Question : Dans quelle société vit-on ?
Réponse : celle de la peur permanente
Peur permanente de la
technologie, des médicaments, de la bouffe. Mais regardez en arrière,
Français, il y à 40 ans il y avait des milliers et des milliers de morts
sur les routes et on vise moins de 2000 aujourd’hui), on attendait 1 an
pour avoir un téléphone fixe (on a un portable tout de suite, et une
carte sim aussi si, on le souhaite), les intoxications botuliques
étaient encore une réalité (aujourd’hui une intoxication alimentaire
dans les pyrénées fait la une du journal !), on guérit un cancer sur
deux, et la durée de vie est toujours en augmentation (certes légère).
Peur permanente de l’autre, sur laquelle le FN et certains à l’UMP
jouent si bien. On a peur de « l’étranger » : on ne supporte plus les
immigrés, et même au sein des populations francaises on a peur de voir
débarquer dans les deux sèvres des gens en provenance du 93. Même phénomène dans le massif central ou au fin fond des Yvelines ou de l’Essonne où on ne croise aucun représentant de populations immigrées mais où les « jeunes » de Rambouillet, ou d’Etampes font peur.
Nous sommes
devenus malades en grande partie en raison d’un lepenisation des esprits qui touche toute la classe politique, des écolos au FN (seul le parti de gauche semble y échapper, mais pour combien de temps encore), et totues les catégories socioprofessionnelle, de chômeurs à qui l’on désigne l’étranger comme bouc émissaire, aux classes moyennes à qui l’on désigne les très pauvres comme des dangers potentiels, et aux CSP+++ chez qui la solidarité nationale (par exemple par l’impot) est devenue un gros mot.
Tout cela c’est aussi et surtout la négation de 6000 ans de civilisation où nous avons progressivement fait reculer une vision darwiniste de la société. Ce devrait donc être le plus fort qui défend le plus faible. Or c’est tout le contraire après 5 ans de Sarko, Hortefeux, Guaino et autre Buisson, Morano, Le Pen. En plus d’être malade, Nous sommes devenus minables, simplement minables...