Pour pissefroid
La phrase complète prononcée par Marcel Leroux à laquelle
vous vous référez est la suivante :
« Les modèles utilisés pour la prédiction climatique
sont fondés sur les mêmes principes que ceux utilisés pour la prévision
météorologique. Or, ces derniers se trompent constamment : ils n’ont pas été
capables de prévoir les tempêtes de 1999, les inondations de Nîmes ou Vaison la
Romaine, la canicule de 2003 et l’été pourri de 2004. Comment pourraient-ils
être fiables à l’horizon de 2100 ? »
Elle est extraite de l’article paru dans Agriculture & Environnement N° 18,
d’octobre 2004 que vous avez mis en lien.
On croirait entendre
du Claude Allègre !
Vous auriez pu trouver un référent plus crédible.
Si vous voulez
comprendre la différence entre météorologie et étude dynamique du climat,
évitez de vous référer à Marcel Leroux.
Certes, les modèles utilisés pour la simulation de n’importe
quel phénomène évolutif procèdent des mêmes principes. Sauf que les paramètres
choisis et les boucles d’interaction entre ces paramètres peuvent être complètement
différents d’un modèle à l’autre en fonction de l’objet observé.
Tout éminent climatologue, chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques qu’il ait été, ce qu’il a
dit au cours de cet entretien est indigne d’un directeur du Laboratoire de
climatologie.
Si l’on écarte
l’hypothèse de l’incompétence, alors il a fait preuve d’un manque d’objectivité
coupable ce jour-là ! En particulier la dernière partie de la
citation ; on croirait entendre du Claude Allègre !