Je ne suis pas en désaccord foncier avec ce que tu dis.
Y’a pas à apporter en plus, puisque c’est bel et bien l’homme qui en son for intérieur, avec ses pairs et au sein de son environnement est 100% détenteur de tout questionnement jusqu’à preuve du contraire.
Il est par contre fort utile de se demander s’il ne doit son ingéniosité qu’à lui, et/ou plutôt de quoi il est réellement dépositaire en cela.
Le penchant le plus inepte ne serait-il de tout réduire à un déterminisme mécaniste où l’intelligence n’a pas sa place ?
Et par exemple donc réduire l’évolutionnisme à un ensemble de processus physico chimiques dans lesquels l’intelligence en tant que substrat d’une conscience propre, autonome et inscrit dans les lois fondamentales de l’univers n’a pas sa place, est ce d’une quelconque façon probant ?
Sélection naturelle, abiogénèse, c’est cela qui est en fait magique dès lors qu’on le distingue de tout attribut cognitif corollaire.
Et vois tu c’est donc là pour moi que ça gène quand tu en viens à ne faire aucun distinguo entre une particule élémentaire, un organe complexe, un humain dans toute ses composantes physiques et surtout cognitives, face à une construction artificielle construite de toute pièces.
Ou alors j’ai pas bien tout suivi chez toi et d’autres, ceux qui par exemple considèrent qu’il est évident qu’il serait possible de reconstruire quoi que ce soit qui existe à l’identique si l’on pouvait rassembler tous les éléments physico-chimiques qui le composent.
A tout le moins pour moi et pour bien d’autres, les processus de cognition, de conscience sont des attributs autonomes tout autant que substantiels, pas un simple mécano fruit du hasard et des probabilités.
Et quand bien même le hasard et les probabilités font partie du tout, ils ne déterminent en rien l’absence de « magie » celle ci s’entendant clairement comme une logique et une constitution inconnaissable par les seules voies de la matérialité mécaniste.