Bien, bien...
Alors que je suis, pour ma part, incapable de dire si vous êtes un homme ou une femme, vous semblez, vous très bien « savoir » ce que je suis.
Puisque vous affirmez d’une part que je suis un intellectuel ( merci – je n’ai malheureusement pas le diplôme correspondant, ça m’aurait arrangé ), et d’autre part me suggérez un « cours de psychothérapie »...
La pensée de gauche rend-elle extra-lucide ?
Peu importe...
C’est plus reposant que les imputations traditionnelles d’homophobie ou de crypto-nazisme auxquelles les réactionnaires dans mon genre sont soumis, sans avoir le droit de se défendre.
Une chose est vraie, c’est que je suis, de fait, capable de « me pencher sur un problème à fond »...( et sans tomber...).
Ce qui me permet de vous poser cette simple question : n’avez-vous jamais remarqué qu’il y a certaines différences entre un corps féminin et un corps masculin ? Et que ces différences ont une fonction naturelle relativement importante ?
Et de trouver, en outre, dans votre propos un bel amalgame de stéréotypes ?
Quel rapport entre tous ces qualificatifs ? « carré » et « brute, violent, intellectuel, ambitieux », sinon qu’ils correspondent à une vision purement idéologique de la masculinité, ainsi qu’à l’expression de la frustration sexuelle ( ambition, violence, brutalité...)
De même, quel rapport entre « émotionnelle, sensuelle » et « bête, fragile » ?
Vous exprimez là, de fait, le fond du problème.
Qui est, lui, bel et bien lié aux préjugés sexuels de la classe dominante.