Attention, faut pas égratigner démagolène, sylvain veille, prêt à admonester quiconque critiquera l’assistante sociale en chef, la compatissante compulsive, la Madame « moi je.. » la mère fouettard du « je veux que.. » la Madame Irma de la croissance, la dispensatrice d’aides aux entreprises de son choix selon ses critères à elle.
Et n’oubliez pas, qui que vous soyez qui ne bave pas d’admiration devant l’idole reboulesque, vous êtes forcément de mauvaise foi.
Les aides financières aux entreprises n’ont jamais aidé que les entreprises et n’ont jamais ete en fin de compte une aide à l’emploi. Les cessions gratuites de terrain pour implantation par les municipalités, les exonérations de taxe professionnelle, les enveloppes d’aide à l’embauche se sont toujours soldées par une perte sèche au détriment des contributeurs et un profit net pour les entreprises bénéficiaires. Quand à promettre et qui plus est légiférer sur l’éventualité du remboursement des aides en cas de licenciement ou de délocalisation, c’est faire preuve d’une méconnaissance totale du fonctionnement d’une entreprise et de sa gestion. En effet ces aides seraient alors prises en compte dans le bilan et en altèreraient significativement la santé financière, car à moins de certitude sur la pérennité de ladite entreprise elles seraient considérées comme dettes à court terme, et bonjour le cash-flow et la capacité d’autofinancement.
Mais un fonctionnaire peut il comprendre ça ?