun intérêt pour l’enquête ni aucune atteinte à la mémoire de Mme Marchal, je me répète, pourquoi ne pas les avoir restituées à Christian Veilleux ?
Récupérer les clichés appartenant à une maman disparue dans des circonstances aussi effroyables ne m’apparait pas être une démarche déplacée.
Pourquoi détruire ce qui n’a pas d’intérêt ?
Accordez-moi le fait que l’on puisse s’interroger , est-ce excessif, exagéré, superflu de le faire ?
Comme on a coutume de le dire, une vie est faite de détails mais un détail peut changer une vie.
Cordialement.