@ CN46400, t’es trop gentil avec la vérité historique, ce grand Bourgeois décadent a été Karl Max c’est déjà accoquiné avec la finance de la City.
Les grands mécènes de Marx sont justement des Banquiers de la City.
« En bref, des banquiers américains à l’aristocratie allemande, Marx était abondamment financé pour son « Manifeste » et les écrits qui ont suivi.
Mais pourquoi l’élite financerait-elle Marx ?
Tout simplement parce que la totalité de l’attirail philosophique de
Marx vise l’extermination de la classe moyenne et la suprématie de
l’élite. Le marxisme est un dispositif de consolidation du pouvoir par
l’élite. Il ne se préoccupe absolument pas de soulager la misère d’une
humanité pauvre ou « émergente » : il s’agit purement et simplement d’un
dispositif politique élitiste. Ce dernier consistant à organiser une
lutte du prolétariat contre la classe moyenne afin de diviser pour mieux
faire régner l’oligarchie. »
«
Wall Street et la révolution bolchévique (larges extraits)
1ère partie
Par Antony C. Sutton (1974)
D’un autre côté, on peut observer que les deux extrêmes, droite et gauche, du spectre politique, sont absolument collectivistes.
Le national socialiste (par exemple le fasciste) et le socialiste international (par exemple le communiste), recommandent tous deux des système politico-économiques totalitaires fondés sur la puissance politique pure et dure et la coercition individuelle. Les deux systèmes demandent un contrôle monopoliste de la société.
Alors que le contrôle monopoliste des industries fut au départ l’objectif de JP Morgan et de John D. Rockefeller, vers la fin du XIXème siècle le cœur de Wall Street avait compris que la manière la plus sûre de gagner un monopole sans conteste était “d’entrer en politique” et de faire travailler la société pour les monopolistes et ce sous couvert du bien et de l’intérêt publics. Cette stratégie fut détaillée en 1906 par Frederick C. Howe dans son ouvrage “Confessions d’un monopoliste”. Howe qui soit dit en passant, est aussi un personnage dans l’histoire de la révolution bolchévique.
Ainsi un emballage conceptuel alternatif des idées politiques et des systèmes politico-économiques serait de classifier le degré de liberté individuelle contre le degré de contrôle politique centralisé. Sous une telle classification, l’état providence industriel et le socialisme sont du même côté du spectre politique. C’est ainsi que l’on peut constater que les tentatives du contrôle monopoliste de la société peuvent être étiquettées différemment tout en ayant des traits de caractère très similaires.
En conséquence, une des barrières sur le chemin d’une compréhension mature de l’histoire récente est la notion que tous les capitalistes sont les ennemis jurés et mortels de tous les marxistes et socalistes. Cette idée erronée trouve son origine avec Karl Marx et fut sans aucun doute très utile pour ses objectifs. En fait, cette idée est un non-sens total. Il y a eu une alliance continue, même si savemment dissimulée, entre les capitalistes politiques internationaux et les socialistes révolutionnaires internationaux et ce pour leur bénéfice mutuel. Cette alliance n’a pas été pour ainsi dire observée, parce que les historiens, mis à part quelques exceptions notoires, ont une conception marxiste inconsciente biaisée et sont ainsi enfermés dans le moule de l’impossibilité qu’une telle alliance existe.
Le lecteur large d’esprit doit garder deux choses à l’esprit : les capitalistes monopolistes sont les ennemis mortels de la libre-entreprise et de ses entrepreneurs et aussi, au vu de la faiblesse de la planification centrale socialiste, l’état socialiste totalitaire est le marché captif parfait pour les capitalistes monopolistes si une alliance peut-être établie avec les tenants du pouvoir socialiste.
Supposons, car cela n’est qu’une hypothèse à ce stade, que les capitalistes monopolistes américains aient été capables de réduire une Russie sous planification socialiste au statut de colonie technique captive ? Ceci ne serait-il pas l’extension logique internationaliste du XXème siècle des monopoles sur les chemins de fer des Morgan et du trust pétrolier des Rockefeller de la fin du XIXème siècle aux Etats-Unis ?
