1) En fait cette jeune fille est punie
pour des fautes, si fautes il y a car aucune procédure judiciaire
n’a été engagée pour en établir la preuve, commises par son père.
Quelle peut être la valeur, en droit, de cette punition
collective
2) Cette jeune fille elle a fait la preuve de
l’avis des enseignants, mieux placés que les autorités
administratives pour le savoir, de sa volonté d’intégration.
3)
Le principe qu’il ne faut pas séparer les familles n’est pas
absolu. La preuve est qu’il est même très souvent remis en cause
par la justice lorsque l’éducation des enfants apparaît défaillante
et/ou menacée
4) Cette jeune fille veut poursuivre ses
études contre la volonté de son père, ce qui est une preuve concrète de
sa volonté d’intégration ; père qui, du reste, n’hésitait pas à exercer
sur elle des actes de violence dûment constatés par les services
chargés administratifs et judiciaires de l’enfance, lesquels avaient
condamné le père à ne plus voir sa fille pendant 15 jours.
5)
Cette jeune fille a donc été doublement victime d’une injustice.
- De la part de l’administration qui en l’occurrence n’est
pas précisément judiciaire (sauf à attribuer un pouvoir judiciaire
exorbitant au pouvoir administratif en contradiction avec le principe
républicain de la séparation des pouvoirs), dès lors que celui-ci
n’a pas tenu compte de sa situation personnelle. Ceci équivaut à
prétendre qu’elle n’est que la propriété privée de son père et
donc coupable à ce titre !
- De la part de son père qui, c’est
le moins que l’on puisse dire, est susceptible d’être considéré
comme défaillant dans l’exercice de sa responsabilité parentale
vis-à-vis de l’éducation de ses enfants.
Il est donc juste
que cette double injustice ce soit corrigée par son retour immédiat en France.