Tellement vrai.
Je crois de plus en plus que la logique Jacobine est une inamovible composante de la société Française. Mais pire encore une dérive de l’être humain en général.

Même la Bible en fait mention (que l’on croit en la réalité de cette histoire on que l’on y voit une simple allégorie du focntionnement genéral de la personne humaine) : lorsque le peuple d’Israël alors simplement « conseillée » par des juges, eux-mêmes dirigés par l’autorité divine ont exigé un roi (Saul), une autorité humaine, palpable, tangible, un guide, un leader, un duce, un führer, ceci sous prétexte de corruption des juges en place (les fils de Samuel) - Voir chapitre 8 du livre de 1 Samuel.

Ce chapitre est passionnant a plus d’un titre, car du verset 10 au verset 19, la voix divine explique en détail ce que la constitution d’une nation « moderne » telle que nous la connaissons aujourd’hui (régime parlementaire a part) aura pour conséquence pour ces Jacobins de la première heure. Et pourtant, rien n’y a fait. Ils voulaient leur roi.

La nature humaine semble ainsi faite. Les indépendants, (pas libéraux, pas anarchistes, on ne parle pas de la même chose) dont je suis, sont tellement peu nombreux qu’ils ne pèsent pour rien dans aucun débat. Et surtout pas le débat politique.

Et pourtant, le jour ou l’homme comprendra l’implication de ces vérités universelles, enfin la vie aura un sens :

- qu’il est venu au monde seul, sans rien et en repart de la même façon

- que son obsession maladive de fabrication de conglomérats plus ou moins défendables (en Etats, ethnies, entreprises, religions, confréries, partie politiques, supporters d’équipes sportives, races, castes, degrés d’éducation, revenus, travailleurs, chômeurs, jeunes, vieux, retraites ou pas, hommes, femmes, droites gauches, méchants, gentils, fromage ou dessert, progressistes, conservateurs... ), n’a comme justification que l’inexistence (ou le déni volontaire) de sa personne en tant qu’être individuel, pire une cristallisation de ses craintes qu’il croit soulager par dilution dans celles de ses congénères lui opposant un mimétisme plus ou moins réel (en fait fantasme pour la plupart).

- que la conséquence évidente et universelle de cette absence d’individualité et de son besoin d’appartenance est obligatoirement le combat (voire pire) contre le conglomérat jugé adverse, avec son bataillon de divisions, batailles et bien pire...

Ce jour n’existera probablement jamais. Les seules personnes acceptant ces vérités se sentent bien seules...