rappel :
Le Figaro, le 31 octobre 2001
En provenance de l’aéroport de Quetta au Pakistan, Oussama ben Laden a été transféré dès son arrivée à Dubaï Airport. Accompagné de son médecin personnel et fidèle lieutenant, qui pourrait être l’Égyptien Ayman al-Zawahari - sur ce point les témoignages ne sont pas formels -, de quatre gardes du corps, ainsi que d’un infirmier algérien, Ben Laden a été admis à l’hôpital américain, un bâtiment de verre et de marbre situé entre Al-Garhoud Bridge et Al-Maktoum Bridge.
Chaque étage comporte deux suites « VIP » et une quinzaine de chambres. Le milliardaire saoudien a été admis dans le très réputé département d’urologie du docteur Terry Callaway, spécialiste des calculs rénaux et de l’infertilité masculine. Joint par téléphone à de multiples reprises, le docteur Callaway n’a pas souhaité répondre à nos questions.
En mars 2000 déjà, l’hebdomadaire Asia Week publié à Hongkong s’inquiétait de la santé de Ben Laden, faisant état d’un grave problème physique précisant que ses jours étaient en danger à cause d’une « infection rénale qui se propage au foie et nécessite des soins spécialisés ». Selon des sources autorisées, Ben Laden se serait fait livrer dans son repaire afghan de Kandahar l’ensemble d’un matériel mobile de dialyse au cours du premier semestre 2000. Selon nos sources, le « déplacement pour raison de santé de Ben Laden » n’est pas le premier. Entre 1996 et 1998, Oussama ben Laden s’est rendu plusieurs fois à Dubaï pour ses affaires.