@ l’auteur :
C’est de la schyzophrénie. Tout ce que vous dénoncez a été sciemment organisé par cette UE que vous craignez de perdre. Aucun pays ne décide plus de sa politique, vous n’avez pas bien l’air de le comprendre. Adjurer nos représentants ne sert à rien, car nos fiers « représentants » ont signé des traités qui entérinent tout ça, et ces traités ne peuvent être changés qu’à l’unanimité des 27, ce qui n’arrivera jamais.
Pour ce sortir de ce véritable fascisme financier, il n’y a qu’une possibilité légale :
- Utiliser l’article 51 du traité de Lisbonne, qui permet à un pays de sortir de l’UE et de la zone euro, malheureusement aucun parti politique ne le propose (à part les inaudibles UPR et autres M’PEP).
Les solutions, « taper du poing sur la table » à la Mélenchon, quitter l’euro sans quitter l’UE à la Lepen, « changer d’Europe » version verte, rose ou bleu, est tout bonnement du foutage de gueule, pour une raison très simple : les pays européens ne veulent pas tous les mêmes choses et ont des intérêts différents forgés par 2500 ans d’Histoire.
Le pire est sans doute de rester, car cette Europe nous amène effectivement droit aux nationalismes et aux dictatures, qui arrangeront drôlement les intérêts des grandes banques, présentement dérangées dans leur gabegie par nos acquis sociaux... N’oublions pas que nombre d’entre elles avaient choisi de soutenir activement Hitler il y a 70 ans pour les mêmes raisons : avoir plein de main d’œuvre pas cher. On y est.
Enfin, je serais très surpris que le président lise votre lettre. Tel que je le connais, il doit s’éviter de lire les articles d’Agoravox.