Et si le modèle social français était frappé d’une maladie incurable ?
La France, comme naguère les régimes communistes, a créé les conditions d’une soviétisation de la société. Cette soviétisation remonte pour une grande part à une fantasmagorie sociétale qui renvoie au début de l’industrialisation de notre pays....
Depuis des décennies, nous savons, tous, que tout système de production repose sur la combinaison de trois facteurs, le capital (finances et investissements), les matières premières, et le travail. Nous savons tous, également, que chacun de ces éléments entre, pour une part plus ou moins importante, dans cette combinaison, et que l’entrepreneur doit en permanence faire des choix sur la manière d’optimiser cette combinaison.
Chacun sait également que chaque facteur, pour être optimisé, a fait l’objet, de la part de ce même entrepreneur, d’études de marché et d’opportunité. Dans ces études, il y a la recherche des créneaux de positionnement des produits envisagés et des prix auxquels ils seront offerts.
Ces études recourent à des simulations de scénarios, scénarios dans lesquels les courbes d’offres et de demandes [ [1] ], sur chacun de ces trois facteurs, sont parmi les plus importantes ; or il semble qu’en France, comme en URSS naguère, on ne peut aujourd’hui utiliser cette analyse objective de l’offre et de la demande de travail.
La France, comme naguère les régimes communistes, a créé les conditions d’une soviétisation de la société. Cette soviétisation remonte pour une grande part à une fantasmagorie sociétale qui renvoie au début de l’industrialisation de notre pays, à la lutte des classes prônée par les cartels successifs des gauches, et enfin aux nationalisations de l’immédiat après-guerre et des cortèges qui en ont découlé.
Il n’y a pas, au monde, une seule étude économique sérieuse qui ait pu démontrer que les performances économiques d’une entreprise nationalisée aient été meilleures, pour l’entreprise, en tant que telles, pour leurs clients et enfin, pour la nation qui en était propriétaire. Or, la France, malgré ce que nous savions déjà dans les années 1960-70, non seulement a continué à supporter les entreprises nationalisées qui existaient déjà, mais en a accéléré le mouvement dans les années 1980, avec l’arrivée au pouvoir de la gauche. Tout le monde connaît la suite, et les dénationalisations auxquelles nous avons dû procéder et dont les coûts pèsent et pèseront, longtemps encore, sur les budgets à venir.
Dans ces entreprises, les analyses de l’offre et de la demande de matières premières étaient certainement les seules qui étaient faites (ce n’est même pas sûr). Celles relatives aux demandes et offres de capital et de travail n’avaient même pas à être mentionnées, tellement cela eût été incongru et mal venu.
Cela a entraîné la société française à ne pas avoir de réel capitalisme comme en Allemagne ou encore en Angleterre. A avoir une relation sociale fondée exclusivement sur les avantages acquis et le bien-être social des travailleurs qui, et c’est naturel, en demandent toujours plus.
Or, que voyons-nous aujourd’hui ?
D’une part :
- La plus grande partie des entreprises dénationalisées sont devenues compétitives, acquérant la taille de géants mondiaux sur les marchés extérieurs, et font leurs profits, en quasi-totalité, à l’étranger
- Ces mêmes entreprises délocalisent et font ou feront de l’outsourcing afin de rester compétitives
- Elles sont cotées sur les plus grands marchés boursiers du monde afin de trouver les fonds nécessaires à leur expansion
- Elles ont su, en vingt ans s’adapter à l’économie de marché en combinant, aux meilleurs coûts, capital, matières premières et travail.
Et d’autre part :
- Un taux de chômage stagnant à 10% de la population active, et ceci, malgré les multiples plans engagés par les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, et les sommes faramineuses qui ont été englouties en pure perte
- Plus de 20% des moins de 25 ans avec des bacs plus 5 soit au chômage soit exerçant des emplois non qualifiés et sous payés
- Un accroissement du coût réel du travail qui a commencé sous Giscard d’Estaing pour atteindre aujourd’hui des sommets, rendant le coût du travail réel prohibitif
- Une Sécurité sociale incapable d’être rentabilisée, compte tenu du nombre de fonctionnaires qui y croupissent et du corps médical qui s’y taille des rentes de situation
- Des consommateurs confrontés à un dilemme permanent dès qu’ils se rendent dans leurs supermarchés où les produits importés sont moins chers et souvent en concurrence avec nos productions nationales
- Des agriculteurs qui, exaspérés devant la détérioration de leurs revenus, et au mépris des lois et traités internationaux, détruisent les propriétés d’autrui
- Toute une société qui se rend dans la rue pour rejeter le CPE ou les autres moutures de nouveaux contrats de travail passés aux forceps de l’article 49.3 sans concertation préalable
J’en arrête la liste là, elle serait trop longue, pour exprimer les blocages de cette société qui veut travailler moins tout en recevant plus. Ce n’est pas là que le bât blesse, c’est dans cette course effrénée à l’impôt, autres taxes et charges de toutes natures, que les gouvernements qui se succèdent n’arrêtent pas de mettre en œuvre, pour n’avoir pas le courage de déstratifier ce monstre qu’est devenue la France. Nous en devenons la risée mondiale, c’est une position de champion peut enviable. Nous biaisons le jeu du marché (Suez-GDF) sous prétexte d’un démagogique "patriotisme économique" de l’homme qui se veut être la providentielle rencontre d’un homme et d’un peuple. Nous voyons un Chirac n’ayant plus la sagacité politique d’antan, et qui va jusqu’à quitter, sous les rires goguenards de ses alter ego, le sommet des 25, le 23 mars, et ceci, en raison, nous dira-t-il ensuite, d’un discours en anglais, en défense de la Francophonie. Monsieur Chirac, vous qui laissez votre gouvernement utiliser cet article 49.3 pour faire passer, aux forceps, des textes qui vous reviennent toujours en boomerang, j’espère que la situation actuelle ne vous conduira pas, comme l’ont fait en leur temps vos dignes prédécesseurs, à l’utilisation de l’article 16 de cette même Constitution, faisant ainsi de la France le digne parangon des dictatures du bloc de l’Est. Monsieur Le Président, il ne s’agit nullement de diffamation ou de libelles, ce sont des faits répétés, maintes fois reproduits par des journaux, d’une portée bien plus grande que celle de ce média. Je ne vois pas en quoi le fait de vous dire que vous avez perdu le sens politique, qui vous a si bien servi par le passé, serait une diffamation. Votre alter ego, celui des USA, est, sur ce même média, l’objet permanent, non pas seulement de diffamation, mais d’insultes, allant des plus grossières aux plus vulgaires. Cela me rappelle, encore une fois dans le parallèle de cet article, le temps où, en URSS, personne ne pouvait dire quoi que ce soit à l’encontre des dirigeants, et comme le disait ce bon Gustave Lebon, dans ses Aphorismes du temps présent : « Un délit généralisé devient bientôt un droit ».
Nous sommes réellement devenus une société malade, non pas de notre modèle social seulement, mais de toutes nos contradictions sociétales [ [2] ], de notre modèle culturel, qui, sans exception, n’ont trouvé leur usage que chez nous et dans les pays que nous soutenons à bout de bras et de corruptions ; ils n’ont jamais trouvé d’autres cieux où s’appliquer.
Il est temps d’avoir le courage de proposer aux Français que nous sommes un programme de remise à plat de notre société, nous ne sommes pas plus idiots que les autres pays du monde, nous avons des avantages dans de très nombreux domaines et nous ne pouvons les faire prévaloir, non pas par bêtise, mais parce que notre société est passée de la monarchie à une forme de dictature politicienne où seule la surenchère démagogique est devenue le fonds de commerce de la France dite "d’en haut" au détriment de la France dite "d’en bas".
157 réactions à cet article
-
AH ! encore un article qui dit que la France c’est mieux qu’ailleurs et que c’est la panacée ! ça ferait du bien de temps en temps des articles qui diraient que la France est nulle qu’elle pue de la bouche, qu’elle est sale et qu’en plus les parisiens sont méchants et que c’est mieux PARTOUT ailleurs et que l’état c’est le mal.
RAS LE BOL des articles qui disent tous que la France c’est top et que son modèle est idéal ! ARGOUL !!! à l’aide !
-
Bonjour Machinchose.
« ça ferait du bien de temps en temps des articles qui diraient que la France est nulle qu’elle pue de la bouche, qu’elle est sale et qu’en plus les parisiens sont méchants et que c’est mieux PARTOUT ailleurs et que l’état c’est le mal. »
Qu’est que vous attendez pour nous faire un bel article ?
« encore un article qui dit que la France c’est mieux qu’ailleurs et que c’est la panacée ! »
Avons nous lu le même article ? Lorsque je lis ceci :
« Ce n’est pas là que le bât blesse, c’est dans cette course effrénée à l’impôt, autres taxes et charges de toutes natures, que les gouvernements qui se succèdent n’arrêtent pas de mettre en œuvre, pour n’avoir pas le courage de déstratifier ce monstre qu’est devenue la France. Nous en devenons la risée mondiale, c’est une position de champion peut enviable. »
Je n’ai pas l’impression que l’auteur fasse l’éloge de notre société.
Salutations.
-
IRONIE. Je pratique parfois l’ironie pour dire mieux ce qui me frappe. Et je voulais souligner que nous avons là encore un inuportable article pour nous dire à quel point tout est nul chez nous.
-
Ouaf !
Ton ironie était absolument évidente. Mais faut dire qu’il y a très peu de bloggeurs d’Agoravox qui comprennent l’humour et l’ironie...
-
Bonjour (IP:xxx.x8.230.201) J’ai réellement apprécié vos réponses à Machinchose,et j’en arrive à me demander s’il comprend ce qu’il lit. Il y a trop de blogeurs qui confondent contradiction et nihilisme et c’est peut être pour cela que mon article concerve toute sa valeur. J’ai un jour entendu, je ne sais plus de qui, mais je vais néanmoins le citer :« Si quelqu’un réussi, alors qu’il sort d’un milieu défavorisé, ses principaux détracteurs seront ceux de son milieu et pas les autres ». C’est pour cela, qu’il y a un grand nombre de commentaires auxquels pas de réponse est la meilleure gratification. Merci encore pour votre clairvoyance. Bien à Vous. Philippe Murcia.
-
je veux bien comprendre mais je ne suis pas certain qu’ici l’ironie répondait à l’ironie même si je me suis interrogé tellement c’était gros. La dernière phrase m’a fait un peu tiqué.
Ceci dit, dans l’hypothèse ou j’ai opté pour la mauvaise option... quel est le rapport avec le milieu ? l’idée de la jalousie tout ça ??? j’ai un peu du mal à vous suivre là dessus.
-
Pauvre Mr Murcia ! si ses admirateurs sont à ce point des crampons de 1er degré, alors oui quel soulagement de savoir que G.Bush existe et que ce dernier prie pour le salut de notre âme à nous autres, les esprits joueurs !
-
Je viens juste de remarquer que les deux dates marquantes de la bio de papa Murcia sont tout à fait intéressantes:62 et 83. Autrement dit, retour des colonies en 62, et fuite en 83 aprés deux ans de goulag à paris Dauphine, sous Miterrand.(Que n’a t-il pas cru en Fabius le rédempteur ?)
-
Bonjour Zoï, Que vos commentaires soient affligeants et indigents de platitude concernant mon article, est votre droit le plus absolu, que vous fassiez des élucubrations sur ma Bio et des commentaires xénophobes cela relève d’une maladie dont vous seriez certainement guéri (e) si vous aviez pris autant de coups de pieds où je pense, par tous les colons comme moi. Votre chat est certainement le miroir de vos cruautés. Bien à Vous. Philippe Murcia. PS.Moi j’ai le courage de signer mes articles et de donner ma Bio, qu’en est-il pour vous ????
-
Si je signais mes billets d’humeur,voilà belle lurette qu’un patron « sympa » m’aurait licencié. Ils ont en effet l’esprit large ces hommes-là...
-
considérant monsieur que je ne suis pas salarié et que j’ai une profession indépendante qui n’a aucun lien avec le fait politique (vous m’excuserez donc si en tant qu’entrepreneur je protège un minimum mon nom et mon image de toute orientation). Cette espèce de pitoyable appel à la transparence !
ou est votre courage ??
vous cultivez ici votre ego bien à l’abris d’un quelconque retour.
Pour qui vous prenez vous pour croire pouvoir exiger que quelqu’un se dévoile ??
le vote est secret et ce n’est pas exactement pour rien. C’est aussi un des avantages du net.
-
Dites moi, machinchose,est-ce que vous connaissez l’adage qui dit que quand on vous sifflera vous répondrez.Je n’ai demandé à personne de dévoiler son nom, j’ai dit à un autre commentateur qui intervenait sur les points strictement personnels, que moi j’avais le courage d’exposer et mon nom et ma bio. Pendant la deuxième guerre mondiale les résistants de votre acabit ont fait flores, c’est votre situation ou votre état professionnel qui veut cela ???? J’en connais beaucoup de petits entrepreneurs, professions libérales et commerçants et artisans, en France, encore aujourd’hui qui crachent en entendant le nom de Léon Blum, pour ce qu’il a fait en matière sociale. En êtes-vous ?
-
dites... et si vous envisagiez de retrouver un peu votre calme ?
-
Machinchose, Ne faites pas de psychologie dans la colère, vous y verriez trop juste. PM.
