C’est plus facile d’aller bombarder dans le désert quelques nomade islamistes sous armés, que d’imposer a la première puissance économique européenne de renoncer a une politique qui a porte ses fruits en matière de chômage, de croissance, de salaire, d’équilibre des comptes, non seulement en Allemagne, mais aussi dans les pays qui ont suivit cette voie.

Parce que votre article contient souvent les réponses a ses propres questions. La politique est aussi une question de moyens. Et donc celui qui a plus de moyens est effectivement mieux placé pour imposer ses vues parce qu’au final, c’est lui qui paye. Il est donc normal que l’Allemagne soit en position de force et la France faible.

Mais l’argent, heureusement, n’est pas tout en démocratie. Il y a aussi la légitimité politique. Il est non moins normal qu’une chancelière réélue dans des conditions triomphales pour l’Allemagne, soit plus a l’aise qu’un président a 26% de satisfaits, et donc désavoué par l’écrasante majorité de ses concitoyens. Vous imaginez les négociations ? « tu n’arrives pas a convaincre les tiens et tes finances sont en loque, alors ne vient pas m’expliquer comment je dois vivre ».

Je sais bien qu’a un moment donné, « le socialisme existant n’a »en fait«  »absolument rien du tout a voir avec tous ceux qui l’ont précédé« . Mais quand même. Vous préconisez un »rideau de fer de l’argent« .
C’est une régression par rapport au »socialisme réel« . Eux n’avaient pas d’argent susceptible de fuir, mais au moins s’inquiétaient que les citoyens votent avec leurs pieds.
En France, vous vous réjouissez du départ des »riches« en regrettant celui concomitant de leur argent, mais vous semblez parfaitement indifférent au centaines de milliers de français défavorises qui partent a Londres a la recherche de »petits boulots" comme vous dites, et surtout a la majorité des jeunes qui veulent aller faire leur vie a l’étranger.

Ce désintérêt du peuple, de l’humain, et cette passion pour le fric, constitue une regression claire par rapport aux communismes de l’est, en définitive plus humanistes que le socialisme a la française contemporain...