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Commentaire de Jean Keim

sur Les élites, la démocratie et le chaos. Bienvenue dans l'International-élitisme


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Jean Keim Jean Keim 9 octobre 2013 09:57

Bonjour monsieur Buddha smiley ,
Une expérience à qq niveau qu’elle se situe a une unité de temps et d’espace, elle n’est que le retour que notre cerveau en fait par le biais de la mémoire et de l’analyse, on peut en parler, la divulguer mais elle n’a aucune valeur en dehors de celui que l’a vécue et alimente nos croyances personnelles.
VOULOIR changer le monde est sans issue car la volonteé oblitère la réalité. Expliquer le monde par l’analyse est également illusoire, l’analyse utilise le contenu de la mémoire et le résultat sera toujours en référence au passé, en fait l’outil utilisé : la pensée, n’est pas pertinent pour des questions autres que pragmatiques, comme l’a dit et redit maintes fois K le penseur et la pensée sont une seule er même chose, sans pensée pas de penseur, la pensée crée le penseur et ainsi le monde est de fait à notre image. La pensée n’est constituée que du connu, elle n’a par exemple accès ni à une couleur jamais vue, ni à un son jamais entendu, ni évidemment à l’inconnu ; elle ne peut que puiser dans son contenu, la mémoire, et n’apportera jamais une réponse neuve. Il y a également un autre facteur important, quand survient un problème s’enclenche un automatisme qui est celui de rechercher une solution et cette recherche ainsi que le désir de trouver deviennent prépondérantes et ainsi la compréhension du problème est oubliée, par exemple au problème de la pauvreté on propose de mieux partager les richesses mais les causes profondes (psychologiques et matérielles) de la pauvreté ne sont même pas entevues.
Encore qq mots, K était pour lui même une énigme, à ses amis il a demandé un jour si il était un monstre (être dont la conformation diffère beaucoup de celle de ses semblables) et dans un livre « Le temps aboli », qui relate ses conversations avec qq personnes choisies et principalement le physicien et ami David Bohm sur le thème : « Pourquoi l’humanité fait-elle fausse route ? » , il a envisagé que sa vie - vie de missionnaire ? - n’avait de sens qu’à travers un dessein qui ne s’arrêterait pas à sa mort.
Personnellement, quand j’ai lu K la première fois, j’ai pris une claque phénoménale qui continue de me tounebouler des années après, j’ai recherché des écrits modernes sur les mêmes thèmes mais toujours il m’ont paru insipides et de seconde main.
Bien fraternellement.


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