-
« J’en connais beaucoup de petits entrepreneurs, professions libérales et commerçants et artisans, en France, encore aujourd’hui qui crachent en entendant le nom de Léon Blum, pour ce qu’il a fait en matière sociale. En êtes-vous ? »
Oui j’en suis depuis 1989. Depuis que je suis dans la précarité d’une vache à lait que l’on ponctionne pour nourrir exclusivement des fonctionnaires qui vivent grâce à mes cotisations et charges. J’ai le droit de travailler, cotiser et me taire, c’est tout. Alors Leon Bloume, n’est qu’était un gros co...rd, bien pensant du 7eme arrondissement, qui n’a sans doute ni jamais travaillé, ni cotisé quoique ce soit de sa vie.... la france ira mieux quand les enfants de bolcheviques retournerons en Urss
-
Ils sont vraiment sympas ces américains de nous dire ce que nous devons faire pour nous en sortir.
D’accord, ils sont peut-être intéressés pour nous suggérer leurs solutions néo-libérales qui les favorisent
-
Bonjour (IP:xxx.x23.135.21), L’américain que je suis devenu, n’a vraiment rien à vous apprendre, vous savez tout, et là, est le drame. A bon entendeur, Salut. Philippe Murcia.
-
c’est marrant, vous êtes un peu comme argoul vous assénez à longueur d’articles des certitudes auxquelles aucune critiques ni remarques ne peut s’opposer (selon vous) puis vous reprochez à vos détracteurs d’être beaucoup trop sur d’eux !
la méthode est vieille comme ce bon vieux Schopenhauer et son « art d’avoir toujours raison ».
-
« Tout ce qui est excessif est insignifiant », comme disait Talleyrand. Cet article est excessif, donc...
D’ailleurs, Murcia s’est autodélocalisé aux USA, paradis de l’ultralibéralisme évangélique. Mauvais Français, va...
-
Cher Marsupulami, Je suis bien d’accord avec vous nous manquons dramatiquement d’humour et nous ne savons pas pratiquer l’ironie et la dérision de nous mêmes, ce qui tendrait à prouver que nous n’avons pas encore développé l’arsenal de survie. Bien à Vous néanmoins. Philippe Murcia.
-
Oui, oui, oui tout ça est bien vrai...et bien triste !
Mais pour reprendre votre introduction, vous faite remonter l’origine de nos maux au début de l’ère industrielle.
Personnellement je ne pense pas que l’histoire repasse jamais les (mêmes) plats, mais qu’il est utile de savoir d’ou l’on vient pour avoir une idée de savoir où l’on va.
Je ne suis pas suffisamment qualifié pour instaurer un débat sur ce thème, mais il me semble qu’historiquement la fracture sociale (entre nantis/protégés et vulnérables/exposés) est bien plus ancienne que le début de l’ère industrielle : voir l’Ancien Régime.
Puis les héritiés des révolutionnaires qui ont coupé la tête du roi, se sont empressés d’établir une nouvelle monarchie : et les choses n’ont jamais vraiement cessées depuis.
Voir aujourd’hui le club des administrateurs des grandes société du CAC 40, souvent issus de familles de la haute fonction publique, croisant leurs réseaux entre le monde de la politique, de la finance et des grands corps de l’Etat, et derrières eux tout un petit monde d’affiliés, d’obligés, qui ont cause commune. Croyez-vous que tout ce petit monde, qui croque au passage par le financement de la fonction publique l’essentiel des ressources de l’Impot, croyez-vous que tout ce petit monde de nantis/protégés ait le désir de réformer quoi que ce soit avant que que la maison ne menace réèllement de s’effondrer : « pouvu que ça dure » comme le disait Mme Laetitia...
La maison France est-elle sur le point de s’effondrer ?
A mon avis pas encore, et donc je pense que l’on continuera à entendre des discours pleins de promesses rassurantes, des blablablas et des contorsions d’hommes (et de femmes) politiques tant que l’on ne verra pas le bord du gouffre.
Et quand on verra le bord du gouffre : alors ça sera la « crise » : alors il se passera quelque chose...
Je pense que depuis longtemps, et bien avant l’ère industrielle, notre pays a toujours évolué de cette façon !
C’est mon avis et je le partage comme dirai De Villepin, mais je vous remercie encore pour votre analyse fort bien documentée et salue avec un peu d’envie ce français qui observe son pays avec tant d’acuité.
-
« Voir aujourd’hui le club des administrateurs des grandes société du CAC 40, souvent issus de familles de la haute fonction publique, croisant leurs réseaux entre le monde de la politique, de la finance et des grands corps de l’Etat, »
Pour infos, le PDG d’Alcatel, Serge Tchuruk est de parents arméniens réfugiés à Marseille. Il doit son poste à son talent et l’Etat républicain qui lui a permis de faire ses études (Polytechnique).
Est-on sûr que cette « succes story », à aulne des mesures libérales, serait encore possible aujourd’hui ?
-
de même que certains immigrés hongrois nous ont donné un homme d’état qui veut aujourd’hui empêcher ce qui lui a jadis donné l’opportunité de bénéficié de notre naze république.
-
Exactement. Mais la République est trop bonne ...
-
Bonjour Alberto, Je crois que le mal est effectivement plus ancien et plus profond, cet article se voulait didactique et non pas comme certains commentateurs le suggère, l’objet d’une thèse d’Agrégation. Je ne les ai pas attendu pour cela. Le problème pour comprendre plus au fond nécessite une approche plus sociologique qu’économique dans un premier temps et je n’ai ni le temps ni l’envie de voir ce que je peux en penser tourné en derision par quelques uns qui prennent leur fantasmagorie sociétale pour réelle. Cela me rappelle une anecdote sur le comment faire fortune : « Acheter ces détracteurs pour le prix qu’ils valent et les revendre au prix qu’il croient valoir ». Bien à Vous. Philippe Murcia.
-
« fantasmagorie sociétale » : pourquoi ne pas employer le terme d’ « idéal » ou de « mythe » « social » ?... pourquoi imiter la science par une terminologie absconse ? Pourquoi n’être pas plus précis là où il y a lieu de l’être ?
On ne demande pas des articles sur agoravox qu’ils ressemblent à des travaux d’agrégatifs, mais qu’ils soient suffisamment informatifs et précis pour qu’il y ait d’autres discussions que bêtement idéologiques... Vous ne faites que plaquer votre « fantasmagorie sociétale » sur les faits économiques et sociaux, autrement plus complexes et plus intéressants. On voit la paille dans l’oeil du voisin...
-
l’exploitation de l’homme par l’homme date tout simplement de l’apparition de l’homme, plus sérieusement les depuis qu’il y a eu organisation pour produire soit le néolithique
-
Et si l’on nous resortait toujours les mêmes discours ? Je me demande pourquoi...
-
J’ai une piste. Extarit de wikipédia :
"La propagande désigne la stratégie de communication, dont use un pouvoir politique ou militaire pour changer la perception d’événements, de personnes (propagande politique, propagande militaire). Elle est à la puissance civile ou martiale ce que la publicité est au secteur privé.
D’une manière plus générale, la propagande est l’art de propager à grande échelle des informations, fausses ou non, mais toujours partiales. Les techniques de propagande moderne exploitent les connaissances accumulées en psychologie et en communication. Elle se concentre sur la manipulation des émotions, au détriment des facultés de raisonnement et de jugement."
-
Ben oui, cet article n’est que de la vulgaire propagande de marchand de tapis ultralibéral.
-
Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois il devient une vérité.
Adolf Hitler
-
Bonjour Mathieu, J’espère que vous vous soignez, car lorsque l’on est atteint de telle manière sur l’affection du marketing politique, il faut réellement faire quelque chose. Sans quoi, on n’y survit pas. Bien à Vous. Philippe Murcia.
-
Bonjour Mathieu, J’espère que vous vous soignez, car lorsque l’on est atteint de telle manière sur l’affection du marketing politique, il faut réellement faire quelque chose. Sans quoi, on n’y survit pas. Bien à Vous. Philippe Murcia.
Cher mr Murcia, je suis entièrement d’accord avec vous. Notre démocratie est malade, il faut la soigner sinon elle va disparaitre. pour cela il faut se débarasser du marketing politique et forcer nos hommes politiques à changer de comportement. C’est notre avenir qui en dépend
-
Bonjour à Cher Mathieu et à tous mes contempteurs, Je partage votre opinion et je dois dire que nombre des contempteurs de cet article n’y ont vu qu’une nouvelle attaque néolibérale et capitaliste contre le modèle social français, le modèle culturel et enfin le modèle sociétal. Je dois vous dire que le ton provocateur du titre s’y est prêté à souhait et c’est en fait ce à quoi j’aspirais. Vous seriez en droit de me demander pourquoi et je vais ici m’efforcer d’y répondre aussi clairement que je le peux. En effet, dans mon article je disais ‘’in fine’’ : « Nous sommes réellement devenus une société malade, non pas de notre modèle social seulement, mais de toutes nos contradictions sociétales, de notre modèle culturel, qui, tous sans exception, n’ont trouvé leur usage que chez nous et dans les pays que nous soutenons à bout de bras et de corruptions, ils n’ont jamais trouvé d’autres cieux où s’appliquer ». Il semble que cette partie du texte ait été occultée par nombre de lecteurs et surtout des contempteurs. Or si l’on reprend cet article depuis son origine, je dis que la France semble frappée d’une maladie incurable et je la compare en ceci à l’ex URSS, expliquant que c’est l’absence d’utilisation des outils de calculs, que sont l’offre et la demande du travail et du capital qui fait, en cela, ressembler la France à l’ex URSS. Cela étant, pourquoi est-ce important ? Certains critiques ont même été jusqu’à subodorer qu’une étude économique de cette portée, ne m’aurait valu qu’un zéro pointé, car je n’y faisais pas entrer en ligne de compte un certain nombre de paramètres. Ce qu’ils n’ont pas compris c’est que lorsque l’on procède à la mise en œuvre de ces calculs et des courbes qui en découlent, il y a ce que l’on appelle, les dérivés et qui par un processus itératif permettent de faire ressortir les différents coûts et valeurs attachées à l’offre et à la demande de travail et de capital, intégrant ainsi, et un par un, les surcoûts que tels ou tels avantages du modèle social représenteraient. Nous saurions ainsi, et de manière ouverte et discutable, les coûts de chaque élément et nous n’en serions plus à nous en remettre à des calculs effectués par tel ou tel organisme public, annonçant les déficits de l’assurance maladie, un jour, des caisses de l’UNEDIC, un autre et ainsi de suite. Nous saurions enfin, dans les modèles sociaux, culturel et sociétal Français qui coûtent quoi et qui empochent quoi. Et c’est en ce sens que je terminais l’article en disant : « Il est temps d’avoir le courage de proposer aux Français que nous sommes un programme de remise à plat de notre société, nous ne sommes pas plus idiots que les autres pays du monde, nous avons des avantages dans de très nombreux domaines et nous ne pouvons les faire prévaloir, non pas par bêtise, mais parce que notre société est passée de la monarchie à une forme de dictature politicienne ou seule la surenchère démagogique est devenue le fonds de commerce de la France dite ‘’d’en haut’’ au détriment de la France dite ‘’d’en bas’’ ». Partant, je n’ai rien d’autre à rajouter ou à retrancher de mon article, il était court car nous ne pouvons écrire un livre sur Agoravox et provocant pour permettre de faire ressortir que très souvent, nous ne lisons pas forcément ce qui est écrit et encore plus souvent nous nous accrochons, en fonction de nos tendances politicienne à, ne voir chez l’autre qu’une attaque permanente de ce pourquoi nous nous battons. Ce n’est certainement pas comme cela que la Démocratie deviendra un lieu de tolérance et d’écoute. Philippe Murcia.
-
« Depuis des décennies, nous savons, tous, que tout système de production repose sur la combinaison de trois facteurs, le capital (finances et investissements), les matières premières, et le travail... » Encore une fois l’auteur annonce un dogme et bâtit son argumentation autours de cela. A partir de la il est facile d’avoir raison. Les « Tous le monde le sait » ni prouvé, ni discuté n’avance à rien et de nombreux autres paramètres peuvent être ajoutés (stabilité du pays -> politique social, bien-être des employés, voir a ce propos le dernier article du Times,...) L’économie est très loin d’être une science exacte, et de nombreux modèle existent. Au niveau nationalisation on peut comparer le transport et énergie en France et en Angleterre. La France a un très bon transport ainsi qu’une énergie peut chère grâce à d’importants efforts de recherche et de développement des infrastructures. Energie et transport qui rendent la France intéressante, et efforts qui n’auraient jamais été finances par des entreprises privées. Oui, le privé a du bon, le tout privé est d’une stupidité sans non. La comparaison entre le systèmes français et d’autre système est intéressante si avantages et inconvénients sont compare d’une manière intelligente et honnête. Si c’est pour essayer de prouver les avantages d’une idéologie qu’elle soit politique ou économique c’est stérile et inutile.
-
Bonjour Guillaume, Il y a d’excellent livres de vulgarisation de la MicroEco,voyez combien les courbes d’offres et de demandes sont importantes pour appréhender tout ce que vous mettez en perspectives et qui n’enlève rien à ce que j’ai voulu dire dans cet article, n’ayant la prétention que d’être didactique. Je n’ai pas l’intention d’en faire une thèse, c’est déjà fait. Bien à Vous. Philippe Murcia.
