Pas avec n’importe qui, en privé peut-être... mais sur scène c’est difficile de faire sortir une partie de la salle à chaque vanne.
Desproges que je n’ai jamais soupçonné d’être raciste ou antisémite, avait un humour extrême sur ces sujets et sur d’autres, aussi dérangeants. Il pratiquait l’humour noir en homme libre.
Finalement, il riait de tout, pas avec n’importe qui, mais avec tout le monde, et partageait avec tous ceux qui venaient le voir.
Hélas oui, il y a le mot confort et le mot conforme aussi.
Il y a l’idée que personne ne doit aller à l’encontre des idées auxquelles on doit se conformer. Certaines personnes tentent de nous obliger, par la contrainte morale et la menace judiciaire, à rester sur des rails, un chemin bien tracé dont nous ne devons pas sortir sous peine de « dérapage ».
J’aimerais que ces personnes comprennent qu’il ne s’agit pas de dérapages, mais simplement de point de vue que nous ne partageons pas avec eux. Et nous en avons le droit.
Je pense qu’on doit pouvoir parler de tout, et que les humoristes ont un rôle à jouer. Interdire Dieudonné, même si je ne suis pas toujours d’accord avec lui, c’est plus que gênant dans une démocratie.
Internet est sa tribune, et par réaction légitime, il prend sa propre défense, dénonce, politise le problème. Il nous présente une analyse que nous partageons ou pas, qui dérange et qui est finalement courageuse.
Coluche et Desproges dérangeaient. Il parlaient religion, homosexualité, maladie... aujourd’hui, ils passeraient plus de temps au tribunal que sur scène.
Le Pape, si « moderne » soit-t-il, a un discours de Pape, convenu, et hors de toute réalité.
La mort est terrible, mais je ne m’en sens pas responsable, pas plus que je crois l’Europe responsable de cela.
Que faut-t-il ? Organiser des traversées en ferry, puis régulariser massivement ? La comparaison avec les boat people est impossible, la situation n’est pas comparable. Doit on appeler boat people, tous ceux qui quittent leur pays par voie maritime, dans des conditions extrêmes ?
Il y a des personnes qui dirigent ces pays, et ne se sentent visiblement pas plus responsables que ça... l’histoire a connu des invasions, des guerres, quelques exodes... mais qu’est-ce qui pousse un peuple à quitter massivement son pays, des hommes mettant en danger la vie de leurs propres enfants ? Quelle espoir ont ils d’une Europe qui a déjà beaucoup de mal à assimiler les fils et petits fils de ses immigrants ? Qui n’a pas assez à proposer à ses propres citoyens...
Voilà de retour cette notion de culpabilité universelle que nous devrions endosser. Au nom de quoi ? Je ne sais pas. Mais il parait que nous devrions nous sentir coupable.
Les pays les plus moralistes sont comme toujours ceux qui ne seront jamais concernés par les immigrants africains, parce qu’ils n’iront jamais chez eux. Parce que leur sélection des candidats à l’immigration est tellement sévère, et leur aide si maigre, que ce n’est pas possible.
Ce qui est arrivé est bouleversant, mais pourquoi porterions nous la responsabilité de tous les drames du monde ?
L’Europe ne crée pas ce genre de drame, elle les subit. Comme elle subit l’arrivée de personnes que nous ne sommes pas en mesure d’accepter dignement, et le message doit passer dans le monde.
Qui peut prétendre que le travail du dimanche va tour régler ? Pas
moi, personne je crois. D’ailleurs, bien malin serait celui qui
trouverait la solution qui règlerait tout.
Mais je constate comme tout le monde que de nombreuses enseignes
ferment., dans des endroits pourtant très fréquentés comme les zones
industrielles. Ils ferment parce que les PME coulent, elles étaient
leurs clientes essentielles, c’est donc logique.
Dans les centres commerciaux, même chose. Des enseignes qui
paraissaient solides, indestructibles, disparaissent les unes après les
autres, après avoir vécu 10, 15 ans ou plus. Les ménages étaient leurs clients essentiels, c’est encore logique.
Certains secteurs semblent mieux s’en sortir, comme la restauration
d’appoint (sandwicheries, brasseries...) Il y a aussi ces fameux
magasins de bricolage qui ne désemplissent pas. Leur chiffre d’affaire
est peut-être en baisse, je n’en sais rien. Mais j’ai toujours quelques
difficultés à trouver une place de parking, même en semaine.
