Pour ceux qui continuent à ramasser la mise, c’est toujours de mieux en mieux.
La méthode Coué, c’est pour tous les autres, de pire en pire.
« Le capitalisme du désastre », comme l’appelle Naomi Klein, et les économistes de l’école de Chicago oeuvrent depuis les années 1970/1975 en Angleterre.
Le sommet a été atteint par Thatcher et aussi aux USA avec Reagan.
Partout où on a « libéré les forces du marché » , les inégalités se sont accrues.
Le but était de liquider le keynésianisme et l’intervention de l’ Etat, qui avait la sale manie depuis la guerre, de réguler et de redistribuer. Que d’argent perdu !
« Les chevaux de Troie ont été les Think Tank et autres réseaux, la Société du Mont Pèlerin, les professeurs Allais et Trévoux, Jacques Rueff, Von Hayek et d’autres. »
« Mais aussi des réseaux »de Gauche« , la défunte fondation Saint Simon, où se retrouvaient intellectuels barristes et rocardiens, économistes d’affaires, universitaires,philosophes et journalistes, tous désireux d’inculquer »le réalisme« aux acteurs sociaux.
Ils se poursuivent dans les clubs »En temps réel« , »La gauche moderne « du néo-sarkozien Jean Marie Bockel, ou »la République des idées « dirigée par Pierre Rosenvallon »
« Tous ceux qui ne se plient pas joyeusement aux nouvelles contraintes supposées de la mondialisation et de la rigueur sont déclarés archaïques, corporatistes, irréalistes, irresponsables, utopistes, et l’utopie mènerait tout droit à la servitude totalitaire... , bref ceux que la Droite britannique appelait »loony left« , »la Gauche barjot« , qui mène direct au »loony bin (à l’asile).«
Extraits du petit livre dont je recommande vivement la lecture : » Les Evangélistes du marché« de Keith Dixon. Il explique comment nous en sommes arrivés là.
6 euros pour comprendre comment ils s’y sont pris, c’est cadeau !
C’est, à mon avis, le complément pour l’ Europe du livre de Naomi Klein »La stratégie du choc", à la différence qu’il n’y a pas eu de chars et de Pinochet dans les rues en Europe.