-
alberto dit : Voir aujourd’hui le club des administrateurs des grandes société du CAC 40, souvent issus de familles de la haute fonction publique, croisant leurs réseaux entre le monde de la politique, de la finance et des grands corps de l’Etat, et derrières eux tout un petit monde d’affiliés, d’obligés, qui ont cause commune. Croyez-vous que tout ce petit monde, qui croque au passage par le financement de la fonction publique l’essentiel des ressources de l’Impot, croyez-vous que tout ce petit monde de nantis/protégés ait le désir de réformer quoi que ce soit avant que que la maison ne menace réèllement de s’effondrer ?
Dans ces dix lignes, tout est dit.
Je voudrais ajouter néanmoins que les déficits sociaux ne proviennent pas, contrairement à ce que veut nous faire croire ce « club » d’une inadaptation de notre système aux réalités économiques actuelles, mais du pillage de ses ressources (66 000 pages sur google sur les mots pillage ressources sécurité sociale !)
Il serait intéressant de vous entendre, M. Murcia, sur l’incapacité des réseaux dirigeants à lever les barrières qui se dressent devant quiconque ne demande qu’à vivre de son travail. Savez-vous, par exemple, que la France est le seul pays au monde à exiger de ses citoyens qu’il paye cotisations taxes et impôts sur les misérables revenus que peuvent procurer quelques publicités ou la vente de quelques bouquins via un site Internet ?
Tout ce qui bouge et n’appartient pas à ces réseaux doit être anéanti.
Savez-vous que l’inventeur de la micro-informatique était un français ? Il était aussi seul qu’un Steve Jobs ou un Bill Gates pouvait l’être à ses débuts, et en avance sur eux. Seul ? Tant pis pour la France.
En France, on appartient au réseau d’état ou l’on crève.
C’est de cela que la France crève.
-
Si tu ne veux pas vivre dans ce pays agonisant, fais comme Murcia : barre-toi à Greenwich, Connecticut. Là-bas, c’est bien connu, il n’y a pas de réseaux d’Etat.
-
Bonjour Renaud D, Soyez gentil et relisez mon article, quelque chose vous a échappé. Bien à Vous. Philippe Murcia.
-
Cher Marsupulami, Votre sagacité est confondante et votre sens de l’humour vous vaudait ici aux USA une fortune bien méritée. Vous ne pouvez savoir combien c’est dur de se lever le matin et de ceuillir les dollats au pied du lit et ensuite, dès que l’on sort dans son jardin. J’en ai un grand et pas assez de mains pour les ramasser, voudriez vous vous associer à moi ? Bie à Vous. Philippe Murcia.
-
« Savez-vous que l’inventeur de la micro-informatique était un français ? Il était aussi seul qu’un Steve Jobs ou un Bill Gates pouvait l’être à ses débuts, et en avance sur eux. Seul ? Tant pis pour la France. »
Dans le domaine technologique, une donnée importante est la taille du marché, pour au moins 2 raisons.
- la première est relative à l’amortissement de la recherche et des travaux associés. Regardez autour de vous, il y a peu de nouvelles technologies proposées par la Principauté de Monaco, même si des monégasques ont pu avoir de brillantes idées. La commercalisation d’un nouveau produit dans un marché aussi réduit n’aurait aucune chance de succès au sens financier.
- la seconde c’est la possibilité de créer un standard. comme par exemple Windows de Microsoft. Le standard accroit le succès commercial et permet de conquérir de nouveaux marchés.Donc en dehors des capacités d’un tel ou d’un tel, n’oublions pas la taille du marché. Il ne faut pas être grand clerc pour prévoir que dans les prochaines années, de nombreuses nouvelles technologies viendront de Chine, non pas parce qu’elles seront forcément les meilleures, mais tout simplement parce que, développées dans le marché le plus important, elles seront devenues un standard.
-
« il y a peu de nouvelles technologies proposées par la Principauté de Monaco, même si des monégasques ont pu avoir de brillantes idées »
A ma connaissance ils ont aussi peu de prix Nobels
-
Bonjour (IP:xxx.x23.144.78), Si vous faisiez comme moi et que vous repreniez l’ensemble des prix Nobel depuis un siècle dans toutes les disciplines vous seriez surpris de voir qui ? Quoi et Où ? Cela, effectivement interpelle. Bien à Vous. Philippe Murcia.
-
si seulement tout le monde était aussi merveilleux que vous !
votre ego est colossal ! waw !
-
Beaucoup de commentateurs voient dans cet article brillant une position dogmatique ou de la propagande. Cette position est répétée à longueur de post. C’est souvent méprisant et pas du tout argumenté.
Pourtant ce point de vue de l’extérieur de quelqu’un qui a un pied dedant et un peid dehors n’est pas très compliqué à comprendre et devrait être l’occasion de s’ouvrir l’esprit.
J’ai bien relu et ne vois pas de faille.
Je conseille à ses commentateurs de faire de même et de relire attentivement tout cela au rique de rester enfermer longtemps dans leur système de pensée de crétin congénital.
-
Ah bon ?
Tout individu qui n’adhère pas au bourrage de crâne ultralibéral, l’actuelle stalinienne version de la pensée unique est un « crétin congénital » ? Tu mérites une bonne fessée administrée avec la main invisible du marché.
Et je ne te dis pas de quels noms d’oiseaux je te traite, moi.
-
« J’ai bien relu et ne vois pas de faille. » Au risque de me répéter, la première phrase de cet article contient une énorme faille : Elle ne parle pas du seul but qu’on les investisseurs à « capitaliser » dans une entreprise : faire du profit. L’humain et le travail sont complètement relégué au second plan.
-
Bonjour et merci Jean Pierre, Je désespère de voir le niveau d’absurdité qu’un certain nombre de blogeurs peuvent sortir, et ce, sans toujours avoir compris ce qu’ils lisaient. Ils sont atteints du dernier virus de l’intelligence virtuelle et ne savent pas comment se soigner. Il ne nous reste plus qu’une solution, prier pour eux, si nous sommes croyants, cela va de soit. Bien à Vous. Philippe Murcia.
-
Bonjour Clem, Vous ne pouvez pas voir la faille si vous n’appréhendez pas ce que je suggère dans mon article, l’utilisation des courbes de l’offre et demande de travail, le profit y découlant en est une composante. Bien à Vous. Philippe Murcia.
-
Je ne sais même pas si cela vaut le coût de vous répondre, surtout qu’il y aurait des « spécialistes » en économie ici..
M’enfin ...
L’auteur a un point de vue pragmatique et très juste.
Si vous êtes capable d’un peu d’empathie, mettez vous à la place d’un patron. Ils fonctionnent à peu près tous pareil et cela explique le fonctionnement du système. Le but c’est de faire rentrer des commandes. Si ca marche bien, pour les traiter (pour produire), il a des décisions à prendre et des choix à faire. Dans le cas général, il faut :
(1) trouver de l’argent pour les locaux, les machines, (2) voir ce qu’on fait faire (sous traitance ...) (3) voir comment on fait le reste (embaucher).
Il y a un arbitrage à faire entre tout cela. Il y a parfois un choix à faire : est-ce qu’on prend toutes les commandes ? Par exemple quand on prend plus de commandes on prend des risques il y a plus de frais (embauches, locaux, personnels) et donc parfois moins de profits. Si on refuse des commandes on peut augmenter les prix. Les benefs augmentent.
Si c’est risqué d’embaucher, même si la main d’oeuvre est d’abondante, on choisi de ne pas se casser les pieds. C’est souvent le cas en France.
C’est ce qui explique qu’il est si difficile de trouver une entreprise pour travailler même dans les coins où il y a 20% de chomeurs. C’est aussi pour cela que les plus malins vont monter leur business en amérique ou en GB où on trouve les meilleurs financements, les entreprises les plus dynamiques mais une main d’oeuvre couteuse quand elle est qualifiée.
Mais surtout, ils n’ont pas des quantités massives d’abrutis donneurs de leçon incapables de comprendre le BABA du business.
-
C’est effectivement un point de vue « pragmatique et très juste »... du point de vue d’un patron. Sur ça tout le monde sera d’accord. Reste que les sociétés ne sont pas censées être organisées en vue des intérêts privés des propriétaires des capitaux et rien ne prouve que leurs intérêts soient ceux de tout le monde. Tout au contraire... Les profits vont croissants depuis 30 ans, pas de doute, mais les inégalités et la pauvreté aussi. Quand vous rendrez-vous compte que les recettes que vous proposez sont appliquées depuis déjà longtemps et que leurs effets sont catastrophiques ? Un savoir économique qui se place du point de vue du seul patron est réduite à bien peu de choses...
-
Justement c’est ça le problème, je ne souhaite pas appliquer le BABA du business car c’est de la merde !
Quand à votre soit disant démonstration, elle est valable pour les PME sur lesquelles il faudrait réformer la fiscalité et la juridiction ! Vous voyez, je ne suis pas qu’un méchant bolchévique.
Seulement, quand on voit les résultats que demandent les actionnaires des grandes entreprises (total, renault, banques...), on constate bien qu’ils se foutent royalement de « l’humain » et de la bonne santé de la société. De moins en moins des bénéfices sont réinvestit dans la recherche, le développement... Une partie tjrs croissante de ces bénéfices est reversée en dividande. Une petite question, ça sert à quoi ??!!
-
Ce Doc. Murcia me parrait bien prétentieux et fermé idéologiquement. Qu’il prit ! Ca ne changera rien à notre envie d’une économie indexé sur l’homme et la société, non sur le $
-
"Beaucoup de commentateurs voient dans cet article brillant .... Je conseille à ses commentateurs de faire de même et de relire attentivement tout cela au rique de rester enfermer longtemps dans leur système de pensée de crétin congénital".
D’un côté un article brillant, de l’autre des commentateurs enfermés dans un système de pensée d’un crétin congénital.
Bon pour la discussion, on reviendra ...
-
« rien ne prouve que leurs intérêts soient ceux de tout le monde. Tout au contraire. »
Désolé, je ne suis pas d’accord avec « RIEN ne prouve ». Que savez-vous qu’il n’existe pas une preuve ? C’est étonnant que vous ne perceviez pas au minimum qu’il y a du pour et du contre, des effets bénéfiques et pervers. En fait un tout à soupeser finement.
« je ne souhaite pas appliquer le BABA du business car c’est de la merde ! »
Personne ne vous force. Vous avez un bulletin de vote pour cela. Pour ce qui est de la merde, y-a-t-il discussion ?
« Une partie tjrs croissante de ces bénéfices est reversée en dividande. Une petite question, ça sert à quoi ??!! »
C’est pas tjrs vrai, d’ailleurs l’ordre de grandeur des dividandes pour un actionnaire, c’est le taux du livret A.
A quoi ça sert (mais moi je ne suis pas un « expert ») :
Quand l’entreprise a besoin d’argent (pour assurer sa croissance interne ou externe) et que la facturation ne suffit pas elle peut s’adresser au banquier (il veut être remboursé avec intérêt) ou à l’actionnaire (il va devenir propriétaire). Si on se plante, le banquier prend tout. L’actionnaire, qui est propriétaire, lui partage les pertes.
En contrepartie l’actionnaire partage aussi les gains (au titre de sa propriété).
C’est plus souple, mais il faut rendre des comptes.
-
La France est bien un des derniers pays communistes au monde. C’est frappant cette espèce de cécité collective. Les commentaires ridicules face à cet article fort pertinent sont effarants.
-
C’est ça, et moi je suis le pape.
-
On a tellement de retard que le Maccarthisme arrive en France seulement maintenant. C’est dingue on est vraiment arriéré. Dans pas longtemps, on va peut être découvrir le feu !
-
La France est bien un des derniers pays communistes au monde
Une nouvelle qui va faire plaisir à Mme Chirac
-
« derniers pays communistes ».. Mdr ! Ca me fait penser aux commentaires de chaînes de télé américaines sur la loi DADVSI ou le CPE, assimilant la France à un « pays socialiste » alors qu’il a le gouvernement le plus à droite qu’il ait pu avoir depuis fort longtemps. Il faut dire que là-bas, « liberal » veut dire « de gauche » et qu’un « Democrat » se situerait aux environs de l’aile dure de l’UMP.
Chab n’a pas dû mettre souvent les pieds dans un pays communiste ; on peut donc lui conseiller Cuba ou le Viêt Nam... Histoire qu’il puisse constater les différences.
-
mais si ! souvennez vous ! en 1981 ! les char de l’armée rouge sur la place de l’étoile...
je suis désolé mais quand je pense à l’hystérie de certaines personnes de droite à cette époque ça me fait rire. Constater que certains n’ont toujours pas réouvert leur volets me terrifie un peu quand même.
sortez de votre bunker monsieur !
-
Bah non, les bolcheviks vont lui manger les yeux
-
Bonjour et merci Chab, C’est justement cette cécité qui est le mal dont je parle. Ils ne peuvent comprendre que par le système binaire qui est le leur, on est pour un capitalisme effréné ou un crytpo communiste. Ils n’ont pas compris que l’arc en ciel avait 7 couleurs, comme les 7 notes de musique pour composer une symphonie. L’économie est aussi colorée qu’un tableau et bruissante qu’un adagio. Il faut être patient, le temps et les faits sont tétus. Bien à vous. Philippe Murcia.
