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Commentaire de Mmarvinbear

sur PCF : à Paris, le discrédit municipal


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Mmarvinbear Mmarvinbear 15 octobre 2013 03:28


Pour moi, c’est d’être en accord avec des idées, un programme que l’on défends.

Juste une question : a quoi cela sert-il de défendre un programme qui n’a aucune chance de séduire une majorité du pays ? Pour moi, cela fait branlette d’intello coupé du monde plutôt que vrai mouvement tourné vers le Peuple, avec des solutions concrètes en rayons pour changer ou améliorer les choses. 

Ce qui différencie le PS des autres formations de gauche, c’est qu’ au PS, l’idéologie est une boussole, et non une carte à suivre impérativement.

Un FDG ou EELV au pouvoir appliquera son programme. S’il ne fonctionne pas, le bon sens commande de s’en éloigner pour essayer autre chose. Mais le problème est que quand un parti idéologique s’obstine dans l’erreur, c’est tout le pays qui boit la tasse, on vient de le voir ces 5 dernières années avec l’ UMP.

Plus loin dans le temps, Mitterrand a appliqué le programme avec lequel il avait été élu en 81. Mais cela n’a pas marché. On peut le critiquer, mais il a eu le courage de dire à Mauroy et aux autres que cela ne marchait pas, et que si on ne changeait pas de cap le pays allait droit dans le mur. Ce fut le tournant de la rigueur, qui plomba le PS aux élections locales puis législatives suivantes. La chance du PS fut d’avoir laissé la place à un RPR en pleine révolution tatchérienne qui a montré en deux ans seulement qu’ils étaient encore pire que prévu, ouvrant un boulevard à Mitterrand en 88.

Pour ma part, je préfère un parti capable de reconnaître ses erreurs et qui sait s’adapter aux réalités du terrain plutôt que de me fermer l’esprit au sein d’une formation qui édite ses propres Bibles et qui menace ceux qui voudraient penser autrement de ses foudres électorales.


En fait, nous ne parlons pas de la même chose. Vous d’opportunisme, moi d’avenir.

Pour être sincère, j’ai cru que Mélenchon pouvait être porteur d’avenir. Mais j’ai vu son vrai visage le jour ou il a chassé un syndicaliste critique envers lui en le traitant de « gauchiste du coin ».

Il s’est montré un peu plus sous son vrai jour en menaçant les électeurs du PCF s’ils venaient à choisir une alliance avec le PS à Paris : si c’est la volonté du Peuple, des électeurs eux-même, pourquoi s’y opposer s’il vénère tant la liberté de choix ?

A moins que pour Mélenchon, un bon électeur ne soit qu’un clone de lui-même et qui opine du chef à toutes ses diatribes, ne respectant ses choix que si ces derniers sont identiques à sa volonté.

Et sur vos considérations définitives à l’aune des résultats de la cantonale de Brignoles, vous savez bien que ça ne vaut pas tripette. 

Il n’y a pas que Brignoles. Il y a eu d’autres élections partielles, législatives et cantonales, et toutes ont été un calvaire pour le FDG qui n’a jamais été en mesure de peser sur les électeurs.


Moi je vous le pronostique tel quel : Dans moins de 5 ans, le PS fera un score largement inférieur à celui du FdG - avec ou sans les communistes.

Ah, je me souviens des sondeurs en 93 qui donnaient les Verts de Waechter-Lalonde ( c’est dire si les Verts ont toujours su choisir leurs têtes de noeu... listes...) devant le PS aux législatives et aux européennes...

Quelle rigolade, de voir les deux salades confites avec 7 % des voix au final, trois qualifiés pour le second tour et aucun élu au final.

Bon, c’était au moment ou la Gauche était usée par le pouvoir, avec en prime toutes ces histoires de corruption et de magouilles que Marseille à côté, ça faisait cité de Bisounours. Et en plus ils avaient réussi à se voter une loi d’amnistie en prime !

Le bon côté des choses, c’est qu’ on a assisté ensuite au lent crash du gros dirigeable tout Ballamou et l’envoi du petit Nicolas aux mines de sel ensuite.

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