Sur ce sujet, je ne peux qu’inviter à lire les écrits de Guy Debord et des situationnistes, et notamment un des ouvrages majeur de celui-ci : « La société du spectacle ». Il me reste encore à lire ses propres commentaires sur cet ouvrage, rédigés par la suite. Également, il pourrait être conseillé de jeter un oeil à l’ouvrage « Guy Debord », d’Anselm Jappe qui aide à déchiffrer l’œuvre de Debord, très difficile à aborder (en tout cas pour moi).
Dans cet ouvrage écrit en 1967, il évoque notamment le capitalisme occidental et l’URSS qu’il voit comme les deux facettes de la même pièce de la société du spectacle, et prédit déjà l’effondrement de l’URSS.
Selon lui, le nœud du problème est le fétichisme de la marchandise qui s’est répandu tel la gangrène dans nos sociétés, aspect peu abordé et moins connu de la pensée de Marx, pourtant tellement d’actualité. C’est ce fétichisme qui fait que les humains sont subordonnés aux lois économiques, au lieu que ce soit l’inverse et que ce soit l’économie qui soit au service de l’homme.
Le libéralisme est en une des illustrations les plus éclatante. Une autre triste illustration est la crise écologique majeure que nous avons générée et que nous sommes incapables de gérer.
La seule solution est la décroissance, mais le système actuel est incapable ne serait-ce que de le concevoir, et l’on continue à nous seriner avec leur libéralisme à la gomme qui ne fait qu’empirer les problèmes. Un excellent exemple actuel est la fameuse ferme des mille vaches. Personne n’en veux. C’est un désastre écologique. C’est dangereux pour les riverains. Mais, un individu a de l’argent et veux faire ce projet pour en gagner encore plus. Peu importe les autres conséquences. Si le projet se fait, le porteur du projet gagnera le pactole. Dans le même temps, les autres autour n’auront plus que leurs yeux pour pleurer. Oui, vraiment, le libéralisme, c’est bien …