Et ce n’est pas parce qu’il y a du monde le lundi, qu’il y en a moins
le mardi. Il faut savoir que malgré les prix élevés des produits qu’on y
trouve, les gens dépensent. Par nécessité, ou parce qu’ils apprécient
de dépenser pour chez eux. Beaucoup de produits Chinois ? Oui. Il y en a
autant en semaine que le week-end. Cela dit, il y a une plus grande
méfiance sur la provenance des articles chinois depuis quelque temps, au
vu de la maigre qualité et du manque de fiabilité de ce qu’ils
proposent à la vente.
A ce sujet, je vous conseille pour info, et pour raisons de sécurité,
à vous abonner aux bulletins des rappels de produits non-conformes,
dangereux parfois, que vous venez peut-être d’acheter, à cette adresse : www.rappelsproduits.fr Le nombre de rappels de produits chinois est consternant.
Les stocks des magasins de bricolage sont moins importants, et
fonctionnent sur commande. C’est un signe de prudence, c’est une sorte
de gestion en flux tendu à la japonaise, adapté à la crise.
Il y a donc certains secteurs qui s’en sortent mieux que d’autres, et
qu’il faut conserver. Il ne faut pas oublier que les entreprises qui
baissent licencient, et fonctionnent en effectif réduit. Le résultat ?
Plus de chômage, moins de pouvoir d’achat.
Pour dépenser, les gens ont quand même besoin de travailler !
Votre comparaison avec la pêche industrielle me semble un peu tirée
par les cheveux, je dois dire... donc je ne la commenterai pas, elle ne
me semble pas appropriée.
Je mets donc quiconque au défi de trouver une solution. Il est légitime dans le contexte actuel, de faire des tentatives.Et à part la réforme du rythme scolaire, que propose t’on ? Rien, nada. Allez,
je propose une touche de protectionnisme. Après tout, ils ont besoin
d’une Europe en bonne santé ces chinois ! Qui dit mieux ?
Pour rappel, beaucoup de magasins ont eu une autorisation spéciale
d’ouverture le dimanche, pour les achats de rentrée scolaire. Les consommateurs
auraient pu acheter en semaine aussi, en fin de journée, fatigués, énervés. Ou entassés le samedi dans des rayons archi-pleins. Les acheteurs
du dimanche ont peut être plus de temps, et d’envie. La situation
économique est très mauvaise, et ne semble pas s’améliorer d’elle-même.
Je sais que nous ne tomberons jamais d’accord, mais que risque t’on à essayer quelque chose.
Ces pseudo « réponses » ne confirment rien, ce ne sont que des avis parmi d’autres, très discutables. De la social-politique fiction sans réel fondement.
Pour les entreprises qui manquent de main d’œuvre le dimanche, il y a l’intérim, les étudiants qui ne se font pas prier. Entre travailler toute la semaine au Mac Do ou chez Décathlon, ou deux jours chez Casto, Ils n’hésitent généralement pas (en passant, tout le monde se fout de leur exploitation qui dure depuis des années). Et il y a les volontaires, tout simplement, qui n’ont rien à faire de leur dimanche. Le législateur est là pour éviter les dérives, c’est tout ce qu’on lui demande.
Les étudiants faisant la manche à la sortie des églises, c’est le story board du prochain Spielberg ? Une prophétie du dimanche ?
Je cite votre « témoignage » le plus percutant :
« Il est évident qu’il y a la crise, ce n’est pas non plus une raison de tous cassés sous prétextes qu’il y a pas de solution. Il y a toujours une où des solutions, et pourquoi elle ne sont jamais mit en Avants ? »
Donc il n’y a pas de solution, mais il y en a certainement une... parce qu’il y en a toujours. Pourquoi la solution n’est elle pas mise en avant ? Parce la réponse ne vous plait pas.
Si le travail du dimanche devait se généraliser, ce serait dans un contexte de nécessité élémentaire. Je crois que nous avons déjà franchi un cap dans cette évolution, que cela nous plaise ou non. Acheter massivement chinois est bien plus pervers pour l’économie. Au rythme de notre évolution, ils seront les riches de demain, et nous seront leur main d’œuvre.
Qui tirera les plus grands bénéfices du travail le dimanche ? Peu importe. S’il en va de la croissance, de la compétitivité française vis à vis d’un monde qui nous écrase, et d’un peu plus de confort pour chacun.
L’heure est au combat et le travail est une guerre.
En passant, je vous adresse un petit merci au nom de ces personnes qui ont pour devoir de travailler le dimanche. Pour eux, pas de repos ? Pas de jour du Seigneur ? C’est beau la vocation...