Mis à part Gabriel Kolko, Murray Rothbard et les révisionistes, les historiens n’ont pas du tout été alertes quant à une telle combinaison d’évènements. L’historiographie, à de rares exceptions près, a été forcée dans la dichotomie capitalistes contre les socialistes. L’étude monumentale et lisible de George Kennan sur la révolution russe maintient de manière consistante cette fiction de la dualité entre Wall Street et le bolchévisme. “La Russie quitte la guerre” n’a qu’une seule référence incidentelle à la firme J.P Morgan et aucune référence du tout concernant la Guaranty Trust Company ; et pourtant, ces deux organisations sont abondemment mentionnées dans les dossiers du Département d’État (NdT : le ministère des affaires étrangères américain), auxquels de fréquentes références sont faites dans ce livre, toutes deux étant partie des preuves principales présentées ici. Aucun de l’auto-incriminé “banquier bolchévique”, Olof Aschberg ni la banque Nya Banken de Stockholm ne sont mentionnés dans la recherche de Kennan et pourtant tous deux furent essentiels au financement bolchévique. De plus, , dans de circonstances mineures mais néanmoins cruciales, du moins cruciales pour notre développement, Kennan a commis des erreurs factuelles. Par exemple, Kennan cite le directeur de la banque de la réserve fédérale William Boyce Thompson comme quittant la Russie le 27 Novembre 1917. Cette date de départ rendrait physiquement impossible la présence de Thompson à Pétrograde le 2 Décembre 1917 d’où il transmît un télégramme de demande d’un million de dollars à Morgan à New York. Thompson en fait quitta Pétrograde le 4 Décembre 1917, deux jours après avoir envoyé le télégramme à New York. Là encore, Kennan fait état du fait que le 30 Novembre 1917, Trotsky fît un discours devant le soviet de Pétrograde dans lequel il observa : “Aujourd’hui, j’ai avec moi ici à l’institut Smolny, deux Américains en relation étroites avec les éléments capitalistes américains”. D’après Kennan, il est “difficile d’imaginer “ qui d’autre “auraient pu être” ces deux Américains, “sinon Robins et Gumberg”. En fait, Grumberg n’était pas américain mais russe. De plus, comme Thompson était toujours en Russie le 30 Novembre 1917, alors les deux Américains qui visitèrent Trotsky étaient plus certainement Raymond Robins, un promoteur minier devenu bon samaritain et… Thompson de la réserve fédérale de New York.
La bolchévisation de Wall Street était connue dans les cercles informés dès 1919. Le journaliste financier Barron enregistra une conversation avec le magnat du pétrole E.H. Doheny en 1919 qui mentiona spécifiquement trois financiers importants, William Boyce Thompson, Thomas Lamont et Charles R. Crane :
- A bord du SS Aquitaine, soirée du Vendredi 1er Février 1919.
J’ai passé la soirée dans la suite des Doheny. Mr Doheny a dit : “Si vous croyez en la démocratie, vous ne pouvez pas croire au socialisme. Le socialisme est le poison qui détruit la démocratie. La démocratie veut dire des opportunités pour tous. Le socialisme fait croire qu’un homme peut quitter son travail et être mieux loti. Le bolchévisme est le fruit véritable du socialisme et si vous lisiez les témoignages intéressants devant les comités du sénat vers la mi-Janvier qui montrèrent tous ces pacifistes et faiseurs de paix comme des sympathisants de l’Allemagne, des socialistes et des bolchéviques, et vous verriez que la majorité des professeurs d’université aux Etats-Unis enseignent le socialisme, le bolchévisme et que cinquante-deux de ces professeurs étaient dans des comités pacifistes en 1914. Le président Eliot d’Harvard enseigne le bolchévisme. Les pires des bolchéviques aux Etats-Unis ne sont pas seulement les profs d’université dont le président Wilson fait partie, mais les capitalistes et les femmes de capitalistes et aucun ne semble savoir de quoi ils parlent. William Boyce Thompson enseigne le bolchévisme et il va sûrement convertir Lamont de JP Morgan and Co, Vanderlip est un bolchéviste ainsi que Richard Crane. Beaucoup de femmes rejoignent le mouvement et ni elles ni leurs maris ne savent de quoi il retourne ou ce à quoi cela mène. Henry Ford en est un autre, ainsi que la majorité de la centaine d’historiens que Wilson a emmené à l’étranger avec lui avec cette idée insensée que l’histoire puisse enseigner à la jeunesse une juste démarcation des races, des gens et des nations géographiquement.”
En bref, ceci est l’histoire de la révolution bolchévique et de ce
qui s’ensuivît, mais une histoire qui se démarque de l’approche
traditionnelle des capitalistes contre les communistes. Notre histoire
postule un partenariat entre le capitalisme international monopoliste et
le socialisme révolutionnaire international pour servir leur bénéfice
mutuel. Le coût humain final de cette alliance est retombé sur les
épaules du citoyen russe, du citoyen américain. L’entreprenariat a été
discrédité et le monde a été propulsé vers une planification socaliste
inefficace comme résultat de ces manœuvres monopolistes dans le monde de
la politique et de la révolution. »
10/02 17:53 - Erdal
« Avez-vous lu Marx, Gramsci, Proudhon, Bakounine, Jaurès, Lasalle, Rosa Luxembourg (...)
13/10 20:54 - franc
pour la compréhension de l’esprit bourgeois selon Marx on en trouve un exemple dans ce (...)
09/10 21:37 - franc
Toute vérité est religieuse car la vérité est produite par la raison universelle transcendnate (...)
09/10 20:47 - soi même
@ CN46400, n’est non soit plus terre à terre, c’est un aigris ! Car à part écrire (...)
09/10 19:49 - Karash
09/10 19:37 - CN46400
Si je vous comprends bien, non seulement Marx est un sociologue éminent, un économiste (...)
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