Oui, oui, oui tout ça est bien vrai...et bien triste !
Mais pour reprendre votre introduction, vous faite remonter l’origine de nos maux au début de l’ère industrielle.
Personnellement je ne pense pas que l’histoire repasse jamais les (mêmes) plats, mais qu’il est utile de savoir d’ou l’on vient pour avoir une idée de savoir où l’on va.
Je ne suis pas suffisamment qualifié pour instaurer un débat sur ce thème, mais il me semble qu’historiquement la fracture sociale (entre nantis/protégés et vulnérables/exposés) est bien plus ancienne que le début de l’ère industrielle : voir l’Ancien Régime.
Puis les héritiés des révolutionnaires qui ont coupé la tête du roi, se sont empressés d’établir une nouvelle monarchie : et les choses n’ont jamais vraiement cessées depuis.
Voir aujourd’hui le club des administrateurs des grandes société du CAC 40, souvent issus de familles de la haute fonction publique, croisant leurs réseaux entre le monde de la politique, de la finance et des grands corps de l’Etat, et derrières eux tout un petit monde d’affiliés, d’obligés, qui ont cause commune.
Croyez-vous que tout ce petit monde, qui croque au passage par le financement de la fonction publique l’essentiel des ressources de l’Impot, croyez-vous que tout ce petit monde de nantis/protégés ait le désir de réformer quoi que ce soit avant que que la maison ne menace réèllement de s’effondrer : « pouvu que ça dure » comme le disait Mme Laetitia...
La maison France est-elle sur le point de s’effondrer ?
A mon avis pas encore, et donc je pense que l’on continuera à entendre des discours pleins de promesses rassurantes, des blablablas et des contorsions d’hommes (et de femmes) politiques tant que l’on ne verra pas le bord du gouffre.
Et quand on verra le bord du gouffre : alors ça sera la « crise » : alors il se passera quelque chose...
Je pense que depuis longtemps, et bien avant l’ère industrielle, notre pays a toujours évolué de cette façon !
C’est mon avis et je le partage comme dirai De Villepin, mais je vous remercie encore pour votre analyse fort bien documentée et salue avec un peu d’envie ce français qui observe son pays avec tant d’acuité.