Qualifier ces mécanismes naturels
explicables par des modèles mathématiques rendus assez récemment
possibles avec l’essor de l’informatique, de « magiques »
ne m’est pas nécessaire, en revanche, de les étudier me permet d’en
faire des outils. Si l’approche mécaniste ne vous procure pas une
décharge de norépinéphrine dans votre cortex préfrontal droit
(c’est du n’importe quoi mais ça sonne bien) comme le fait si bien
la pensée magique, elle permet néanmoins de se fabriquer des outils
pour prolonger la vie humaine et d’en augmenter le confort. Pourquoi
devrait-on être reconnaissant à quelque chose ? La
reconnaissance est apparue avec la société humaine, elle est une
valeur essentiellement humaine. On n’a pas à être reconnaissant à
une chose. On ne lui doit pas, non plus, de respect, elle n’est pas un être humain. Au contraire, on
doit chercher à la contrôler. Il arrive trop souvent que les choses
nous échappent. Celles que nous ne contrôlons pas peuvent se
tourner contre nous. Pour s’en protéger, l’humain a construit une
société qui protège ses membres contre l’aléatoire de la nature.
Quant à l’approche « magique », à part un petit shoot
d’une hormone dans un centre de plaisir, aucune utilité. Autant se
faire une branlette ou faire la fête à sa douce. Je peux aussi vous recommander le clavecin bien tempéré de Bach, mais pour se shooter à ça, il faut avoir , bien entendu, une bonne oreille.