Ségolène Royal, la french touch

Extrait de mon article en attente de validation

«  »« Dans la première demi-heure, le débat participatif a porté sur des questions de santé, de médecine, de retraite. Pourquoi ce choix ? Car il y a eu un choix. Est-ce un choix de TF1 ou une entente avec la candidate ? Toujours est-il que Madame Royal se croit en Ségolène de Soubirous qui redonnera à la France sa place dans le monde (22h 15) mais qui au commencement de cette pièce de théâtre démocratique (21 h), se porte au chevet des retraités, des malades, des handicapés. Le côté mère Térésa de Marie-Ségolène n’aura échappé à personne. Ses incantations sur la santé pour tous et l’Europe de la santé. A retenir tout de même un point positif, le rétablissement des dispensaires. »"

«  »Madame Royal encadre tout, aide les bonnes entreprises, sur des critères précis mais nécessitant une bureaucratie substantielle (chiffrage en moyens financiers et humains) pour être efficace. Madame Royal voudrait tout contrôler et à la limite, penser pour tous, elle régit (régente) l’ensemble de la vie publique, offrant sélectivement des aides, des gages, administrant des sanctions. Sécurisation de l’existence. La France ressemble à cet instant de l’émission à un sanatorium venu écouter les homélies du médecin-chef Royal. La pirouette du premier intervenant avait donné le ton de cette opérette politicienne. A la limite, la politique proposée par Madame Royal relève plus de l’hospice que de l’hospitalité, de l’accueil des individus libres et déterminés. Tout est encadré, régenté, réglementé, jugé, selon l’ordre juste reconnaissant les valeurs de travail et d’investissement social. Bref, une bureaucratie de plus gérant la vie des citoyens, évoquant quelques relents de soviétisme.«  »

Là vous poussez le bouchon trop loin : que l’état aide les entreprises qui créent des emplois au lieu d’en supprimer ou de délocaliser, c’est la moindre des choses.

La situation actuelle qui favorise les grandes entreprises qui suppriment des emplois après avoir empoché des fonds publics (ex : HP) et qui fait que l’accès aux crédits bancaires est 3 à 4 fois plus onéreux pour les PME que pour les grandes sociétés, alors qu’elles créent des emplois, est d’une injustice criante.

Ce scandale qui fait de l’état et/des collectivités territoriales donc des citoyens des pourvoyeurs d’entreprises anti-citoyennes est dénoncé même par la droite républicaine.

Ce contrôle nécessaire qu’exige le donnant/donnant n’implique aucun pouvoir économique privé de la part de l’état mais seulement celui de contrôler l’usage des fonds publics et il n’y a pas besoin de fonctionnaires autre que ceux de la cour des compte sur le plan national qui, du reste, fait très bien son travail, même s’il n’est pas souvent suivi d’effet ; localement les élus qui signent contrat avec les entreprises suffisent.

L’état et les contribuables seraient les vaches à lait aveugles des entreprises qui suppriment des emplois et font des super profits ? C’est cela que vous voulez ? ou bien refusez-vous que l’état facilite les entreprises qui créent des emplois, au risque de transformer les chômeurs en assistés permanents.

Vous êtes d’une telle mauvaise fois, cette fois ci, que je ne peux interpréter votre attitude que comme un mouvement d’humeur contre une candidate qui a le toupet de prétendre aux plus hautes fonctions !

Cette attaque contre SR sont d’un cynisme indigne de votre probité habituelle.

@ Sylvain, je suppose que c’est mon commentaire que vous visez. Il est extrait un article qui attends depuis lundi une validation et qui sait, il met mal à l’aise mais n’est-ce pas le propre d’un article de journalisme citoyen. Dans le cas où il serait publié demain, nous verrons bien s’il y a débat et ce qu’en pensent les internautes.

En fait, l’article a été posté mardi, on peut le lire ici

http://www.u-blog.net/Fulcanelli/note/1127#repondre

Elle n’incarne pas l’avenir mais le passé, à mon avis : «  »« La prestation de Ségolène Royal nous ramène aux années 1960, avec une nation sous tutelle technocratique (héritage de Colbert et du Roy ?) C’est une erreur de positionnement évidente. Ce n’est pas en revenant en arrière qu’on pénètre dans l’avenir et l’espérance. Les électeurs de 2007 sauront le lui faire savoir. »«  »

Le Temps.....