-
Bonjour (IP:xxx.x23.128.240), Permettez moi de vous poser une question, pourquoi Mme Chirac a quelque chose pour ou contre le communisme ? Votre réponse m’éclairera énormément. Bien à Vous. Philippe Murcia.
-
j’avoue que je suis là à rigoler tout seul en vous lisant ! vous ne venez pas de remercier quelqu’un qui parle de la france comme d’un pays communiste en disant que toutes les personnes qui l’ont (très normalement) moqué ont une vision « binaire » du monde ???
j’ai du rêver !
donc quelqu’un qui considère que la France est communiste a une vision aussi subtile qu’un adagio (votre préciosité est effarante ! et amusante) et aussi complète qu’un arc en ciel ? (et vos images sont d’une pauvreté terrifiantes) !!
c’est démentiel ce sujet ! il faut absolument que toute personne dépressive vous lise ! vous garantissez l’éclat de rire !
-
Que ne fuyez-vous sur l’heure, mon pauvre ami ? Peut être est-il déja trop tard : un affreux bolchevique avec un couteau entre les dents s’est caché sous votre lit et...
-
Vu que la base du raisonnement est fausse : « tout système de production repose sur la combinaison de trois facteurs, le capital (finances et investissements), les matières premières, et le travail. », cet article est complètement bidon.
En effet en plus de ces 3 facteurs (je dirai même valeurs), il en existe une quatrième qui pourrit le système : Le profit comme seul outil de mesure pour les investisseurs.
-
Très bien dit, mais je ne suis pas sûr que cette quatrième valeur puisse pourrir le système, puisqu’elle en est le moteur de base : l’humain a besoin d’être motivé pour prendre des risques, et quoi de plus motivant que le pognon, puisqu’il permet d’acheter tout le reste.
Là où le système devient biaisé, c’est quand en on en arrive à sabrer une unité de production parce qu’elle n’est « pas assez rentable ».
De deux choses l’une : soit elle est rentable, soit elle ne l’est pas. Si elle l’est, on pourrait réutiliser ses profits pour l’améliorer et gagner plus. MAIS ! On ne peut pas, parce qu’il faut rémunérer l’actionnaire à court terme. Au lieu de ça, on préfère la flinguer pour en construire une nouvelle - de préférence délocalisée pour gagner plus-, en lançant un appel pour du capital frais. Voilà pourquoi la bourse grimpe quand une grosse boite licencie à tour de bras !
C’est là que le capitalisme du XXIè siècle part en c..lle, par rapport à ce qu’il était il n’y a pas si longtemps : les actionnaires ne se contentent plus de gagner de l’argent via le jeu de l’achat/revente et la spéculation. Il veulent maintenant toucher de confortables dividendes, tout de suite, sans prendre de risques, ni attendre qu’une petite société atteigne la taille critique pour faire des profits. Ce sont les de fonds de pensions qui dirigent l’industrie, en fait..
-
Un article très idéologique, partial, qui assène les contre-vérités comme des évidences, comme on en trouve de plus en plus sur Agoravox. J’ai découvert ce site il y a peu, content de voir des sources d’information alternatives. Que voit-on dans la majorité des articles actuels ? La même bouillie néo-libérale absconse, ultra-idéologique, et, surtout, un manque d’information. Des faits, des preuves, par pitié ! De l’information ! Et un peu de mesure, par pitié... Sans quoi il vaut mieux regarder la télé, au moins il y a des images... Cet article est si pauvre sur le plan de l’argumentation que ça décourage même toute critique !
-
Vraiment, tous ces commentaires... Quel débat démocratique et intéressant ! Bientôt on va nous ressortir la théorie du grand complot ! Allez, un petit effort les gars !
-
Desole un article qui commence par « nous savons, tous » ne laisse aucune place au debat. Non, je ne sais pas ou je n’eccepte pas. Pour moi un article qui commence pas nous savons tous n’a aucune valeur journalistique.
-
Une dissertation d’économie commençant ainsi, et c’est le zéro pointé d’office
Ceci dit, ce n’est pas une copie d’agreg.
-
Pour information, la distinction entre matière, capital et travail comme facteurs de production remonte à plus que « quelques décennies » (ça fait plus de 2 siècles même). Tout le reste du texte est à l’avenant en termes de précision...
-
Ah... un vrai débat démocratique intéressant, ce serait si tout le monde était d’accord avec l’article ? Ce serait si personne ne trouve exagéré d’affirmer que nous vivons dans un pays soviétique, que l’économie purement privée est l’unique solution à tous nos problèmes, que la France est le seul pays où la politique offre un spectacle affligeant, et que les Français sont le seul peuple à jamais se mettre en grève lorsqu’on essaie de modifier le droit du travail en sa défaveur ?
Et dans un débat démocratique intéressant, il serait également exclu d’envisager que ce genre de prêche neo-libérale est l’oeuvre de propagande d’une petite élite qui souhaite conserver et améliorer ses privilèges ?
Dans ce cas, je vote pour le débat non démocratique et dépourvu d’intérêt.
-
"Une dissertation d’économie commençant ainsi, et c’est le zéro pointé d’office Ceci dit, ce n’est pas une copie d’agreg."
:) Oui, incidemment, cela donne une bien piètre image de Dauphine et Berkeley ! La soviétisation de la France ! Comment peut-on encore écrire des trucs pareils ?
-
Bonsoir (IP:xxx.x26.39.204), Merci pour votre note, je n’en attendais pas moins. Allez donc faire et l’une et l’autre de ces facs. Passez ne serait-ce qu’une Maîtrise et nous en reparlerons ensuite. Vous faites certainement partie de ces grandes G...., qui, comme les escargots, ne savent que baver. A+.
-
S’il manquait quelque chose (mais ce n’était pas le cas) pour vous décrédibiliser, votre suffisance éffarante dans vos réponse ainsi que votre pompe insuportable aurait comblé le manque...
finalement c’est fabien qui, un peu plus haut, l’a remarqué justement : « fantasmagorie sociétale » : pourquoi ne pas employer le terme d’ « idéal » ou de « mythe » « social » ?... pourquoi imiter la science par une terminologie absconse ? Pourquoi n’être pas plus précis là où il y a lieu de l’être ?"
vous êtes méprisant, pompeux terriblement prétentieux, vous ne répondez à rien mais donnez des leçon à tout le monde.
vous êtes tellement sur de vous que ça devient fascinant de vous lire (je viens de perdre 15 minutes à suivre vos multiples petites réponses qui se veulent, j’imagine, redoutables).
-
Tiens, encore un de ces malheureux exilés qui, trés probablement, vit dans une banlieue résidentielle US et, à ce titre, pense que le reste de la planète doit, lui aussi, vivre dans une banlieue résidentielle US. Vraiment passionnant. Mais je n’irai pas jusqu’à causer de ce monsieur avec mon chat. Nous avons, mon chat et moi, une conception de l’existence radicalement différente de celle de Mr Murcia. Et comme ce dernier est un bon et brave toutou parfaitement intégré au rêve américain... Alors hein, entre chat et chien, pas plus que les politesses d’usage !
-
Ah OK, alors c’est ça agoravox ? Bon, amusez-vous bien.
J’ai que ça à faire, lire des articles qui commencent par « Cette soviétisation remonte pour une grande part à une fantasmagorie sociétale qui renvoie au début de l’industrialisation de notre pays » wow, j’aurai pas pu l’écrire de façon plus lourdingue. Le mec qui s’écoute parler dans toute sa splendeur, et qui, incidemment, débite des aneries. Je t’en foutrai de la Soviétisation, ah ya pas de doutes, hein, c’est la *guerre*.
-
j’aime beaucoup les réactions dès que l’on ose dire ce qui va pas : c’est tous de suite de la « propagande ultralibérale ».... anathème jeter comme les « gauchistes » qui traitaient autrefois de « fascistes » toute personne qui osait dire que l’urss n’était peut etre pas le paradis sur terre.... pourriez vous pas argumenter vos prises de positions par des faits au lieu de juste dire (en gros)« c’est de la propagande ultralibérale » ... sans argumentation votre parole n’est que « propagande anti-libérale » et peut etre pourriez vous vous dire que si un certain nombres de gens qui prennent la peine d’expliquer et d’argumenter leur positions ou analyses ne pensent pas comme vous c’est peut etre qu’il y a une base véridique dessous ? le dogmatisme, l’intolérance et la propagande sont peut etre de votre coté ... au moins poser vous la question ! ca me fait penser au vote non contre le TEC qui était motivé par un rejet de la partie 3.... partie qui n’était un synopsys des traités qui nous gouvernent déjà !! l’europe est déjà libérale (ou ultralibérale selon les position) et je vous rappelle que l’URSS n’existe plus
-
Voilà pour ma part :
* Le CPE, ça va permettre au jeune de rentrer sur le marché du travail et le chômage va baisser. Essayons et vérifions le résultat dans 6 mois.
Alors là, je dis oui, le chômage va certainement baisser ! Par contre que ce soit le CPE qui en soit la cause, j’ai un gros doute. Non seulement il existe déjà des solutions flexibles que les jeunes acceptent, bien malgré eux, mais de plus le CPE n’apporte rien à une grande entreprise. Pour ce qui est des emplois peut qualifiés, l’entreprise utilise soit le CDD pour « tester » l’employé soit la sous-traitance pour plus de flexibilité. Pour les cadres, la période d’essais est de 3 à 6 mois, ce qui suffit amplement pour juger de la qualité d’un individu ou non. A quoi peut donc servir le CPE ? Sans doute à remplacer avantageusement les CDI afin de mettre la pression pendant 2 ans aux nouveaux embauchés : Plus le droit de donner son avis, plus le droit de grève, obligation d’accepter les heures supplémentaires sans broncher, interdiction de tomber enceinte pour mesdames... Je veux préciser que « question flexibilité », il y a une réflexion à avoir pour les PME, un dialogue doit s’ouvrir à ce sujet tout comme sur la façon de mieux orienter la jeunesse lors de son éducation, proposer plus d’apprentissage, redonner de la valeur (pécuniaire) aux filières moins qualifiés...
Vous vous demandez alors pourquoi la théorie de Villepin (baisse du chômage) va se vérifier dans 6 mois : le papy-boum est là pour aider nos chers politiques. Toutes les entreprises doivent renouveler une partie de leurs effectifs, alors oui, le chômage va certainement baisser pendant les prochaines années mais ne profitons pas de cette aubaine pour baisser nos droits.
* Le CPE c’est toujours mieux qu’un CDD, l’interim ou un stage.
Beaucoup de personnes soutenant le CPE arguent qu’ils ont galèré dans leur jeunesse en enchaînant les stages et autres CDD, qu’ils s’en sont sortis à force de travail et de courage, que le CPE offre plus de sécurité. J’appellerai cela la théorie du « c’est mieux que rien » et les manifestants de répondre « c’est pire que tout ». Je voudrai rappeler au « c’est mieux que rien-iste » que le CPE ne va pas supprimer stages, CDD et autres interim ! Il va se substituer vraisemblablement au CDI car c’est un contrat de longue durée ! Alors oui, il faut le répéter ; le CPE c’est pire que le CDI. Si le gouvernement veut régler le problème de la jeunesse, qu’il rende les stages rémunérés et les CDD réellement non renouvelables !
Pour ce qui est de la perte de la « valeur » au travail, elle est simplement du au fait que les milieux défavorisés se rendent compte qu’il faut être né avec des parents riches et un niveau social élevé pour s’en sortir facilement. Alors pourquoi se bouger en travaillant comme des fous si c’est pour toucher le smic toute sa vie ! Si le niveau de vie des gens n’était pas entièrement dépendant à leur « capital de naissance » ou à la chance, si la notion de « biens et services produits » était réellement reconnue, les gens seraient certainement plus apte à tortiller leur postérieur.
* La loi française est trop stricte.
En effet la loi française est plus stricte que dans les pays (sociaux-)libéraux. Les protections et les droits du citoyen dans les domaines du social, de la santé et de l’éducation ont toujours été élevé en France. Cette particularité était une fierté de notre système, enviée par un grand nombre d’étrangers mais depuis la tendance « à la flexibilité » et à la concurrence, il est de rigueur d’abolir ces privilèges féodaux. Doit-on, sous prétexte de la concurrence de nos voisins aboutir à une régression social ? Toutes ces luttes d’un autre âge doivent-elles être abandonnées ? Il y a ceux qui pensent que c’est la seule façon de relancer notre économie et puis il y a ceux qui croient que le progrès à toujours fait partie de l’Histoire, que grâce à nos recherches, à nos connaissances, à l’automatisation... il est encore possible de tirer « l’humain » vers le haut.
Posez-vous une question simple, si malgré tous ces progrès nous devions accepter un niveau de vie et une protection plus bas, à qui profiterait cette productivité accrue !?
* Le problème : Les français sont des fainéants influencés par les super-fainéants fonctionnaires. Les jeunes sont entraînés par les extrémistes de gauche mais ne comprennent rien au problème. La jeunesse des cités s’en fout de la grogne.
Et si nous inversions le discours, et si le problème du chômage et du niveau de vie des gens venaient des entreprises et de leur fonctionnement ? Pourquoi accusons nous si rarement le besoin d’une minorité de décideurs et autres profiteurs cherchant à augmenter le profit de leur société plutôt que de résoudre les problèmes de la société. Je ne veux pas faire la propagande du patron tyrannique et sans valeur. Je cherche juste à exposer un fait très bien décrit par un journaliste du Monde : « Et si c’était l’entreprise qui était au service de la société et non l’inverse... » Peut être avancerions nous dans la bonne direction.
