Il est vrai, C’est Nabum, qu’on ne peut faire l’impasse sur ces moments qui bousculent notre quotidien plutôt animé... Ces pièces vides qu’on s’empresse de transformer en bureau ou bien en salle de repassage ou de sport, car ce vide a quelque chose d’obcène : Il tend à nous faire croire que notre rôle de parent s’arrête là...
Ce qui n’est qu’illusion bien entendu, la deuxième partie se présente.. plus délicate, plus prenante parfois lorsque l’enfant se retrouve confronté à certains écueils de sa vie d’adulte... professionnels, sentimentaux, culinaires (dis moi, combien de temps ca cuit, un rôti de veau ? je le met au four ou à la cocotte ?)...
Effectivement, ils pourraient se débrouiller tous seuls.. ils en ont les capacités mais voilà, ils ne le font pas toujours, et c’est dans ces moments là que vous sentez que ce lien est plus fort que jamais, il s’exprime par la confiance qu’ils nous portent...
Puis viennent les petits enfants, ces petits bouts de choux qui comptent bien que vous assumiez votre rôle de grand parent sans se douter que, se faisant, nous recevons énormément...chacun participant à l’évolution de l’autre..
Le tout sans s’oublier, car c’est aussi l’occasion d’aller à la découverte de soi même, de renouer avec ces passions, ces projets mis de côté.. il y a tant de choses à voir, tant à faire et encore à partager..
Evidemment, sur le coup de l’émotion, on ne les voit pas ces petites routes perdues dans la brume de notre nostalgie... Puis petit à petit elles se révèlent et l’on quitte sans même sans apercevoir cette « large route droite qui mène à la camarde » pour musarder à deux ou en solo là ou il y a de la vie, de la couleur et du bonheur...