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Commentaire de Renaud Bouchard

sur FN : une créature du PS qui est en train d'échapper à son maître


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 9 octobre 2013 12:25


@ l’auteur, dont le titre du billet est assez bien vu.

La « Chose » viendrait donc de s’échapper du laboratoire politique du savant fou ? 
Non. Il y a déjà bien longtemps qu’elle erre dans la campagne, silhouette monstrueuse qui se découpe sous la Lune, les bras écartés... La nouveauté est qu’elle a fait souche et que ses rejetons entrent dans les villes avec la démarche encore lente et le regard jaune des zombies cherchant qui dévorer...

Qu’on se rassure. Rien n’est perdu, à ceci près que les aimables personnages qui dissertent sur les « solutions » à trouver pour « répondre à la menace » sont politiquement incultes, socialement et économiquement dépassés, manquant totalement de vision prospective.

Ils sont à l’image de tout un arc de représentations politiques qui en sont encore à discuter de questions protocolaires et de stratégie alors que l’ennemi auquel ils ont remis les clés de la ville investit la place.

Je le répète, rien n’est perdu, pourvu toutefois que ces équipes de parties de gouvernement obsolètes qui ont fait leur temps cèdent la place à des gens tels que moi qui disposent de tous les moyens et de toute la volonté pour remettre à sa place la Rentière du Malheur.

La solution - qui exige courage politique et réel projet d’avenir - (je dispose des deux), est d’interdire le FN et de reprendre en ses lieu et place le flambeau de la capacité de la France à offrir à ses citoyens la possibilité d’une réussite économique qui leur fera ipso facto abandonner les chimères nationales socialistes. le FN est un invertébré idéologique quand il s’agit d’économie, et c’est sur ce point que je puis - nous pouvons le battre et écarter l’habileté captieuse d’une extrême droite qui, comme toujours en période de grande crise, sait s’habiller des oripeaux de la révolution sociale. (F.L)..

La montée du FN n’est pas autre chose que le cumul en longue période de ces échecs répétés de la représentation, le produit endogène des alternances sans alternative qui pousse, assez logiquement, les électeurs à aller chercher autre chose, et même quoi que ce soit, au risque que ce soit n’importe quoi." 

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