Je ne nie pas les problèmes d’inefficacité de nos administrations mais je crois que le problème a déjà été pris en main par le non renouvellement des postes de fonctionnaires et l’informatisation de notre système publique. De plus, n’a-t-on pas démontré à plusieurs reprises l’efficacité de notre entreprise publique productrice d’électricité, de notre réseau publique ferroviaire, de la fiabilité de nos lignes téléphoniqes... ? Est-ce que nos fonctionnaires sont et étaient si fainéant que ça ? Pourquoi les Anglais et Américain vont-ils se faire soigner en Inde pour quelques roupies ? Ah oui, j’oubliais, la « globalisation »...
De plus, ce genre de mobilisation « politise » la jeunesse. Alors oui, une majorité des jeunes se fait entraîner par les plus extrémistes, une autre en a rien à faire mais au moins, des discussions éclatent, les jeunes se posent des questions, apprennent la politique. Et tout ça ne peut être que bénéfique.
* Les blocages sont anti-démocratique, laissons la liberté aux gens de travailler, ce n’est pas la rue qui gouverne, les manifestants sont minoritaires dans ce pays et caetera...
2/3 des français soutiennent le mouvement anti-CPE, nous pourrions arreter le débat mais...
Je crois qu’avec l’élection de M. Chirac, le vote contre la constitution européenne et les élections régionales nous avons une vrai preuve d’illégitimité de la majorité actuelle et plus particulièrement de notre président. Il faudrait revenir sur les vices de nos institutions mais ce n’est pas le sujet du débat. Tout ça pour dire que les citoyens n’ont trouvé d’autre moyen pour se faire entendre que la rue, droit démocratique de revendication si l’on doit le répéter. Cette forme de citoyenneté, particulièrement chère à notre pays a toujours été écouté par nos politiques. Pourquoi un tel autisme actuellement ? Encore une façon de dire : « Fini l’exception française », rentrons dans le droit chemin... Concernant les blocages et les actions « musclées », il est facile de remarquer que ce sont les seuls actions efficaces pour se faire entendre. Qui se fout d’un million de personne se promenant dans Paris un beau dimanche après-midi ? Le blocage des infrastructures de communications, d’approvisionnements, des édifices publique... sont de très bons moyens de se faire entendre et sont seulement possibles lorsque la population dans sa majorité soutien le mouvement.
* Les syndicats n’ont qu’à répondre à la main tendue de Villepin. Il faut respecter les choix démocratiques du parlement.
Promesse du candidat Chirac pour les présidentielles : « ...Je consulterai les Français par référendum pour tous les grands problèmes de société.. »). je vous l’accorde, ce n’est qu’une promesse orale... Alors que penser la loi « Fillon » du 4 mai 2004 qui prévoit de consulter les partenaires sociaux avant de légiférer dans le domaine social ! Comment oser parler de respecter la démocratie quand les responsables de notre exécutif sont incapables de respecter leur propre loi.
* C’est la honte pour la France vis à vis du reste du monde
C’est le dernier argument à la mode, la France est haït par le reste du monde. La jeunesse française est fainéante... Alors premièrement, en matière de politique internationale, je voudrais signaler qu’une grosse puissance actuelle devrait éviter de donner des leçons de relations internationales. D’autre part, la France n’est pas un pays de fainéants, preuve à son deuxième taux de productivité horaire au monde. Ensuite, en consultant d’autres sources que les médias de masses étrangers, on peut lire des commentaires élogieux sur cette jeunesse « battante », n’abdiquant pas devant les choix de ses dirigeants. Ma pensée est bien relayée par ce blogger :
"Faut il avoir honte des railleries de nos voisins anglo-saxons et américains ? Je crois au réalisme, je crois qu’il faudra pour nous étudiants, futurs actifs, actifs faire des concessions pour que la France relance la machine et permette à une grande majorité de vivre décemment.Je crois surtout que je n’ai pas à abdiquer devant cette réalité et ce futur en plastique que l’on me propose : Je n’ai pas honte de vouloir une alternative différente au libéralisme sauvage que l’on veut appliquer à toute ma vie, je n’ai pas honte de vouloir que la France rejette ce modèle déshumanisant et cherche une autre voie. Je finirai peut être citoyen d’un pays du tiers monde, mais j’ai surtout l’espoir que la France, qui piétine depuis 30 ans, soit digne de mes idées et de mes volontés, et surtout que je sois digne d’en être un citoyen actif, travailleur, et un citoyen HEUREUX." (Ponk)
* Idéologie Dominante
Depuis le débat sur la constitution européenne certaines voix, qu’elles soient de droite ou de gauche nous rabattent que l’on ne peut pas réformer en France, qu’en prenant autant de retard sur le reste du monde (on nous cite l’exemple américain, anglais, indien...) la France perd la bataille, ou plus explicitement la Compétition. Cette idée croissante d’une fatalité à suivre un modèle (capitalisme/libéralisme) fait son chemin même chez les socialistes. Alors pourquoi, lutter contre cette vision « unique » ?
Tout d’abord, l’économie française n’est pas aussi mauvaise qu’on souhaite le faire croire. Les entreprises du CAC40 font des bénéfices records, les investisseurs étrangers sont toujours là : en 2003, la France se situait au 4° rang mondial des investissements étrangers de part sa qualité de main-d’oeuvre, le haut niveau de la recherche et la maîtrise des technologies avancées, le nombre de création d’entreprises ne cessent de croître d’année en année (INSEE). Il y a en contrepartie une baisse des exportations, un taux de chômage élevé et un moral plus bas que la moyenne mais rien de dramatique.
De plus, la vie n’est pas une compétition, le bonheur ne se juge pas au taux de croissance et d’équipement des ménages. Les avancés dans l’organisation de la société et dans les technologies sont suffisantes pour permettre à un plus grand nombre de vivre décemment. Certains nous demandes le droit à travailler plus, qu’ils réfléchissent à ceux qui veulent travailler moins ! Essayons de faire comprendre au plus grand nombre qu’on en a marre de la croissance, du profit et du cac 40.
Le gouvernement essaye de nous faire croire que si « la masse » n’accepte pas ses réformes, c’est qu’on lui a mal expliqué, qu’elle ne comprend pas les enjeux. Arrêtons de prendre les gens pour des imbéciles ! Dès qu’un avis divergeant secoue la population, c’est qu’on l’a mal informée. Stop, c’est tout simplement parce que nous ne sommes pas d’accord ! Il ne faut pas aller chercher plus loin.
Je terminerais par une citation de l’OCDE : « En résumé, les mesures de la croissance économique restent cruciales pour toute évaluation du bien-être, mais il faut les compléter par des mesures des autres dimensions du bien-être. Il reste à savoir comment intégrer de façon optimale ces différentes mesures. Une solution consiste à prendre comme point de départ les mesures des ressources économiques, puis à introduire une série de correctifs pour tenir compte d’autres aspects, mais on ne dispose pas encore de normes internationales pour évaluer ces divers facteurs non marchands. Une autre solution est d’utiliser différents indicateurs non monétaires en complément des mesures des ressources économiques. Même si un cadre conceptuel et statistique cohérent leur fait encore défaut, ces indicateurs fournissent des informations pertinentes pour l’évaluation du bien-être. »
-
Si tout cela n’est que de la dialectique Mr Murcia, alors merci à marsupilami qui est le seul à tirer son épingle du jeu par ses liens dans le texte hilarants.
Au moins, alors que ce monde n’est que profit et pouvoir (renforcé en france par la sacro sainte importance du « statut social »), le Net nous permet au moins de pouvoir échanger et de nous délecter de ces éclats d’ingéniosité.
Et si c’était après tout la seule marque de fabrique française que l’on peut espèrer faire prospérer dans l’avenir (il faudrait d’ailleurs inventer un prix nobel pour ça !!).
Bien à vous, Arnaud
-
J’ai trouvé le texte de Mr Murcia fort bien dans l’ensemble... ce qui est effarant surtout c’est le nombre de commentaires moqueurs... Par exemple machinchose qui essaye piètrement de faire de l’humour. Et il n’est malheureusement pas le seul.
Comme l’a souligné un internaute ce se serait mieux d’argumenter que de se moquer. Ou mieux encore proposer. Et encore mieux d’agir au lieu de discuter... , discuter comme nous savons si bien (mal) le faire.
Pour ma part je pense qu’on a les politiques qu’on mérite... Donc pour certains ici il serait bien urgent qu’ils se regardent eux mêmes... Tous pourris sauf moi... ben voyons...
Vous savez le principal reproche que nous font les étrangers à nous les français ??? C’est d’être méprisants et donneurs de leçon, alors qu’en fait on ne prouve pas grand chose.
-
Bonjour Citoyen_lambda, Vous venez de dire ce que je n’ai pas dit et qui m’a valu déjà d’être traité de prétentieux donneur de leçons. Je ne m’en offusque pas, c’est leur droit de croire ce qu’ils veulent. J’ai appris en vingt ans ici, plus de la pratique de la démocratie, que nombre des commentateurs qui, ne l’oublions jamais, sont tous des fils de la patrie des valeurs cardinales qui éblouissent le monde. Merci pour votre claivoyance. Bien à Vous. Philippe Murcia.
-
« Vous savez le principal reproche que nous font les étrangers à nous les français ??? C’est d’être méprisants et donneurs de leçon, alors qu’en fait on ne prouve pas grand chose ».
Pourquoi toujours cette attitude méprisante contre les français ?
-
>>> Comme l’a souligné un internaute ce se serait mieux d’argumenter que de se moquer <<<
Il y a des commentaires moqueurs (certains drôles d’autres moins). Il y a des commentaires carricaturaux. C’est comme ça sur un forum ouvert sur internet. Et il y a des commentaires raisonnables et argumentés, si si, regardez bien. Vous avez simplement choisi de ne relever que les commentaires moqueurs pour pouvoir vous désoler de la bêtise des gens. Bravo, vous vous êtes économisé une réflexion fatigante.
En affirmant que la France est « soviétisée » l’auteur présente une carricature même plus dans la moqueuse mais carrément insultante. Alors pourquoi certains dans leurs réponses ne se moqueraient-ils pas de ce monsieur qui semble croire que la France est un pays communiste ?
>>> Ou mieux encore proposer. <<<
Certes. Cela dit notez que l’article lui-même ne propose rien mais se contente de dénigrer.
>>> Pour ma part je pense qu’on a les politiques qu’on mérite... <<<
Ce genre de principe disqualifie a priori tout article expliquant à quel point aux US c’est mieux qu’ici et les gens y sont plus raisonnables.
-
Bien sûr nous avons là encore une caricature d’extreme-droite ultra-libérale qui se promène à nouveau sur Agora....
Des propos délirants, outranciers, ....
Puis un florilege de lieux communs....
Aïe aïe aïe....
Dites-moi à Agora, vous avez un comité qui évalue les articles ?
Comment est-ce possible que déferlent autant d’articles qui se ressemblent tous, ultra-minoritaires dans la population, et autant faibles en argumentation ?
-
alors pour vous répondre précisemment sans humour.. relisez toutes les réponses de M. Murcia et dites moi s’il n’est pas méprisant et donneur de leçon.
vraiment.
et OU AVEZ VOUS LU « tous pourris sauf moi ?? » vos synthèses sont un peu simpliste.
-
A mon sens, vous faites une analyse objective sans aucune préconception, à l’inverse de certains propos tenus.
Le marché à l’échelle international fonctionne comme une entité dudit marché ; les structures sont basés sur l’équilibre de trois forces optimisées : les facteurs industriel (productif), économique et social.
Le but consiste à conserver le meilleur équilibre possible en optimisant au mieux ces trois facteurs. C’est la perception que nous devrions tous défendre, tout du moins de mon point de vue ; ce n’est pas une demande d’adhésion aux idées sous-jacentes du « Grand Marché », c’est une vision qui me semble coller à la réalité actuelle.
La problématique française, et vous levez bien ce point, est plus d’ordre politique. Si nous relisons les commentaires, les reproches fait au système du marché sont une transposition des problèmes dont la responsabilité incombe à nos politiques. Par une république au service des hommes politiques plutôt qu’une république au service de la nation ; par des hommes politiques au service de leur égo plutôt qu’au service de l’intérêt général.
Il faudra peut être que les citoyens parviennent à faire comprendre aux politiques que leur position, nous la leur déléguons le temps de mandats pour qu’ils permettent à la nation de s’adapter au monde tout en préservant un bien vivre en France ; il ne me semble pas que ces deux points soient antinomiques. En fait, il serait souhaitable que l’Etat reprenne, pour les affaires intérieures, un rôle d’arbitre plutôt que de sombrer dans l’arbitraire !
-
Cher Christophe, Je suis totalement d’accord avec ce que vous dites, mes articles sur le développement durable et les billets d’avion, entre autres, ont repris les mêmes arguments que vous venez de donner. Bien à Vous. Philippe Murcia.
-
Il y a plusieurs choses affligeantes dans les réactions aux articles de ce site :
toujours le même type de réactions, sans évolution et sans réel débat ; bref chacun campe sur sa position... autant dire une perte de temps pendant, le plus souvent, les heures de travail.
