OBL,etait soigné à l’hopital militaire Etats-Unien de Dubaï en 2001,
visité part un agent français de la DGSE....
Sur un cliché aérien du 28 août 2000, les agents de la DGSE localisent un homme-clé, très proche d’Oussama Ben Laden. Son nom : Abou Khabab. Cet artificier d’origine égyptienne, connu pour avoir enseigné la science des explosifs artisanaux à des générations de djihadistes, constitue une cible en théorie prioritaire. Dans deux notices biographiques sur ce personnage, du 25 octobre 2000 et du 9 janvier 2001, la DGSE énumère les renseignements échangés avec le Mossad israélien, la CIA et les services de sécurité égyptiens à son sujet. On n’ignore rien de son parcours et de ses déplacements.
C’est également le cas d’Omar Chabani, l’émir chargé d’encadrer tous les militants algériens venus en Afghanistan, selon la DGSE. Grâce à lui, au cours de l’année 2001, Al-Qaida a mis des infrastructures à la disposition du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), le mouvement terroriste algérien dont le chef historique Hassan Hattab, ex-allié de Ben Laden, a souscrit en 2006 à la politique de réconciliation nationale du président algérien Abdelaziz Bouteflika – ce qui avait provoqué l’ire des jeunes générations du GSPC. Celles-ci ont repris depuis le mois d’octobre la lutte armée délaissée par leurs aînés, en se réclamant d’un nouveau GSPC – renommé Al-Qaida pour le Maghreb islamique – qui semble être responsable des attentats du 11 avril à Alger.