Vous avez raison Lisa. Vous évoquez une forme d’attaque biologique dont je n:ai pas parlé : l’ingestion (ou l’inhalation) de poussières actives.
J’ai voulu faire simple, car le sujet est assez embrouillé et je ne voulais pas en rajouter pour le dénoncer.
Voici comment ça se passe :
Ce qui caractérise un matériau radioactif c’est qu’en se désintégrant, plus ou moins lentement, il émet (selon l’élément qui le compose) des particules : protons, photons, électrons, alpha... On appelle ça le rayonnement. C’est ce qu’on mesure avec les détecteurs et le sievert, et c’est ce dont j’ai parlé.
Il y a une autre manière de subir le problème radioactif, le pire : c’est d’ingérer le matériau radioactif lui-même (en buvant, en mangeant, en respirant..), qui, c’est selon, se fixe ou pas, plus ou moins longtemps, dans certains tissus (les os, la thyroïde ...).. il se désintègre alors sur place au plus près des composants sensibles de la cellule..
Ici, la mesure ne s’applique pas comme ça, car on peut parler d’empoisonnement dont l’effet n’est mesurable qu’à long terme.. A part celles sur la thyroïde, les études sur cet aspect sont très discrètes et toujours sujettes à débat (est-ce si étonnant ?)