Vous avez de la chance de pouvoir perdre votre temps de travail à réagir sur ce forum.
Le tout agrémenté d’une orthographe approximative et de réactions limites grossières, si pas carrément impolies.
Vous êtes nombreux à nourrir le cliché du râleur français. Qui râle contre la mondialisation mais qui va chez Carrefour acheter du ’Made in China’ ; qui peste contre les politiques qu’il a élu ; ...
Vu de l’étranger, ça nous fait quand même bien marrer... pendant que vous gaspillez votre énergie à des fadaises, nous vous piquons vos clients....
Good Luck France
-
« J’en arrête la liste là, elle serait trop longue, pour exprimer les blocages de cette société qui veut travailler moins tout en recevant plus. »
Dites-moi, augmenter la productivité dans une entreprise, n’est-ce pas produire davantage avec moins de facteurs de production (travail, capital et/ou matières premières) ? Et bien si ! Donc il est out à fait légitime de revendiquer moins de temps de travail et plus de revenus. Nos économies nous démontrent tous les jours que nous pouvons faire plus de choses avec moins de ressources. D’ailleurs,, les actionnaires gagnent de plus en plus tout en ne travaillant pas du tout. Il suffit d’attendre que l’exploitation de certains remplisse le portefeuille. Les Français dont je suis préfèrent ne pas mourir esclaves, est-ce un si mauvais choix ?
Contrairement à ce que vous croyez la bourse ne finance pas l’économie, Patrick Artus l’a bien démontré dans une étude qui porte sur les 20 dernières années. La bourse détruit de la richesse car les entreprises qui font d’énormes profits (à l’étranger) rachètent leurs propres actions afin de faire monter encore et toujours les cours. Alors qu’elles feraient mieux de se lancer dans de vrais projets industriels et/ou commerciaux. Mais cela les actionnaires (les vrais patrons) s’en fichent.
« Nous en devenons la risée mondiale » :
Encore et toujours la même rengaine. Ceci étant, il est vrai qu’en économie, il est préférable d’avoir tort avec tout le monde que raison tout seul. Il faut suivre le marché, être le bon petit mouton ! Tout le monde ne choisit pas cette voie. Car d’autres sociétés sont possibles. Il faut arrêter de faire croire que le fonctionnement naturel des marchés est la libre concurrence. Les lois de la nature n’existent pas en économie. Il n’y à que des choix que font les hommes. Ces choix peuvent changer.
-
« Il faut suivre le marché, être le bon petit mouton ! Tout le monde ne choisit pas cette voie. Car d’autres sociétés sont possibles. Il faut arrêter de faire croire que le fonctionnement naturel des marchés est la libre concurrence. Les lois de la nature n’existent pas en économie. Il n’y à que des choix que font les hommes. Ces choix peuvent changer. »
Suivre le marché, ca veut dire suivre ce que veulent les clients. Votre propos est donc grotesque.
-
Le seul salut de la France et de l’Europe a l’occurrence,c’est l’islam,imposer la Charia et ainsi plus de problemes divers.Allah est le meilleur businessman au monde et Ben Laden et consorts sont ses VRP.
Freres et soeurs d’islam,oui les Etats-Unis sont le grand satan. Toujours pres a se méler de ce qu’ils ne leur regardent pas. Ils interviennent en 1917 dans notre grande guerre pour soi-disant défendre la libérté.Puis ils recommencent de nouveau en 1942.Je ne comprends pas pourquoi un demeuré bien tranquille au fin fond de ses Rocheuses vient crever sur nos belles plages de normandie.C’est un comble tout de meme !!!!! Puis a cause de ces memes américains,les soviétiques n’ont pas pu envahir l’Europe de Ouest pour imposer leurs beaux préceptes marxistes.C’est trop injuste.Ils nous ont fait louper le coche ces amérloques !!! Qui voudrait dans ce monde copier la vie,la culture etc..américaine ?hein !!!je vous le demande !!Les Etats-Unis ne fait pas d’envieux,bien au contraire !!!
Grand Inquisiteur
EURABIA L’axe Euro-Arabe - Bat Ye’or - Editions Jean-Cyrille Godefroy, 2006, 320 pages, 22 euros
Ce livre décrit la transformation de l’Europe en « Eurabia », une extension culturelle et politique du monde arabo-musulman.
Eurabia est fondamentalement antichrétienne, antioccidentale, antiaméricaine et antisémite. L’institution responsable de cette transformation, et qui continue à propager son message idéologique, est le « Dialogue euro-arabe », souvent déguisé sous le terme « Dialogue euro-Méditerranée », développé par la classe politique et les intellectuels européens et arabes depuis les trente dernières années. Cette association s’est mise en marche dés 1974/1975 à l’instigation de la France, qui a milité pour une politique pro arabe afin de doter l’Europe d’un poids et d’un prestige qui lui permettraient de rivaliser avec l’Amérique. Les Arabes y mirent plusieurs conditions : une politique européenne indépendante de celle de l’Amérique, la reconnaissance par l’Europe d’un État palestinien et le soutien à l’OLP, la souveraineté arabe sur Jérusalem, l’ouverture des frontières à l’immigration.
Bat Ye’or, historienne britannique d’origine égyptienne, francophone, a consacré l’ensemble de son œuvre, plus d’une quinzaine de livres, aux rapports entre l’islam et le monde judeo-chrétien. Au moment où l’on réédite en France un de ses livres importants : « Juifs et chrétiens sous l’Islam », elle pose dans « Eurabia, l’axe euro-arabe » des questions explosives : Et si la tolérance de l’islam n’était qu’un mythe ? Et si l’Europe, par peur du terrorisme, avait déjà renoncé à une partie de ses valeurs pour complaire à ses partenaires arabes ?
Bat Ye’or est mondialement connue. Eurabia, paru au printemps 2005 aux USA, y a fait sensation. Son interview de mars 2005 dans le Point a suscité de fortes réactions. On peut consulter sur internet :
« Voici un livre provocant et dérangeant. Avec toute l’intensité dramatique d’un maître écrivain, Bat Ye’Or présente une série de documents et de faits qui montrent comment l’Union européenne est ébranlée par l’hostilité islamique aux valeurs essentielles de l’Europe... Le processus de subversion de la liberté de pensée en Europe est clairement analysé. Ce livre ... lance aussi un avertissement à l’Europe de ne pas céder aux pressions islamiques, antiaméricaines et anti-israéliennes, qui subvertissent ses vraies valeurs : démocratie, libre pensée humanitaire et contrat social juste. »
Sir Martin Gilbert, biographe de Churchill
-
pfff... ras le bol. ça devient un peu lourd là.
-
Que les internautes me pardonnent ce petit hors sujet, nécessaire à mes yeux.
Sachez Mr Murcia que si j’emploie le terme « papa » ce n’est pas que méchante ironie. Car le mien de papa a fait la guerre d’indo en tant que volontaire,et une bonne partie de ma famille appartient à l’espèce colon (au sens restreint du terme que vous devez connaître). Quant au cousin de mon père, il fût membre de l’OAS, mais je ne pourrais hélas vous présentez ce monsieur, puisqu’il se trouve aujourd’hui six pieds sous terre, incinéré puis enterré en son jardin (petit détail que le pied noir vous êtes saura comprendre). Pour ce qui est de vos belles paroles - dans un autre article sur l’algérie - je vous rapelle qu’elles n’étaient pas vraiment en vogue au temps de la colonie. Pas plus qu’elles ne le sont aujourd’hui au sei de notre communauté, hélas. Sachez encore que je ne patage pas les options d’extrème droite de ma famille, même si je fréquente encore cette mienne tribu : nous avons l’esprit de famille et savons éviter les sujets qui fâchent. Dernière petite confidence : je n’avais pas encore lu votre article sur la colonisation et la date de 62 avait fait tilt à elle toute seule. ô madame soleil ! Bon, j’arrète sinon je vais finir par vous considérez comme un brave type...
-
Chère Zoï, Merci de ces précisions et sachez que ce n’est certainement pas le Papa qui me choquera, j’ai l’age que j’ai et je m’en porte très bien. Je vous remercie de votre élan affectif en me laissant comprendre que si vous vous laissiez aller vous me trouveriez sympa, MERCI. Je crois que votre famille, ici où là, a été comme la mienne considérée comme des colons que nous n’étions pas, la bêtises ne se mesure pas.Je puis vous dire une chose, qui a certainement été l’apanage de votre père, votre oncle ainsi que pour moi, à cette époque, être de droite, voire d’extrème droite, ne signifiait pas les mêmes options qu’aujourd’hui, cela représentait la défense d’une part intégrale de ce qu’était la France, qu’un certain nombre de politicars ont mal servie. Non pas en accordant pas satisfactions à des revendications légitimes de certaines populations, mais de la manière dont cela a été fait. Je suis comme vous convaincu, qu’il faut savoir éviter, en ’’famille’’ les sujets qui fachent, c’est pour cela que je vous trouve, TRES SYMPA. Philippe Murcia.
-
Peut etre serait-il temps d’arreter de considerer que la politique est au service de l’economie. Une economie intelligente consisterais peut etre a mettre en place le meilleur systeme pour repondre au choix sociale et democratique d’un pays, et non d’essayer de changer un pays pour correspondre aux dogmes economiques.
-
sirtout quand ces dogmes varient tous les 3 ans...
-
Complètement d’ accord sur cette vision pragmatique !
Je vous invite à visiter mon site en cours de création economie-intelligente.com et de me donner vos impressions et défléxions
Merci
-
Cher (e)X, J’ai eu le plaisir de voir votre site et je vous remercie de votre message suite à la lecture de mon article. Autant je partage votre avis sur les possibilités qu’offre le développement durable et ses retombées, autant je crois que le problème de fond que je connais bien pour avoir été conseiller de plusieurs Chef d’Etat, c’est le problème de l’état de droit dans les pays qui nécessitent le plus un développement durable. Bien à vous et n’hésitez pas à prendre contact avec moi directement à l’email suivant : [email protected] Dr. Philippe Murcia. PS. Cet email ecoeme avait été enregistré pour economies emergentes.
-
« et non d’essayer de changer un pays pour correspondre aux dogmes economiques. »
Je propose même d’arreter tous de correspondre aux dogmes biologiques, et d’arreter de respirer, pour ne plus poluer la « planete qui va mourrie ».
-
la soviétisation par ci, la soviétisation par là
Il faudrait peut-être accorder vos violons !
J’aurais bien fait quelques remarques sur votre article à propos de la nationalisation du charbon et de l’acier qui à tant profité au baron Seillière, ou de « cette société qui veut travailler moins tout en recevant plus » ou du principe dont vous vous vous faites l’écho « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » je vous aurais peut-être dis combien il me semble dérisoire de prétendre soigner les effets du libéralisme égoïste par plus de libéralisme égoïste et qu’aujourd’hui plus que jamais une société planétaire respectant la libre entreprise et solidarité pouvait et devait être construite, mais en le lisant (votre article) je me suis aperçu qu’il s’adresse au président de la république dobeulyoubouche ou J. Chirac Je ne sais ?
Je vous laisse donc entre vous, bien à vous...
PS : je propose de lancer une quête pour que nos pauvres patrons français qui croulent sous la fiscalité écrasante puissent se payer un site internet
NB : Le coût annuel d’adhésion à l’AFEP, ce MEDEF d’en haut, est de 75 000 €, pour vivre heureux vivons cachés...
-
Bravo BB,
Ton art du lien hypertexte montre que tu appartiens bien à l’ordre des marsupiaux !
-
le capitalisme est entré dans une logique suicidaire
Murcia est-il actionnaire au USA ?
-
Les politiques droite-gauche influencent à la marge le taux de chomage . Le facteur décisif est le prix du barril de pétrole .
Le modèle néo-libéral commence à prendre l’eau de toute part à cause du prix du barril et dans 10-15 ans quand nous arriverons au pic de hubert pour les principaux pays de l’OPEP votre modèle néo-libéral va tout simplement couler à pic et profondement .
-
Nous sommes malades car tiraillé entre libéralisme et communisme (comme dans l’ancien temps dirons nous). Mais il reste que nous sommes le produit de 50 ans d’equidistance entre ces deux pays (ex-URSS et USA) eux même extrémistes et jusqu’aboutistes. Ne sachant pas lequel des deux modèles adopter, nous avons intégré (et été influencé par ) les deux grace à notre démocratie et à l’aternance entre la gauche et la droite. Tentons de prendre le meilleur de chacun des extremes et on arrivera surement à élever notre « conscience », « société », « humanité », ou ce que vous voulez... vers un systeme plus juste.
-
En vous lisant, Monsieur Murcia, on a l’impression que vous avez surtout un compte à régler avec la France et les français. Vous n’êtes pas plus économiste que je le suis, votre analyse étant à peine plus argumentée que celles entendues dans le café du commerce du coin. Certes le terme brutal de « notre » histoire coloniale vous a contraint à l’expatriation...et vous ne vous en êtes apparemment jamais remis. Etes vous bien sûr d’être si empli de bonheur dans votre eldorado étatsunien ? Alors pourquoi perdez-vous votre temps à vous préoccuper de nous, les frenchies mal dégrossis ? Laissez nous aller à notre perte...