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=19668

Ce que vous dites est en contradiction avec sa position, en pointe pour une socialiste, de régionaliser la formation, les prisons, les universités plus autonomes , la question de l’immigration et même l’enseignement dans lequel elle admet une plus grande présence des parents, y compris sur les questions pédagogiques etc.. pour les rendre plus conformes aux besoins et exigences réels et plus proches du terrain afin aussi d’introduire une certaine émulation dynamique positive des expériences ainsi que le développement des relations entre la recherche et l’enseignement publics et les entreprises ;

Elle est tout simplement en train de transformer les tropismes éculés du PS que vous dénoncez ; ne pas le voir c’est ne rien comprendre aux récents et actuels tiraillements au sein de ce parti.

Son orientation que renforce encore l’idée de démocratie participative est clairement anti-jacobine .

Quand vous lirez ses propositions sérieusement, j’espère que vous reconnaîtrez que votre critique de « passéisme étatique » est un total contresens par rapport à ce qu’elle dit et fait dans sa région et son soi-disant autoritarisme est tout simplement la volonté de réussir là ou son adversaire principal dans la région, sur lequel elle l’a emporté largement, avait échoué. De plus un tel reproche est sans grande valeur dès lors qu’on refuse de comparer son prétendu autoritarisme avec celui de ses adversaires masculins et, en particulier, le premier d’entre eux.

Les taux actuels suivant l’importance et la solvabilité présumée des entreprises et surtout leur capacité à emprunter en « nantissant » ou non leur emprunts peuvent aller entre de 3 à 9%.

Pour corriger ce dernier commentaire, je précise que nous avons repris l’entreprise familiale des parents de mon épouse en Allemagne depuis 95 (80personnes). Et que mon propos sur les taux bancaires différents appliqués aux entreprises selon le type de crédits, la taille des entreprises et leur couverture concerne l’Europe (puisque notre économie n’est plus strictement nationale) qui est le territoire d’exercice et le marché des entreprises européennes quand ce n’est pas le monde.

Le vrai problème des PME n’est pas les salaires (par exemple dans notre entreprise allemande il n’y a pas de salaires bruts à moins de 1700€), ni les charges sociales, mais l’accès au financement bancaire ou autre pour se développer, se moderniser et innover, en particulier pour se lancer sur le plan international. De ce point de vue cela va mieux en Allemagne qu’en France via le système de la banque/industrie.

@ Bernard Dugué

Personnellement Monsieur, j’espère que votre article ne sera publié, il est du devoir d’un journaliste de rester un minimum objectif et ce n’est pas par exemple en accordant à Royal des « relents de soviétisme » que vos écrits seront utiles au débat.

Si j’ai bien compris SR :

1) ces aides ne seraient immédiatement remboursables que si l’entreprise délocalise ou licencie alors qu’elle fait des bénéfices et elles seraient destinées en priorité aux PME. On a trop pour le moment fait des cadeaux aux très grandes entreprises, qui n’ont pas de problèmes insumontables de financement, même s’il faut leur ménager de bonnes conditions d’accueil, sans assez se préoccuper des TPE et PME qui créeent plus d’emplois que les grandes (c’est un fait). Ces aides aux très grandes sont souvent perdues, car elles n’empêchent pas les effets d’aubaine temporaires pour les grandes entreprises qui délocalisent au moindre retour moyen sur investissement. Cette concurrence sauvage permanente vis-à-vis des aides publiques entre les pays, les régions et les communes est profondément contre productive en terme de réduction du chômage et de la pércarité. Il faut donc établir des contrats clairs a donnant/donnant avec les entreprises, comme le propose SR

2)rien ne permet d’affirmer que ces aides entreraient dans la comptabilité en tant que dette à court terme ; les délais raisonnables sous conditions de création d’emplois seraient négociés. Il faudrait, comme en Allemagne, trouver des aides banquaires semi-publiques stables et durables (étendre par exemple le système CODEVI ou s’inspirer par exemple du modèle déjà ancien du crédit agricole).

Rétablir la confiance et les sytèmes de régulation qui la rende possible est indispensable.

«  »"@ Bernard Dugué

Personnellement Monsieur, j’espère que votre article ne sera publié, il est du devoir d’un journaliste de rester un minimum objectif et ce n’est pas par exemple en accordant à Royal des « relents de soviétisme » que vos écrits seront utiles au débat.«  »"

Donc vous êtes pour la censure et le politiquement correct ?