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Commentaire de Philippe Murcia

sur Et si le modèle social français était frappé d'une maladie incurable ?


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Philippe Murcia (---.---.8.58) 3 avril 2006 14:29

Bonjour à Cher Mathieu et à tous mes contempteurs, Je partage votre opinion et je dois dire que nombre des contempteurs de cet article n’y ont vu qu’une nouvelle attaque néolibérale et capitaliste contre le modèle social français, le modèle culturel et enfin le modèle sociétal. Je dois vous dire que le ton provocateur du titre s’y est prêté à souhait et c’est en fait ce à quoi j’aspirais. Vous seriez en droit de me demander pourquoi et je vais ici m’efforcer d’y répondre aussi clairement que je le peux. En effet, dans mon article je disais ‘’in fine’’ : « Nous sommes réellement devenus une société malade, non pas de notre modèle social seulement, mais de toutes nos contradictions sociétales, de notre modèle culturel, qui, tous sans exception, n’ont trouvé leur usage que chez nous et dans les pays que nous soutenons à bout de bras et de corruptions, ils n’ont jamais trouvé d’autres cieux où s’appliquer ». Il semble que cette partie du texte ait été occultée par nombre de lecteurs et surtout des contempteurs. Or si l’on reprend cet article depuis son origine, je dis que la France semble frappée d’une maladie incurable et je la compare en ceci à l’ex URSS, expliquant que c’est l’absence d’utilisation des outils de calculs, que sont l’offre et la demande du travail et du capital qui fait, en cela, ressembler la France à l’ex URSS. Cela étant, pourquoi est-ce important ? Certains critiques ont même été jusqu’à subodorer qu’une étude économique de cette portée, ne m’aurait valu qu’un zéro pointé, car je n’y faisais pas entrer en ligne de compte un certain nombre de paramètres. Ce qu’ils n’ont pas compris c’est que lorsque l’on procède à la mise en œuvre de ces calculs et des courbes qui en découlent, il y a ce que l’on appelle, les dérivés et qui par un processus itératif permettent de faire ressortir les différents coûts et valeurs attachées à l’offre et à la demande de travail et de capital, intégrant ainsi, et un par un, les surcoûts que tels ou tels avantages du modèle social représenteraient. Nous saurions ainsi, et de manière ouverte et discutable, les coûts de chaque élément et nous n’en serions plus à nous en remettre à des calculs effectués par tel ou tel organisme public, annonçant les déficits de l’assurance maladie, un jour, des caisses de l’UNEDIC, un autre et ainsi de suite. Nous saurions enfin, dans les modèles sociaux, culturel et sociétal Français qui coûtent quoi et qui empochent quoi. Et c’est en ce sens que je terminais l’article en disant : « Il est temps d’avoir le courage de proposer aux Français que nous sommes un programme de remise à plat de notre société, nous ne sommes pas plus idiots que les autres pays du monde, nous avons des avantages dans de très nombreux domaines et nous ne pouvons les faire prévaloir, non pas par bêtise, mais parce que notre société est passée de la monarchie à une forme de dictature politicienne ou seule la surenchère démagogique est devenue le fonds de commerce de la France dite ‘’d’en haut’’ au détriment de la France dite ‘’d’en bas’’ ». Partant, je n’ai rien d’autre à rajouter ou à retrancher de mon article, il était court car nous ne pouvons écrire un livre sur Agoravox et provocant pour permettre de faire ressortir que très souvent, nous ne lisons pas forcément ce qui est écrit et encore plus souvent nous nous accrochons, en fonction de nos tendances politicienne à, ne voir chez l’autre qu’une attaque permanente de ce pourquoi nous nous battons. Ce n’est certainement pas comme cela que la Démocratie deviendra un lieu de tolérance et d’écoute. Philippe Murcia.


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