-
Bonjour liberté chérie, Quand vous aurez appris à lire et surtout à comprendre ce que les gens comme moi écrivent, vous vous permettrez les jugements à l’emporte pièces, qui sont les vôtres. Ceci étant, je n’ai aucun compte ni revanche à prendre, et ce, compte tenu de la réussite qui fut la mienne dans notre pays. Je ne fais que constater avec recul et éloignement les lacunes de l’Etat et d’un nombre d’énergumènes de votre acabit qui font le malheur de ce pays. Quand à mon statut, il a été confirmé par deux doctorats en bonne et dûe forme, ainsi que par la réceptions à deux académies, et ce n’est, certes, pas vos allégations qui peuvent en changer le cours. Finalement, sachez que ce site, contrairement à ce pourquoi vous l’utilisez, n’est pas fait pour que des gens comme vous y déversent leur bile. L’article se voulait être une vulgarisation de process comparés et rien de plus. Apprenez à lire. Philippe Murcia.
-
Heureusement, le « genre d’énergumène » vaniteux que vous représentez ne fait plus le malheur de la France, puisque vous l’avez quittée. Votre propagande ultralibérale et décliniste est tout simplement ridicule.
-
Bonjour Marsupulami, Vous avez une facheuse tendance à répondre à des commentaires qui ne vous sont pas adréssés ou qui ne vous concernent pas. J’ai eu l’opportunité de lire vos commentaires sur d’autres articles et excepté votre prose délirante, que je place au niveau des cuvettes de WC, je ne vois pas ce que vous apportez au débat, si ce n’est vos jugements stupides qui se veulent sarcastiques. VOUS MANQUEZ D’HUMOUR OU QUOI ??? Bien à Vous. PM.
-
Il y a comme on peut s’en rendre compte, un lobby très puissant néo-libéral qui attaque en Europe tous les Etats républicains.
Faites quelques recherches sur internet et vous serez édifiés.
-
je me permets cher philippe de répondre à ce qui ne m’est pas adresser pour dire encore que le mépris effroyable, la prétention épouvantable et votre ego boursouflé sont les meilleurs alliés de nos modestes réplique à votre mauvais article.
Apprenez un rien de modestie et votre ulcère ira mieux. pour le moment de mon point de vue vous êtes essentiellement ridicule et antipathique (inutile de me dire que je le suis aussi en plus d’être stupide et illettré ; j’ai déjà une idée de ce que vous pensez me concernant)
dans votre monde tout est tellement simple :
si on est pas d’accord avec vous c’est qu’on est stupide.
un peu dans la ligné de la grande pensée Bushiste. bravo/
-
Cher Mac’inchose, Je ne vous répondrai plus,je voudrai simplement clore notre fructifiant débat en vous citant une sentence de Sainte Beuve :« Le plus souvent, nous ne jugeons pas les autres, mais nous jugeons nos propres facultés dans les autres ». J’ai tout dit. Bien à vous. PM.
-
« L’art des grandes constatations ».
Aucune proposition à l’horizon... Tiens si on prenait exemple sur la recente politique Canadienne ?
-
Bonjour Imaginus, Si vous preniez le temps de lire mes articles sur l’économie durable (entre autres) peut-être y trouveriez vous des pistes. Bien à Vous. Philippe Murcia.
-
Je doute que l’« économie durable » du Herr Professor ait quelque chose à voir avec cette économie durable-là.
-
Le prix à payer pour le « modèle social français » est terriblement élevé : 4 millions de chômeurs.
Ce chiffre est le seul qui vaille : il traduit notre échec commun, celui de Mitterrand, puis celui de Chirac, deux présidents que nous avons élus.
Il est temps de prendre le problème de façon pragmatique et non de façon idéologique (l’ultra gauche) ou dirigisme-démagogique-usé-jusqu’à-la-corde (Chirac).
Cet article de Philippe Murcia est d’autant plus intéressant que Murcia a un point de vue distant (donc plus synthétique) et éclairé par une autre société.
Hélas, aujourd’hui, à un an de la présidentielle, nous n’avons que peu de présidentiables réellement préparés à cette fonction (Sarkosy, Bayrou), et aucun programmme crédible à gauche. Le débat de la modernisation n’aura donc pas lieu. Nous resterons comme le souligne Murcia sur de vieux schémas.
Nous avons refusé l’Europe, nous allons continué à refuser le monde tel qu’il est. Pourtant nous avons des atouts, quelques secteurs forts (l’énergie et les transports comme souligné plus haut mais aussi la grande distribution), une recherche valable, une université qui bien réorganisée (dotée d’équipes de direction fortes et de mécanismes de sélection à l’entrée) pourrait être un instrument fort de développement.
Soyons pragmatiques ! Quelques années seulement... nous pourrons ensuite nous accorder à nouveau une année ou deux d’idéologie... quand nous aurons redressé notre situation économique.
-
Berlande :
Merci pour ce commentaire judicieux.
-
pour information les modèles anglais et américains ont le même niveau de chomage réel et un niveau de pauvreté supérieur.
(mais également plus de très riches, c’est bon pour l’image)
-
c’est beau de penser que les autres pays trichent sur leur facon de relever le chomage mais pas la France.
-
-
la france aussi triche mais ça n’empêche pas les autres de tricher aussi. ou plutôt de jouer avec non pas les chiffre (spécialité française) mais les faits (on met les pauvres en prison aux états unis et on les déclare inapte en angleterre, par exemple)
-
Pour infos
- Aux US, 3 millions de personnes en prison, soit environ 1 % de la population.
- En France et en GB, environ 60.000, soit un peu moins de 0,1 % de la population
-
merci. Les chiffres parlent d’eux même.
-
"Pour infos
- Aux US, 3 millions de personnes en prison, soit environ 1 % de la population.
- En France et en GB, environ 60.000, soit un peu moins de 0,1 % de la population"
Et donc votre conclusion est que les 3 millions de prisonniers sont tous d’honnetes citoyens que l’on met en prison parce qu’ils sont pauvres ? C’est sur que quand on voit l’image des casseurs en France, nous sommes contents qu’ils soient en liberte car nous pouvons nous dire que nous ne faussons pas les chiffres du chomage. En admettant que les 3 millions de prisonniers aux US soient en liberte sans travail (grosse hypothese), ca ferait monter le nombre de chomeurs de 7.2 millions a 10.2 millions soit 6.7% de chomage au lieu de 4.8%, nous sommes encore loin des 9.6% de la France.
-
je ne suppose pas. Il a aété établi sociologiquement (je n’ai plus l’étude en question sous les yeux mais vous trouverez les références sous d’autres articles sur les modèles anglosaxons) que pendant des années (décénnies 80 90) les états unis auraient eu un chomage équivalent au reste du monde sans la politique de criminalisation de la pauvreté. Si l’on est pauvre (et noir accessoirement) on a bien plus de chance de finir en prison et d’y rester ou y retourner souvent que si l’on est riche blanc (et éventuellement délinquant financier par exemple)... je suis éffaré que vous trouviez normal d’appeler « modèle » un pays qui a une telle population carcérale.
ne trouvez vous pas qu’il y a dans ces chiffres quelques chose de complètement affolant ? non non vous voudriez que nous ayions les mêmes.
rassurez vous les think tank ont bien fait leur boulot (sur la droite comme sur la gauche malheureusement) et nous y allons. la preuve... depuis que sarkozy est au pouvoir de plus en plus on criminalise le seul fait d’être pauvre (Balkany est mon ami !, chirac mon président et pasqua mon prédécesseur mais je suspecte le moindre chomeur et je ne pardonne rien)... on abandonne toute prévention, on « démontre l’inutilité » (quel effroyable manipulation) des associations auxquelles on coupe les crédits et on fait semblant d’être surpris que tout explose (sentiment d’insécurité explose mais bizarrement on en parle moins qu’il y a quelques années quand il n’existait pas) et on engrange les résultats : désir d’ordre (à tout prix) remplissage absurde et criminogène des prisons etc...
au final rassurez vous monsieur voilà qui fera baisser le chomage chez nous aussi.
pour le reste du chiffre il suffit de se pencher sur la question des travailleurs pauvres, du sous emploi, des exclus des statistiques etc...
-
Le prix à payer pour le « modèle social français » est terriblement élevé : 4 millions de chômeurs.
C’est Villepin qui ne va rien comprendre, lui qui croit que le chomage est d’environ 2 millions de personnes.
-
Aussi longtemps que nos hommes politiques n’ont pas intégré les fondements de la société française qui se compose de 3 catégories de citoyens,aucune évolution pacifique n’est possible :
1/ il y a ceux qui dorment bien la nuit,généralement employés dans la Fonction publique,parce qu’ils savent que l’Etat leur a réservé leur emploi à vie,
2/ il y a ceux qui dorment mal la nuit,contrats précaires,CDD,Rmistes,CES,intérimaires,etc...car ils ne savent pas si ils auront un jour un vrai boulot stable,
3/ il y a ceux qui se réveillent souvent la nuit,qu’on appelle les « entrepreneurs », qui craignent le contrôle fiscal,les prud’hommes et les grèves de la Poste,
et puis il y a nos députés (aux 4/5 issus de la Fonction publique) qui sont prêts à soutenir alternativement l’une des 3 catégories afin que le système ne bouge pas trop et qu’ils continuent à bénéficier des largesses de la République...et ça fait en gros 60 ans que ça dure !
-
Commentaire classique des pourfendeurs néo-libéraux de l’Etat et de la fonction publique.
Députés tous pourris, fonctionnaires tous faineants, et bien d’autres joyeusetés.
Un exemple de raccourci et de simplification de la réalité pour coller à leur thèse
-
il y a 3 catégories effectivement... mais légèrement différentes de celles décrites ci-dessus :
1-ceux qui ont la sécurité de l’emploi dans le public (et qui ont actuellement de meilleurs salaires que dans le privé et qui travaillent moins longtemps)
2-ceux qui ont un emploi dans le privé
3-ceux qui n’ont pas (ou pas encore ou plus) d’emploi et qui sont en « transition professionnelle » (cet euphémisme pour parler du chômage)
La catégorie 1 est effectivement privilégiée par rapport à la catégorie 3. Elle l’est aussi par rapport à la caétégorie 2 puisqu’on passe facilement de la 2 à la 3.
Par contre, on passe rarement de la 2 ou de la 3 à la 1.
Evidemment... le pb n’est pas dans les frontières entre ces catégories mais surtout dans :
- la diminution de la catégorie 3
- le renfocerment de la catégorie 2
- la montée des revenus de la catégorie 2 pour qu’ils dépassent ceux de la catégorie 1 (le salaire moyen public est supérieur au salaire moyen dans le privé) et ainsi aiguillent, incitent, favorisent l’investissement des forces de travail dans l’entreprise productrice de valeur ajoutée
-
pour reprendre le cliché très cher à la vision de la société de droite : « Quand on a peur de la police c’est qu’on a des choses à se reprocher ». Alors si un entrepreneur se réveille la nuit à cause d’un contrôle fiscal ou des prud’hommes, il y a de fortes chances qu’il se soit permis quelques largesses (à noter d’ailleurs que CPE/CNE vont multiplier les recours aux prud’hommes, dont il faudra bien payer les frais de fonctionnement. Alors quand on dit que le succès de ces contrats est entièrement déterminé par le nombre d’emplois qu’ils vont créer, ça me laisse rêveur).
Notamment pour les prud’hommes, ça se saurait (à part une très faible minorité), si les salariés les saisissaient pour le plaisir. Parce que c’est bien plus mauvais pour la suite de la carrière du salarié, que pour la réputation de l’entreprise.
Enfin, merci bien pour l’oubli de la principale catégorie, ceux qui ont un emploi stable en CDI. Mais en même temps, ça me parait cohérent avec le mode de pensée développé ici et là sur agoravox, de faire peu de cas de ceux qui sont quand même la grande majorité et qui forment la masse de main d’oeuvre qui fait tourner l’économie française.
Cela dit, j’adhère plus ou moins à votre remarque sur les députés, même si la stigmatisation de la fonction publique est un raccourci beaucoup trop employé à mon gout.
-
« Notamment pour les prud’hommes, ça se saurait (à part une très faible minorité), si les salariés les saisissaient pour le plaisir. Parce que c’est bien plus mauvais pour la suite de la carrière du salarié, que pour la réputation de l’entreprise. »
Ce n’est pas forcemment vrai, un commercial dans la boite d’un ami vient d’etre licencie car juge pas assez competent (il n’a fait aucune vente alors que les ingenieurs qui travaillent sur les developpements en ont fait plusieurs en plus de leur travail et heureusement d’ailleurs pour la survie de la boite). Ce commercial est aux prud’hommes se jugeant lese.
-
ceux qui ont la sécurité de l’emploi dans le public (et qui ont actuellement de meilleurs salaires que dans le privé et qui travaillent moins longtemps)
Encore un cliché. Demander aux infirmières dans les hopitaux, ...
-
« Ce n’est pas forcemment vrai, un commercial dans la boite d’un ami vient d’etre licencie car juge pas assez competent (il n’a fait aucune vente alors que les ingenieurs qui travaillent sur les developpements en ont fait plusieurs en plus de leur travail et heureusement d’ailleurs pour la survie de la boite). Ce commercial est aux prud’hommes se jugeant lese. »
Ce n’est pas parce que c’est l’entreprise de votre ami que le commercial est dans son tort. Votre description (étant entendu de plus que vous n’avez l’écho que d’un seul parti) ne présente rien qui montrerait sans équivoque que cette personne saisisse les prud’hommes sans aucun motif valable.
