Bravo Aline, encore un bon coup de poing dans la gueule !
Je me demande si je ne préfère pas lorsque tu nous parles des soupes de nos Mamans ou de ce Cantal que j’aime tant, agrémenté de doux commentaires de notre ami Fergus, que je salue au passage, plutôt que de nous titiller la conscience et nous reveler notre impuissance, nos frustrations au bout desquelles il faut juguler nos (justes ?) colères.
Je ne suis pas non plus un adepte du périph, ni des A truc ou A machin qui nous parquent comme des gnous aux temps de grandes migrations.
Je vis reclus la plupart du temps prés de mon ordi, de mon chat, de mes bouquins, de mon piano et de mes pinceaux qui ronronnent mon quotidien et me caressent dans le sens du poil afin de protéger le peu de lucidité qui me reste et et de ne pas me trouver englué dans cette culpabilité que dispensent ces gens bien pensant et leurs jugements sur qui ne sont pas à leur image.
Ton texte m’a fait mal Aline, mais me rassure aussi parce que je te reconnais, alors moi aussi je te pardonne pour ta névrose bonbon.
Que c’est joli...
tu te rappelles, bien sur ce vers d’ Hugo ;
« Et c’était un esprit avant d’être une femme »
J’aimerais te le dédier aujourd’hui.
Peut être nous manque-t-il un Coluche aujourd’hui, à dire tout haut ce que personne ou presque n’ose même plus penser tout bas.
Mais tu as finalement raison ; Au risque d’être lâche, ces gens me fiche la trouille.