Bonjour,
C’est quand même amusant de voir les réactions sur ce site.
Lorsqu’on évoque le mariage gay, une déferlante s’ élève pour parler d’évolution sociale. Lorsqu’on parle du travail le dimanche, ce sont souvent les mêmes voix qui s’ emballent et qui voient en cette idée une menace pour nos petites habitudes conservatrices.
Car, c’est vrai, le dimanche est le jour du seigneur. Amen.
Ne doit-on pas voir dans ce refus du travail dominical un conservatisme catho masqué ?
Un jour de repos... mais pourquoi donc le dimanche pour tous ? Après tout le dimanche est mieux payé.
Recueillons nous mes frères, et pensons à tous ces gens qui se font ch**r grave le dimanche devant Drucker. Pire ! À tout ceux qui préfèreraient aller à Casto pour gagner plus, au lieu de bouffer des cacahuètes devant Drucker.
Car non, nous n’allons pas tous jouer au golf le dimanche, d’ailleurs le dimanche est, dans sa structure traditionnelle un jour de repos, et le sport est fatiguant.
Ayons pitié pour ceux qui subissent le fameux repas familial du dimanche, entassés dans une salle à manger trop petite. Ils garderont comme stigmate de leur souffrance le cul plat, témoignage saisissant de ces heures interminables.
Heures où l’on parle de politique, comme pour se faire mal. Où l’on parle du travail du dominical histoire de se l’envoyer à la gueule, sachant qu’après l’apéro ça peut faire très très mal...
Et le progrès, mes enfants ? Après le mariage pour tous, du travail pour tous ? N’exagérons pas... mais pour qui veut bien ce serait déjà sympa. C’est la crise, M***e !
Mais, dites vous, si on commence à toucher à ce Saint Dimanche, où allons nous ? Quel sera la suite ?
Je vous le demande avec le plus grand sérieux, à vous qui êtes contre. Pouvez vous me dire où nous allons en gardant notre dimanche ? De quoi seront faits nos beaux dimanches quand nous n’aurons plus un rond à dépenser ? Plus d’argent pour recevoir, ni s’ acheter quatres paires de baskets pour faire du running en famille.
Nos dimanches risquent d’être plus pourris que nos lundis parce qu’ils nous laisseront le temps de penser. Penser à ces heures perdues qui tuent parfois, à coup de « comment ? »...
Je m’excuse par avance, mon idée n’est pas de vous plomber le moral, et d’ailleurs j’espère que ce post ne sera pas lu un dimanche.
Pour faire avancer le débat... à quand un retour du poisson le vendredi ? Un peu cher, c’est vrai.
Un grand merci à ceux qui travaillent déjà, depuis toujours le dimanche, et sans lesquels nous serions mal barrés.