De plus, et quoi qu’il en soit, citer un unique cas ne peut en aucun cas contredire le fait que ce soit une faible minorité qui saisissent les prud’hommes pour le plaisir. Le cas que vous décrivez ne s’oppose pas non plus à ce que je dis sur la réputation du salarié, et de l’entreprise, étant donné que c’est la suite des évenements qu’il faudrait connaître pour en juger.
-
modèle social ? dessines-moi un modèle social.
-
Moi aussi, je ne dors pas bien la nuit !
Pourtant, bien qu’ « entrepreneur », je ne crains ni le contrôle fiscal, ni les grèves de la poste, ni les prud’hommes (du moins pour l’instant)
Simplement, ce sont mes clients qui me réveillent et auxquels j’essaie de donner satisfaction depuis bientôt 28 ans. mon activité est saisonnière, et si j’aligne sans états d’âme les 12 voire 16 et parfois 18 heures de travail dans une même journée pendant 5 à 6 mois par an, je reprends mon souffle l’été avec des semaines beaucoup plus cool.
Inutile de dire que la flexibilité, les 35 heures (que j’applique à mon personnel salarié) l’actionnariat, les grandes théories économiques, c’est du virtuel pour moi. je l’avoue, je suis un professionnel LIBERAL (hou là ! encore un gros mot, pardon..) qui travaille le nez dans le guidon avec un seul credo : Répondre au client 24h/24 et 365 jours par an. Oui, je m’aperçois que, même si je gagne assez bien ma vie, je suis pour l’Etat un très gros collecteur d’Impôts : TVA, Taxe Professionnelle, Taxe sur les véhicules de société, URSSAF, ASSEDIC, Retraites, Médecine du Travail, sans oublier bien sûr le très célèbre Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques.
Malgré tout cela, moi qui devrais souscrire totalement à l’argumentaire de Philippe Murcia, je n’y arrive pas ! Je continue à penser que l’HOMME doit rester au centre du modèle social, et pas l’ARGENT à l’aune duquel on mesure la position sociale ou l’efficacité du système.
C’est surement un vieux fonds d’éducation catho que je n’arrive pas à assumer.
-
Ne vous inquiétez pas, je pense que vos clients et vos salariés peuvent s’estimer heureux d’avoir affaire à quelqu’un comme vous.
-
@ Robert plutôt que Redford
J’exerce moi aussi une profession... arg... libérale (le gros mot est lâché), je gagne plutôt mal ma vie mais je suis 100 % d’accord avec vous.
Seul un décérébré comme Murcia peut confondre exercice d’une profession libérale avec adhésion aveugle à l’idéologie ultralibérale.
Merci pour ce témoignage.
-
moi aussi je suis en profession libérale (et c’est rude !) mais je ne deviens pas égoïste méprisant et paternaliste automatiquement pour autant (en effet).
-
Bravo BOB !! Ceux dans votre genre, honnête et respectueux, ne doivent hélas pas être si nombreux !!
-
Vous écrivez : « La France, comme naguère les régimes communistes, a créé les conditions d’une soviétisation de la société. »
À mon avis une des conditions de cette soviétisation est que comme dans les régimes soviétiques les dirigeants qui ont détourné de l’argent ne sont pas inquiétés en France. Par contre les petits n’ont pas intérêt à essayer de faire pareil parceque là c’est le goulag, heu je veux dire la prison ou des amendes lourdes. La France n’est pas crédible à cause de cela aussi. Sinon je suis d’accord avec ’Plus Robert que Redford’ et je suis dans le même cas que lui, on bosse comme des c...s pour que les autres puissent s’en mettre plein les fouilles.
-
ps : Mr Murcia SVP dans votre bio ce serait bien de corriger cette faute qui me heurte à chaque fois et qui ne vous avantage pas.
Je suis un ex politique Français ayant participer... par exemple diriez vous : Je suis un ex politique Français ayant ’prendre’ l’avion ? Merci.
-
C bien tu na pa fé 2 fot d’ortograf.
Par contre, Murcia a dit texto que ma prose relevait de « couvercle de WC ». C’est un peu l’hommage du vice à la vertu : mes propos surnagent encore, les siens ont été noyés par la chasse d’eau comme de vulgaires étrons.
-
@ M. Murcia.
Je crois vous avoir bien lu. Excusez-moi d’être long : je vais vous citer.
- « Depuis des décennies, nous savons, tous, que tout système de production repose sur la combinaison de trois facteurs, le capital (finances et investissements), les matières premières, et le travail. »
Dans toute économie, même dirigée, le marché est LE facteur clé. Depuis Cro-Magnon. Les différences portent sur la nécessité de l’encadrer, sur les modalités de l’encadrement, pas sur sa réalité, fut-elle soviétique. Ce que vous proposez comme une « optimisation » de ces facteurs, capital, matières premières, et travail, se détermine, à partir cette composante préalable qu’est la connaissance d’un marché. Sans cette connaissance, l’étude des trois autres facteurs ne peut être entreprise puisque l’objet auquel elle s’applique n’est tout simplement pas déterminé. L’approche de votre analyse est donc faussée afin de pouvoir ensuite asséner les amalgames, assertions sans fondements et contrevérités nécessaires à votre conclusion.
- « La France, comme naguère les régimes communistes, a créé les conditions d’une soviétisation de la société. Cette soviétisation remonte pour une grande part à une fantasmagorie sociétale qui renvoie au début de l’industrialisation de notre pays, à la lutte des classes prônée par les cartels successifs des gauches, et enfin aux nationalisations de l’immédiat après-guerre et des cortèges qui en ont découlé. »
Ce raccourci ne séduit que les néo-conservateurs. Il est politiquement et économiquement irrecevable.
Politiquement, parce que la soviétisation sous-entend la prise en main de la production par une classe dirigeante réunie au sein d’un parti politique unique, au sein duquel se coopte la nomenclature. Démontrez-moi que le Front National, l’UMP, le PS et le PC ne font qu’un. La nomenclature française se détermine à travers les réseaux de la classe dirigeante. Il n’est pas nécesssaire d’appartenir à un parti pour rentrer dans ce réseau. Les mêmes personnes passent des entreprises nationalisées aux entreprises privées. Et les gèrent de la même façon. Voir M. Michel Bon, qui passe de Carrefour à France Télécom puis à la direction de l’ANPE.
Économiquement, parce que les entreprises nationalisées françaises ont toujours adapté leur production aux besoins de la demande, et non aux seuls objectifs des plans quinquennaux. Je n’ai jamais entendu dire que la production des voitures Renault était contingentée par le plan. Renault n’a jamais produit de tracteurs de 1000 CV inutilisables parce que trop lourds et avait abandonné depuis belle lurette la production de la Juvaquatre, lorsque la part de l’Etat est devenue minoritaire en 1996. À l’époque, l’Union Soviétique produisait encore des voitures d’un autre âge. France Télécom a mis du temps pour abonnner d’anciennes technologies, mais c’est un outil parfaitement efficace et moderne que Michel Bon a trouvé en arrivant avec mission de privatiser.
- « Dans ces entreprises, les analyses de l’offre et de la demande de matières premières étaient certainement les seules qui étaient faites (ce n’est même pas sûr). »
Quel dogmatisme ! Gaz de France ne se tenant pas au courant du marché du gaz ! EDF ignorant le marché du charbon, du pétrole, ou de l’uranium ! Renault ne s’étant jamais inquiété du cours de l’acier ! Air-France oubliant le coût du kérosène ! On croit rêver ! Faites cela une fois dans votre vie, vous êtes mort, même avec l’argent du contribuable. Par contre, il a fallut tailler dans le coût des structures. Boeing, IBM, et d’autres General-Motors on dû aussi en passer par là. Pas capitalistes, ceux-là ?
- « Celles relatives aux demandes et offres de capital et de travail n’avaient même pas à être mentionnées, tellement cela eût été incongru et mal venu. »
Offre de capital : effectivement, complètement incongru. L’actionnaire étant l’état, ces entreprises n’avaient pas besoin dans leur service financier d’une équipe destinée à analyser les offres des banques lorsqu’elle n’y avaient pas recours. Et encore, je n’en suis pas sûr. L’Etat, qui recevait de ces entreprises de substantiels dividendes sous différentes formes (10 milliards de francs par an de France Télécom à une époque), a recapitalisé les entreprises nationales lorsque cela était nécessaire. Au grand dam des banques d’investissements qui se voyaient privées d’un marché juteux.
Offre du marché de travail : les employés des entreprises nationalisées sont effectivement embauchés selon des critères salariaux propres à ces organismes. Ces critères s’intègrent parfaitement au marché du travail : en échange de salaires plus bas, les entreprises nationales proposent une garantie de l’emploi. Cette garantie a un coût, et les salariés de ces entreprises ont parfaitement intégré cette variable. Cela n’a jamais empêché ces entreprises de disposer de techniciens et d’ingénieurs dont la qualité est internationalement reconnue. Le problème que cela pose aux investisseurs néo-cons aujourd’hui est que ces salaires ne peuvent baisser et limitent la baisse des secteurs dans le privé. Les salaires du public sont devenus en France supérieurs aux salaires du privé.
Si un jeune sur deux veut devenir fonctionnaire aujourd’hui, c’est aussi parce que la garantie salariale offerte par la fonction publique donne une lisibilité à long terme sur les revenus du ménage, ce qui est devenu impossible dans le privé. Dites à vos amis néos-cons que le pékin de base est capable, lui aussi, d’une analyse à long terme sur la valeur future de ses revenus. Le fait qu’il n’accorde pas à cette notion le même contenu qu’un investisseur ne le rend pas débile pour autant. Et encore moins asocial.
Je vous ai bien lu, M. Murcia. Aussi je vous répète ma question, mais de façon différente : pourquoi le clan de haut fonctionnaires qui se cooptent à la tête de l’état et profitent à plein de l’ultra-libéralisme, au point d’empocher les substantielles prébendes offertes par ce mode de gouvernance (stock-options, indemnités de départ en millions d’euros) favorise-t-il autant les entreprises mondialisées du CAC 40 et méprisent-ils autant toute initiative individuelle ?
C’est ce frein à la créativité qui plombe le modèle social français et ruine ses ressources. Sans compter les retards de paiement de l’Etat.
La réponse n’a rien à voir avec les nationalisations de 1945, ni avec la lutte des classes. Elle procède d’un étroit esprit de caste, qui n’a pas besoin d’être soviétisé ni ultra libéralisé pour sévir et s’enrichir.
C’est de cet étroit esprit de caste et de son arrogance que crève la France, et c’est de lui que crèvera aussi l’ultra-libéralisme. Hélas pour nous autre, cette idéologie ne s’éteindra pas sans avoir provoqué dans son agonie, qui commence, d’effroyables catastrophes humaines, auprès desquels les drames qui ont accompagné l’inéluctable effondrement du matérialisme dialectique paraîtront bien secondaires.
-
Bonjour Renaud D., Relisez mon article et la dernière réponse que je viens de faire au type de contempteur que vous êtes et qui, malgré une analyse exacte des faits se contredise aussi lourdement dans cette même analyse. Bien à Vous. PM.
-
on aimerait savoir quelles sont les tares de cette passionantes réponse mais il suffit à M. Murcia de décider et de dire que ça ne va pas pour que ça n’aille pas. L’argumentation c’est bon pour les autres. Lui a toujours raison.
-
La critique argumentée de Renaud D., qu’on soit d’accord ou pas avec tel ou tel aspect, a un grand mérite : elle se discute (sauf pour Murcia bien sûr). Elle se base sur des faits, écarte les préjugés et apprend des choses au quidam que je suis. Dommage qu’il ne soit pas possible de la substituer à cet article vraiment insupportable. Merci
-
Tout à fait d’accord. On voit bien de quel côté sont la réflexion et la discussion, et de quel autre le dogmatisme et l’invective.
A quand la modération des commentaires sur AgoraVox ?
Renaud D. +1 pertinent
Philippe Murcia -1 troll
-
« pourquoi le clan de haut fonctionnaires qui se cooptent à la tête de l’état et profitent à plein de l’ultra-libéralisme, au point d’empocher les substantielles prébendes offertes par ce mode de gouvernance (stock-options, indemnités de départ en millions d’euros) favorise-t-il autant les entreprises mondialisées du CAC 40 et méprisent-ils autant toute initiative individuelle ? »
Vous parlez des 1000 entreprises encore étatisés ? Ou de celles dont l’Etat est encore actionnaires, celle du CAC40, justement ? C’est pas vous quoi voulez « connaitre le marché » ? Chose imposible, mais que l’Etat pense pouvoir réussir, et donc, il pilote l’économie.
« et méprisent-ils autant toute initiative individuelle ? »
Vous vivez dans un Paradis sociale-démocrate, où l’initiative individuel ne peut qu’apporter une perturbation, car produire de l’INEGALITE, et c’est trés grave, donc on vous bloque, à tout les niveau, comme ca régne l’EGALITE. Pendant ce temps là, les capitaux et les entreprises se barrent, vers les paradis fiscaux Ultra-libéraux de la mort qui tue à cause du Profit. Mais qu’importe, puisque, moins il y a de riches en France, plus les Inégalité baissent ! L’important, c’est surtout d’enmerder et de voler ceux qui ont plus d’argent que vous, n’est-ce-pas ?
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON