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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Leonarda : le Kosovo a bon dos !

Leonarda : le Kosovo a bon dos !

Fustiger le nouvel Jules Moch ou fustiger les immigrés illégaux ? Le débat devrait pourtant être tout autre : comment rester ferme à la fois sur une immigration maîtrisée et sur les valeurs républicaines ?

Et voici qu’on continue de parler d’immigration et de "Roms" avec le "cas" particulièrement éclairant de Leonarda, collégienne de 15 ans qui a été expulsée avec sa famille le 9 octobre 2013 (lire ici).

Les médias se sont emparé de Leonarda et de sa famille même dans leur nouvelle ville, à Mitrovica, dans le nord du Kosovo. Avec les nouvelles technologies et la libre circulation des journalistes, il y a presque une provocation à aller suivre ainsi des expulsés. Et c’est forcément difficile pour le pouvoir qui a décidé de ces expulsions.


Un débat public pas inutile

Cependant, c’est à mon sens assez sain que la polémique enfle sur ce sujet. Il y a environ une vingtaine de milliers d’expulsions chaque année, en général passées médiatiquement inaperçues. C’est une polémique car les réactions ont été très variées.

Il y a d’abord eu des personnes choquées par le manque d’humanité de l’expulsion de la jeune fille devant ses camarades. On imagine ce qu’aurait été cette réaction sous le quinquennat précédent. La réaction est légitime car c’est bien une certaine idée de la France qui est en cause.

Il y a ensuite eu la voix officielle, celle du ministère et de la préfecture, qui s’est bornée à dire que les autorités appliquaient la loi, voix vite soutenue par Jean-Pierre Chevènement, élu voisin, qui expliquait le 17 octobre 2013 sur i-Télé : « Nous vivons en permanence sous la dictature de l’émotion. » et qui reprenait les arguments de son parti communiqués la veille : « Il n’y a pas d’expulsion sans douleur et chaque expulsion est un échec pour les individus ou les familles qui aspiraient à vivre en France. Les bénévoles des associations qui sont présents auprès de ces personnes accomplissent un travail d’une grande humanité. Les responsables politiques, eux, ont des obligations plus larges. Le Ministère de l’Intérieur, en particulier, est un ministère difficile, celui du réel, de ses contradictions et du droit. ».

Le 18 octobre 2013 sur LCI , à propos de la mobilisation de plusieurs dizaines de lycées en faveur de Leonarda ce vendredi matin, Jean-Pierre Chevènement évoquait même la possibilité d’une manipulation des lycéens pour déstabiliser Manuel Valls : « Il est très facile d’utiliser la générosité de la jeunesse pour l’orienter vers certains objectifs démagogiques. » ! Et il s’est même permis de faire le lien entre la loi sur le séjour et « défendre les trois millions deux cent mille chômeurs » dont ce serait le but. Ce qui rappelle étrangement une argumentation développée par le FN depuis une trentaine d’années (les immigrés prennent le travail des nationaux), elle-même imitant le slogan de la campagne présidentielle de Georges Marchais en 1981 : « Deux millions d’immigrés = deux millions de chômeurs ».


Application froide de la loi

C’est là évidemment tout le nœud du problème : on ne ferait qu’appliquer la loi. Mais justement, ce qui est reproché à Manuel Valls, c’est la manière quasi-inhumaine d’appliquer cette loi. Du reste, comme je l’ai écrit auparavant, c’était aussi la manière du précédent gouvernement.

Ceux qui rappellent sans arrêt l’application stricte et sévère de la loi sur le destin de quelques enfants qui ne ferait changer en rien le destin de la France ni des Français sont parfois les mêmes qui vont protester contre les radars et les limitations de vitesse, alors que le code de la route est, lui aussi, la simple application de la loi et que l’enjeu est nettement plus grave : quatre mille morts par an. Dans les "râlements", il y a toujours deux poids deux mesures sur ce type d’argumentation.


Des Français (aussi) atteints dans leur âme

Il y a aussi, dans certaines réactions, quasiment de la haine contre cette jeune fille, cristallisant en elle tout ce qu’une certaine idéologie déteste le plus, à savoir, les étrangers en général, les "autres", les "immigrés", les "Roms", etc.

Pourtant, en restant dans une optique purement nationale (à savoir, l’intérêt national, l’intérêt des nationaux), l’expulsion de cette jeune fille (et de sa famille) n’est pas seulement un drame pour eux. C’est aussi un drame pour leurs proches qui, eux, sont français. Leurs amis, leurs camarades, leurs enseignants, etc.


Kosovo à la sauce spaghetti

Parmi les déversements de haine, il y a le fait que Leonarda serait bien mieux au Kosovo qu’en France (comme si un tiers pouvait dire ce qui est bien pour les autres). Comme elle s’était exilée en France à l’âge de 10 ans, certains supputaient donc qu’elle devait avoir au Kosovo des amis, de la famille, qu’elle connaissait bien ce pays ("son" pays), qu’elle connaissait la langue, etc.

En fait, elle n’a qu’une lointaine tante comme relation dans ce pays. Et elle ne connaît ni la pays, ni la langue. Pourquoi ? Parce que le père a menti sur la nationalité de ses enfants.

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Effectivement, le père a reconnu publiquement le 17 octobre 2013 que la famille venait d’Italie et pas du Kosovo. Lui-même a quitté le Kosovo à l’âge de 3 ou 4 ans ! Sa femme et ses enfants sont nés en Italie. Le mensonge avait pour but d’obtenir l’asile des autorités françaises : « Nous avons dû détruire nos papiers italiens (…). Nous avons dit que nous avions fui le Kosovo. ». Il a eu peur d’être expulsé en Italie, ce qui n’a pas de sens puisque les deux pays sont dans l’Espace de Schengen.

Les autorités kosovares sont bien ennuyées : elles ne savent pas quoi faire de cette famille et paient pour l’instant une aide mensuelle de 150 euros pour l’hébergement. Elles pourraient légitiment se retourner contre la France.

C’est vrai que le père ne manque pas de toupet en disant : « Les enfants ont peur car ils ne connaissent pas la langue, ici. Ils pleurent nuit et jour. Ils disent : "Papa, qu’est-ce que tu nous as fait ?". Je leur dis que ce n’est pas ma faute mais celle de la France. ».


Les enfants sont innocents

On pourra dire tout ce qu’on veut du père, qu’il a tout fait pour ne pas s’intégrer pendant cinq ans en France, qu’il a fui l’Italie parce qu’il a eu des problèmes avec la justice, qu’il a même eu en début 2013 des menaces sur la garde de ses enfants car il aurait été violent. Ce père est peut-être (sûrement) très limite dans sa responsabilité parentale. Mais les enfants n’y sont pour rien, notamment la gosse de 1 an !

Or, les six enfants étaient bien intégrés en France. Les cinq aînés parlaient parfaitement le français, avaient des camarades français, n’étaient pas isolés, travaillaient correctement à l’école. Si Leonarda a été interpellée dans ce car en destination de l’usine Peugeot de Sochaux, c’était parce qu’elle ne se trouvait pas au domicile familial car elle avait dormi chez une camarade habitant plus près pour ne pas rater le car. Les parents de cette camarade ne l’auraient certainement pas accueillie chez eux si elle n’était pas intégrée, si elle avait un "mode de vie extrêmement différent".

C’est clair que sa vie est en France. Elle a même un petit ami qu’elle a dû quitter sans lui dire au revoir : « Ça m'a fait mal de laisser tout le monde là-bas. J'ai beaucoup d'amis, j'ai mon petit ami, j'aime trop mon copain, j'ai pas envie de le perdre. » (Europe 1 le 16 octobre 2013). Elle n’a même pas pu faire sa valise. Bref, voici une enfant innocente qui vit un drame exceptionnel. Ses frères et sœurs aussi du reste, mais eux n’ont pas eu à subir l’humiliation devant leurs camarades.


Y a-t-il eu faute ?

Le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault a demandé mercredi une enquête administrative qui devrait lui être rendue ce vendredi 18 octobre 2013 dans la soirée (sans être forcément publiée : la visite de Manuel Valls aux Antilles a été écourtée pour cette raison) pour savoir s’il y a lieu de faire revenir la famille en France ou pas. Le Défenseur des droits Dominique Baudis a lui aussi demandé le 15 octobre 2013 une enquête administrative.

Apparemment, la faute qui pourrait être reprochée au préfet serait la manière de l’interpellation. Un préfet n’a pas le droit d’interpeller un mineur. Il n’a en charge que les adultes. C’est seulement si un parent est d’accord que le mineur peut être interpellé par la police.

Or, ici, deux témoignages se télescopent : d’après Leonarda et ses enseignantes accompagnatrices, elle aurait été appelée au téléphone dans le car par le maire de sa commune ; d’après le ministère et la préfecture, c’est sa mère elle-même qui l’aurait appelée. La seconde version mettrait le préfet hors de toute faute commise dans cette affaire. Ce sera difficile sans doute de départager les deux versions (le téléphone appelant est peut-être celui d’un tiers).


Faire un geste

Certes, cette famille a utilisé tous les moyens juridiques pour se maintenir le plus longtemps en France, notamment grâce à l’aide d’associations très compétentes sur le sujet.

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Je prétends toutefois que le séjour de cette famille en France n’aurait pas constitué un drame majeur pour l’ensemble des Français. Sans doute, à court terme, cela leur aurait coûté un peu d’argent public, mais somme toute très faiblement face aux gouffres que représentent les dépenses inutiles dans bien des domaines (notamment dans les collectivités locales), et ces enfants ont tout pour vouloir s’insérer dans la société, poursuivre des études, avoir un métier puis, eux-mêmes, dans une sorte de retour d’ascenseur, contribuer à la richesse nationale par leur travail, leur consommation, le paiement de leurs impôts, cotisations, taxes diverses… comme les autres Français.


Limiter l’immigration

Ah, bien sûr, il faut maîtriser les frontières. Ou plutôt, ne pas dire au monde entier qu’on peut raser gratis en France. C’est évident que la France ne peut pas accueillir tous les candidats à l’immigration. On dit d’ailleurs qu’une expulsion est un drame, mais le fait même d’émigrer est un drame. Imaginer quitter sa terre natale, quitter sa famille, s’éloigner de ses racines, il faut avoir un caractère fort et une volonté de fer pour assumer cette (véritable) aventure. Ce n’est pas donné à tout le monde. Cela peut aussi être de l’irresponsabilité, des fuites judiciaires, mais c’est bien plus rare (même si c’est le cas du père de Leonarda).

Comme je l’expliquais en évoquant le naufrage du 3 octobre 2013 à Lampedusa, les sens de migration sont de moins en moins Sud vers Nord et de plus en plus Sud vers Sud. On n’arrêtera jamais le désir de migrer. Cela fait partie du rêve des hommes. On en trouvera aussi en France qui veulent vivre aux États-Unis, ou en Afrique, ou en Chine ou ailleurs. Chacun a ses rêves, souvent ses illusions.


Délicat équilibre

Comme toujours, une politique compatible avec les contraintes mais aussi avec les valeurs ne peut pas être du tout ou rien. Elle doit être dans le délicat équilibre entre les nécessités économiques et sociales (mais pas politiques ni électoralistes !) et l’indispensable prise en compte du caractère humain.

Cet humanisme, c’est ce qui fonde la base de notre République. Là encore, il ne s’agit pas d’être aveugle face aux graves difficultés sociales que rencontrent de nombreux Français, mais d’être raisonnable, de constater que la présence de Leonarda n’influera en rien au destin de ces Français en difficulté et que son expulsion, si elle peut soulager psychologiquement la conscience de certains, ne sera qu’un leurre de diversion par rapport à leurs propres problèmes qui, eux, ne seront pas expulsés de leur quotidien.

J’aime souvent citer la philosophe Simone Weil avec cette indispensable phrase : « Seul est éternel le devoir envers l’être humain comme tel. ».

Et c’est pour cela qu’interpeller des élèves pour les expulser au sein même d’une école ou dans un cadre scolaire est assez incompatible avec les valeurs de l’humain : l’école doit être un lieu qui protège.


Sanctuariser l’école : pourquoi pas ?

La vice-présidente de l’UDI, Rama Yade, remarquait d’ailleurs, le 17 octobre 2013 à Villemoisson-sur-Orge, que l’école est complètement ouverte sur la société et que ce n’était pas forcément un plus : les policiers viennent interpeller les élèves, les juges viennent condamner les enseignants attaqués par les parents, les entreprises viennent vendre leurs yaourts ou barres chocolatées à la cantine, les religions viennent provoquer la laïcité à coup de voiles, etc. et que l’école n’avait pas à être moderne, les élèves ne doivent pas être considérés comme des citoyens mais juste des apprentis citoyens.

C’est en ce sens que la "sanctuarisation" de l’école demandée par le Ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon le 16 octobre 2013 serait une bonne mesure qui semble avoir reçu un écho positif chez les proches du Président François Hollande (qui soutient par ailleurs totalement Manuel Valls).


Hiérarchiser les priorités

Il y a bien sûr une part d’hypocrisie à dénoncer les expulsions, à dénoncer cette expulsion tout en voulant une politique d’immigration ferme. Une part d’hypocrisie à dénoncer l’inhumanité d’une expulsion sans en dénoncer le principe.

Mais c’est là la difficulté de la chose : parmi plusieurs considérations contradictoires, il faut chercher à hiérarchiser. Sans nul doute, la dignité humaine doit l’emporter sur la démagogie électoraliste de ministres ambitieux : on ne joue pas ainsi avec la vie des autres. On peut le dire aussi pour le dossier syrien.

C’est cela, avoir des convictions fortes et engagées, prendre des décisions qui ne vont pas forcément dans le sens de la facilité, ce qu’ont su faire, chacun à sa manière, les Présidents François Mitterrand et Jacques Chirac, le plus souvent discrètement, dans le domaine de l’immigration.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (18 octobre 2013)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
La dignité humaine n’est pas une variable d’ajustement (16 octobre 2013).
Les valeurs de la République à Grenoble (30 juillet 2010).
Hollande et Sarkozy, même combat (23 avril 2012).
Le syndrome bleu marine.
Lampedusa (3 octobre 2013).

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36 réactions à cet article    


  • wesson wesson 18 octobre 2013 20:53

    ahhh, « l’humanisme » du Front National ....



    bouga bouga

  • heliogabale heliogabale 18 octobre 2013 22:58

    Le pire, c’est que l’éloquence de Taubira surpasse outrageusement celle de cette ex-candidate FN...

    Dans ses interventions, Taubira a le souci de défendre la belle langue tandis que beaucoup de sympathisants FN la massacrent à longueur de journée sur le net.


  • Anaxandre Anaxandre 19 octobre 2013 13:49

     Intervention aussi solennelle que visiblement gênée de « l’homme de la synthèse » qui vient de trancher (!) après les blablas désormais habituels sur « les valeurs de la République » : la France autorisera le retour de Leonarda si elle en fait la demande, et d’elle seule.
     Le président ( smiley ) français décide donc d’envenimer le débat entre partisans de la fermeté (face caméra tout du moins), et immigrationnistes (auto-proclamés « humanistes »).
     Rapide conclusion : la région France d’UE est bel et bien sans tête...


  • Ruut Ruut 18 octobre 2013 17:02

    L’état Français a clairement fait une faute Morale.
    L’intérêt Supérieur de l’enfant n’est pas a être expulsé en cour d’année scolaire.

    Sur ce point la loi française doit être modifiée.
    Soit on refuse la scolarisation pour manque de documents administratifs valables soit on attend le 1er Juillet pour appliquer les ordres d’expulsions dans ces cas particuliers.
    Cela permettrais aux parents de travailler légalement, et de contribuer a la richesse de notre pays, le temps que l’année scolaire finisse.


    • zozoter 18 octobre 2013 20:51

      Et pendant ce temps là, les autorités française livre un citoyen français aux autorités allemandes sans sourciller. Dans un silence le + absolu des média cela va sans dire.


      • heliogabale heliogabale 18 octobre 2013 22:50

        Fort avec les faibles, faible avec les forts, dit-on ?


      • heliogabale heliogabale 18 octobre 2013 22:53

        Article intéressant !

        Ce qu’il faut souligner, c’est l’incurie de l’administration française, pas capable de se demander comment des Roms peuvent parler couramment italien...


        • Yohan Yohan 18 octobre 2013 23:23

          J’espère que la France ne va pas céder au chantage de ces gens là, qui avouent avoir triché pour tenter d’obtenir des papiers, qui se foutent du monde ne voyant dans la France qu’un pays de bisounours à faire cracher au bassinet...L’émotion vide de raison, ça suffit....


          • Hubu Hubu 19 octobre 2013 00:21

            Le retour de cette famille serais un gros jet d’essence supplémentaire pour le moteur FN... un de plus...


          • alinea Alinea 18 octobre 2013 23:41

            C’est juste une vie de merde de ne pas savoir où se poser, de risquer d’être virer, où ?
            Mais, il y a européens et européens ; ceux qui ont la tune, et ceux qui ont la guigne !
            Moi j’aimerais bien qu’on vire les européens à tunes, qui n’en foutent pas une et qui ne parlent même pas français ! Qui achètent nos maisons et nos paysages...


            • Bilou32 Bilou32 19 octobre 2013 08:12

              La loi... Le problème de la loi c’est qu’elle est de plus en plus appliquée bêtement, sans faire intervenir le facteur humain. C’est justement ce que je reproche a la répression routière, qui frappe aveuglément, et sournoisement, sans laisser aucune chance de se défendre, sans jugement...

              Dans ce cas, on a peut-être aussi appliqué la loi sans doute, sans réfléchir, sans juger. A moins que ce ne soit dans un but de manipulation de l’opinion, pour racoller certains électeurs...ce qui me semble assez probable.

              Par contre, comme dans toute affaire dont s’emparent les grands médias ou plutôt merdias, il y a à boire et à manger... Donc difficile de prendre parti. La lutte contre l’immigration doit se faire au moment de l’entrée en France, voir en amont. Pas au bout de 4 ans et 10 mois, en pleine scolarité. C’est peut être à ce niveau que le facteur humain aurait du intervenir. Mais où se trouve la limite de la tolérance ?

              Et puisque on parle de lois, pourquoi existe t-il encore des dérogations et des aménagements à ces lois sur l’immigration pour les algériens, les autres pays du Maghreb, et quelques autres pays africains ?

              Bref, comment se faire une opinion dans une histoire aussi merdiatisée !!! Mais le but est encore atteint : diviser les gens et occuper la galerie...


              • Karol Karol 19 octobre 2013 09:15

                L’incurie de nos gouvernants est totale. Appliquer la loi se réduit à faire du chiffre pour une ambition personnelle. Dans ce cas, faute de discernement on a fait une connerie, alors pour mieux salir ces pauvres hères, on lâche la meute des chiens de garde, les médias, à leur trousse, pour dans leur désarroi leur voler un peu d’intimité et de petits secrets de débrouille dans un monde qui leur est totalement hostile. C’est répugnant.. Pour mieux jouer la fermeté et justifier cette décision,, on s’appuiera lâchement sur les sondages manipulateurs d’opinion. Il n’y a plus de gouvernement, le navire est à la dérive et vogue au grès des courants d’opinion et des ambitions personnelles.
                 En attendant des gamins sont déscolarisés, que fait-on pour eux ? Pour que où qu’ils soient ils puissent au moins garder ce lien qui nous unis à eux, notre langue et notre culture, pour que demain peut-être ils puissent revenir la tête haute tenter à nouveau leur chance dans notre pays et sortir de cette misère noire dans laquelle on fait tout pour les maintenir.


                • vachefolle vachefolle 19 octobre 2013 11:28

                  Il n’y a besoin d’aucune haine ni d’aucun racisme pour dire haut et fort que cette famille devait etre expulsée, et ne doit en aucun cas revenir.

                  Force doit rester a la loi, ou bien alors ca s’appelle le western. Il y a eu TOUS les recours possibles sur ce cas, étudiés et validés par la justice.
                  Alors il reste 3 solutions :

                  1/ Le gouvernent applique la loi et les décisions de justice
                  2/ Le gouvernement change la loi
                  3 : Le gouvernement démissionne pour laisser sa place a un gouvernement appliquant la loi.

                  Tout le reste n’est que bonne conscience, et votre indignation n’est que le résultat de votre inconséquence irrationnelle.

                  Au nom de quel principe, et avec quel argent devrions accepter sur notre sol des etrangers
                  dont le SEUL but avéré et revendiqué et de venir profiter des avantages sociaux payés par nos impôts.

                  La fin du colonialisme qui a pour corolaire de laisser les peuples s’organiser par eux-memes sans l’intervention occidentale A COMME pendant la responsabilité de ces gouvernements et peuples a s’organiser par eux-memes sans l’aide des occidentaux.

                  Alors oui leonarda a été expulsée et elle ne doit pas revenir.


                  • vachefolle vachefolle 19 octobre 2013 12:23

                    Je viens de voir les infos, et elles sont éloquentes.

                    La famille de leonarda est actuellement Logée et nourrie dans un 3 pièces, avec 150 euros par mois (d’argent de poche pusique logé/nourri) pour au moins 1 an.

                    Bref des conditions totalement acceptables QUE NOUS NE SOMMES MÊME PAS CAPABLES DE FOURNIR EN FRANCE.

                    Cette histoire devient ridicule, reveillez-vous.


                    • smilodon smilodon 19 octobre 2013 13:44

                      @ l’auteur : vous avez fait un petit paragraphe pour comparer la « justice routière » à la « justice en général » !.... J’adore cette comparaison, et voici pourquoi : Sur nos routes la « loi » est appliquée avec le principe de « tolérance zéro » !... Ok, pas de problème !... Le résultat, même si cette façon d’appliquer la loi est discutable, le résultat est sans appel !.... Des milliers de morts en moins !... Oui ou non ??!!....Bizarrement, pour tout ce qui concerne toutes les autres infractions, délits ou contraventions, on va dans le sens inverse !... Pourquoi ???!!...Cambrioleur multirécidiviste, violeur patenté, toutes les peines de prison de moins de 5 ans (et pour être condamné à 5 ans de prison, faut un casier long comme le bras), toutes ces peines pourront ne plus être exécutées, remplacées par un bracelet électronique ou un suivi psychiatrique !...... Donc, le tolérance zéro qui s’applique sur nos routes, et qui, semble-t-il amène des « résultats », ne peut pas s’appliquer aux « infractions » de délinquance autres que « routières », sous le prétexte que la prison encourage la récidive !...... Je crois rêver !..... J’ai juste envie de vous dire ceci :Tant qu’un violeur ne sera condamné qu’à 7 ou 8 ans de prison, peine sur laquelle il ne fera que 3 ou 4 ans maximum, oui il récidivera !... Sil faisait 15 ans ferme, ce qui veut dire 15 fois 12 mois, sans aucune remise de peine, s’il avait 20 ans au moment du viol et qu’il sorte de prison à 35 ans, là oui, la peine serait assez « exemplaire » pour qu’il y réfléchisse à 2 fois avant de recommencer !..... Sans quoi, la prochaine fois qu’il « ressortirait » il aurait au moins 50 ans !.... Tolérance zéro !..... Si ça marche sur nos routes, ça pourrait aussi marcher dans la tête de quelques-uns !..... Adishatz.


                      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 19 octobre 2013 14:10

                        1) En fait cette jeune fille est punie pour des fautes, si fautes il y a car aucune procédure judiciaire n’a été engagée pour en établir la preuve, commises par son père. Quelle peut être la valeur, en droit, de cette punition collective

                        2) Cette jeune fille elle a fait la preuve de l’avis des enseignants, mieux placés que les autorités administratives pour le savoir, de sa volonté d’intégration.

                        3) Le principe qu’il ne faut pas séparer les familles n’est pas absolu. La preuve est qu’il est même très souvent remis en cause par la justice lorsque l’éducation des enfants apparaît défaillante et/ou menacée

                        4) Cette jeune fille veut poursuivre ses études contre la volonté de son père, ce qui est une preuve concrète de sa volonté d’intégration ; père qui, du reste, n’hésitait pas à exercer sur elle des actes de violence dûment constatés par les services chargés administratifs et judiciaires de l’enfance, lesquels avaient condamné le père à ne plus voir sa fille pendant 15 jours.

                        5) Cette jeune fille a donc été doublement victime d’une injustice.

                        - De la part de l’administration qui en l’occurrence n’est pas précisément judiciaire (sauf à attribuer un pouvoir judiciaire exorbitant au pouvoir administratif en contradiction avec le principe républicain de la séparation des pouvoirs), dès lors que celui-ci n’a pas tenu compte de sa situation personnelle. Ceci équivaut à prétendre qu’elle n’est que la propriété privée de son père et donc coupable à ce titre !
                        - De la part de son père qui, c’est le moins que l’on puisse dire, est susceptible d’être considéré comme défaillant dans l’exercice de sa responsabilité parentale vis-à-vis de l’éducation de ses enfants.

                        Il est donc juste que cette double injustice ce soit corrigée par son retour immédiat en France.


                        • eric 19 octobre 2013 14:47

                          Et sa mère ? Et ses frères ? Et Elle ?
                          Le droit a 15 ans de choisir contre ses parents ? Vous avez entendu parler de l’affaire Calas ? Le droit de choisir sa religion a 7 ans ?

                          Hollande pire qu’Hitler

                          Dans le « choix de Sophie » par sadisme on demande a une femme de choisir entre ses deux enfants pour la vie ou la mort. Ici, Hollande propose a une mineur de choisir entre sa famille et la France.

                          Toute sa vie, pour un choix qu’elle n’est peut être pas vraiment a même de faire, on lui fera peser sur la conscience son choix, quel qu’il soit. T’as laisse tomber ta mère, tes frères, ta famille, ou tu as laisse passer la chance de ta vie ?

                          Et je ne parle même pas de vouloir retirer une gamine a sa famille. Si il sait des choses que nous ne savons pas, ce serait pire, parce que les autres gosses, eux, ils restent.

                          Et puis Reboul, on est quand même dans un état de droit. ce n’est pas le président qui prend ce genre de décision. C’est un juge entoure d’expert.

                          Je dois dire que j’ai même du mal a y croire...meme de lui.


                          • Vipère Vipère 19 octobre 2013 14:52

                            Sylavain REBOUL 


                             Votre raisonnement est des plus farfelues !

                            1) La jeune fille est mineure par conséquent, si une expulsion a été ordonnée, celle-ci ne peut que concerner la famille entière puisque les enfants sont sous la responsabilité parentale du père et de la mère.

                            Que n’aurait-on dit si une décision légale avait séparé les parents et les enfants, gardant l’un ou l’autre des enfants sur le territoire français, vous en premier. 

                            Point n’est besoin de prouver ou non quelque faut que ce soit concernant la jeune fille. Son sort est lié à sa famille.

                            2) Cette jeune fille veut poursuivre des études, mais mineure, elle dépend de l’autorité parentale et dès lors qu’il y a expulsion, il ne saurait y avoir de dégroupement familial. Sans quoi les parents seraient les premiers à faire valoir le droit au regroupement familial, à crier au scandale humanitaire et à l’illégalité de la mesure. 

                            Faut-il vous rappeler Cher Sylvain qu’il y a eu plainte des enfants et de la mère pour sévices, plus retrait de la plainte à l’encontre du père ? Dès lors les enfants ne peuvent prétendre au motif de mauvais traitement, faute de plainte. La plainte retirée du fait des enfants qu’il n’y a plus aucune charge contre le père. A qui la faute ? pas à l’Administration, bien que de mauvaise foi, vous prétendiez le contraire ! Le père, n’est défaillant en rien, du point de vue de la justice dans la mesure où toute plainte est retirée.

                            Sur quoi repose vos assertions de défaillance du père, avez-vous une base légale ?

                            Si Les familles s’arrangent ente elles, la justice n’a plus à s’en mêler ! C’est manifestement le cas ! 

                            Toutefois, si vous voulez accueillir chez vous, cette jeune fille et lui payer ses études, vous pouvez tenter une demande parentale, ainsi que l’accord de l’intéressée et obtenir de la justice d’en être le tuteur légal. 


                            • Lolotte Lolotte 19 octobre 2013 15:02

                              La misère ne peut engendrer que la violence. Personne ne dit que cette famille correspond à l’image d’Épinal que nous nous en faisons parfois. Vous auriez préféré un papa Ingalls qui joue du Violon en pleurant quand on lui a fait des misères, et vous trouvez un papa rom qui file des taloches à ses gosses. Vous voudriez une maman Ingalls qui sait faire des tartes aux pommes sans pommes et sans oeufs quand y’a rien à bouffer et vous trouvez une maman Rom qui jure et qui clope.

                              La misère, c’est jamais beau à voir, sauf dans les films. Nous n’avons pas pour autant le droit d’agir en aveugles et de renvoyer la misère derrière nos frontières, d’imposer la séparation des familles et de faire notre marché, Léonarda ? ...je sauve...le papa ? qu’il crève...


                            • Vipère Vipère 19 octobre 2013 14:53

                              faute (correctif)


                              • Emin Bernar Emin Bernar Paşa 19 octobre 2013 14:55

                                le président a parlé : elle peut revenir !

                                bravo François hollande !

                                mais sa mére et ses frères et soeurs, nés en Italie, peuvent aussi revenir bien sûr !

                                reste à régler le cas du père ! ; ça devrait être possible ...

                                 


                                • Lolotte Lolotte 19 octobre 2013 14:56

                                  Bonjour,

                                  A Vachefolle...vous dites

                                  "Je viens de voir les infos, et elles sont éloquentes.

                                  La famille de leonarda est actuellement Logée et nourrie dans un 3 pièces, avec 150 euros par mois (d’argent de poche pusique logé/nourri) pour au moins 1 an."

                                  Qu’ils arrivent au Kosovo et se fassent égorger dès l’arrivée, vous auriez préféré ? Des responsables au Kosovo ont aussi déclaré qu’ils ne peuvent en l’état pas être scolarisés, car ils ne comprennent pas la langue. Et que par ailleurs la communauté Romfait là bas aussi l’objet de rejet , ils ne peuvent y vivre.

                                  Un f3...pour 8...moui...on a vu mieux comme situation idéale...des aides sociales, cela me soulage un peu de savoir que cette famille n’attend pas dans le dénuement le plus total et le danger.
                                   Vous braillez parce que la France pourrait leur venir en aide, et si c’est le pays qui est censé être le leur qui leur fournit de l’assistance d’urgence vous braillez aussi, vous voulez quoi ? qu’on les abatte ? Ca ira plus vite ?

                                  Ils viennent de proposer à cette enfant de quitter ses proches...mais, qui sommes nous pour déterminer que des mineurs doivent choisir entre leur famille et une vie décente ?

                                  Et les journalistes qui tournent comme des mouches à merde autour d’elle espérant qu’elle dise une grosse connerie...

                                  A tous ceux qui espèrent qu’on les laissera crever là bas, je vous dit que la vie humaine n’a pas un coût mais une valeur, et que si vous déniez aujourd’hui aux familles qui vivent dans la misère qui frappent à la porte de la France pour essayer de s’en sortir la valeur humaine qui est la leur, quitte à les envoyer vers la mort, c’est que vous êtes des fascistes, et que notre sombre histoire pourrait se répéter, car les digues sont rompues.


                                  • Prudence Gayant Prudence Gayant 19 octobre 2013 14:59

                                    Nés en Italie, n’ont-ils pas la nationalité italienne ? L’Italie peut les intégrer aussi correctement que la France ? Pourquoi toujours la France ? sont plus cons ou plus malléables que les autres ?

                                    Il y a tout de même un minimum lorsque l’on veut intégrer un pays qui n’est pas le sien, c’est le respect des lois et des citoyens de ce pays. 

                                    • BA 19 octobre 2013 15:00
                                      « Le rapport du ministère français de l’Intérieur stipulant que l’expulsion controversée vers le Kosovo de la collégienne rom Leonarda et de sa famille a été conforme à la règlementation en vigueur en France, est une catastrophe », a déclaré samedi Resat Dibrani, le père de Leonarda.

                                      « La police dit qu’elle n’a commis aucune erreur et pourtant sa plus grande erreur est d’avoir affirmé que mes enfants sont du Kosovo alors qu’ils ne le sont pas », a-t-il poursuivi.


                                      Cet argument de Resat Dibrani est ahurissant !

                                      « La police dit qu’elle n’a commis aucune erreur et pourtant sa plus grande erreur est d’avoir affirmé que mes enfants sont du Kosovo alors qu’ils ne le sont pas », a-t-il poursuivi.

                                      Mais pourquoi la police française a-t-elle affirmé que ses enfants étaient du Kosovo ?

                                      Réponse :

                                      Parce que leur père, Resat Dibrani, avait déclaré que ses enfants étaient du Kosovo. 

                                      Jeudi 17 octobre 2013, Resat Dibrani a avoué qu’il avait menti : ses enfants n’étaient pas nés au Kosovo, ils n’avaient jamais habité au Kosovo, ils ne parlaient pas la langue du Kosovo.

                                      Lisez cet article :

                                      Jeudi après-midi, une nouvelle information vient un peu plus semer le trouble. Resat Dibrani a avoué à Reuters avoir menti aux autorités françaises sur l’origine kosovare de sa femme et de ses enfants pour tenter d’obtenir l’asile. « Toute la famille, ma femme et mes enfants, est née en Italie. Ils n’ont rien à voir avec le Kosovo », raconte Resat Dibrani à Reuters. « Ils sont nés en Italie et puis nous sommes venus en France. Nous avons menti aux autorités en disant que nous étions du Kosovo. »

                                      « Nous demandions l’asile en France et nous avons dû détruire nos papiers italiens pour ne pas être renvoyés en Italie, a précisé en albanais cet homme de 43 ans. Nous avons dit que nous avions fui le Kosovo. » 

                                      Il a ajouté avoir décidé de se rendre en France avec sa famille après avoir appris qu’ils auraient pu « obtenir des papiers d’identité français au bout de dix ans ».


                                      • Vipère Vipère 19 octobre 2013 15:05

                                        Cette discrimination est insoutenable !


                                        Pourquoi avoir une indignation sélective ? Exécrez-vous vos compatriotes ? Un tel pataquès n’a pas lieu lorsque des français sont expulsés dans leur propre pays, le savez-vous ?

                                        Des enfants français sont à la rue et dorment dans des voitures, sans que cela émeuve leurs compatriotes.





                                        • alinea Alinea 19 octobre 2013 15:24

                                          La misère, l’exclusion, l’errance est la même pour tous, et a une même cause ! Ici on parle d’expulsion ; pour les français, il n’y a rien à dire à ce sujet ; mais la lutte qu’il faut mener est bien la même !


                                        • Emin Bernar Emin Bernar Paşa 19 octobre 2013 15:06

                                          y a qu’à expulser estrosi !


                                          • Vipère Vipère 19 octobre 2013 15:11

                                            Des papiers ne sont jamais totalement détruiTs, puisque l’on peut en retrouver les copies, extrait de naissance, de mariage etc... dans les administrations italiennes qui les ont enregistrés. 


                                            Une partie de la famille ne peut être sans nationalité, donc apatride.

                                            • Lolotte Lolotte 19 octobre 2013 15:17

                                              http://www.lexpress.fr/actualite/societe/qui-sont-les-apatrides_918149.html

                                              En France, des apatrides y’en a plus d’un....hélas....

                                              Leur situation n’est pas isolée...


                                              • Vipère Vipère 19 octobre 2013 15:19

                                                En toute logique, s’il s’avérait que les enfants et la mère sont nés en Italie, pour autant sont-ils de nationalité italienne, rien ne le prouve et le père a peut-être aussi menti de ce point.


                                                Etre né dans un pays, ne donne pas automatiquement la nationalité du pays de naissance. 
                                                Les enfants ont la nationalité de la mère, en l’absence de mariage, à moins qu’une demande de naturalisation ait été demandée et obtenue.



                                                • Luc le Raz Luc le Raz 19 octobre 2013 15:19

                                                  Un ami me racontait récemment qu’à l’époque où il vivait à Mayotte, les expulsés vers les Comores préferraient dire qu’ils n’avaient pas d’enfants alors que ceux ci étaient scolarisés, afin qu’ils restent sur place. Où dormaient ils ? A part le déjeuner à la cantine que mangeaient ils ? Questions sans réponse.
                                                  Pour revenir à Léonarda doit elle trinquer pour les « noceries » (*) et les sévices commis à son encontre par son père ? J’estime qu’elle est en age comme pour un divorce, d’indiquer ses préférences. Sa famille ou la France.

                                                  (*) Essayez donc de mentir aux services d’immigration aux US. Vous connaîtrez l’’enfer ! smiley


                                                  • Vipère Vipère 19 octobre 2013 15:25

                                                    Pour démêler le vrai du faux, il faudrait connaître la nationalité véritable de la mère, si elle avait été italienne comme l’indique son compagnon, elle aurait tous les droits italiens et européens, notamment la liberté de circulation et d’établissement et dans ce cas quel est l’intérêt de demander l’asile en France ?


                                                    Faut-il rappeler qui a le droit de poser une demande d’asile et les conditions pour en bénéficier ?



                                                    • bakerstreet bakerstreet 19 octobre 2013 15:30

                                                      Elle se serait appelée Lenoardo, au lieu de Leonarda, qu’elle serait restée au PSG


                                                      • cevennevive cevennevive 19 octobre 2013 15:32

                                                        Tout de même, il y une chose que je ne comprends pas :


                                                        Cette famille (la mère et les enfants) ne parlent que l’italien et un peu le français, puisqu’ils sont tous nés en Italie.

                                                        Alors, si leur séjour en France a duré presque cinq ans, les associations d’aides et les services sociaux qui sont intervenus auprès d’eux ne se sont pas aperçus qu’ils n’étaient pas du Kosovar comme ils le prétendaient ? Personne n’a émis un quelconque doute ? Il n’y eut aucune assistante sociale, aucun agent de la CAF pour s’interroger ? Et les enseignants des enfants, n’ont-ils pas vu que ces derniers baragouinaient autre chose que du serbe ou de l’albanais ? L’italien, même incorrectement parlé est tout de même reconnaissable...

                                                        J’ai travaillé longtemps comme bénévole au sein d’une association tutélaire, et jamais nous n’aurions laissé passer une telle curiosité. Mais c’était il y a plus de vingt ans, et les choses ont dû changer...

                                                        Tout cela pour dire que cette situation déplorable et « montée en mayonnaise » par toutes les instances n’aurait pas eu lieu d’arriver si tous les intervenants s’étaient posés des questions clairvoyantes et saines durant ces cinq ans de vie sans papier.

                                                        La « maltraitante » reprochée aujourd’hui à l’administration Française n’est pas totalement de son fait. Les fonctionnaires et les associations en ont une large part.

                                                        Alors, comme les choses n’ont jamais été claires dans cette affaire, on va la solder par une décision encore moins claire, outrepassant la Loi et la bienséance, et créant une jurisprudence qui risque fort de nuire encore plus à l’immigration sauvage... C’est déplorable.

                                                        • eric 19 octobre 2013 16:27

                                                          Je ne vous le fais pas dire....Mais quand on connait la cimade, RESf, and co, on est moins étonné. Il faut se mettre a leur place. Quand on compatit au sort de gens dans les difficultes, on se dit que « travestir un peu la verite, si cela peut aider, cela ne nuit a personne ».
                                                          En revanche, les trotskistes de RESF avec l’aide de leur copain Plewnel, relaye par Desir et le courant batho Dray, sos FIDL, eux ils savaient surement ce qu’ils faisaient pour faire pression sur Hollande et Vals.
                                                          Et en ne décidant rien, Hollande fait leur jeux.
                                                          En prenant une décision, illégale, arbitraire et scandaleuse visant a faire croire qu’il coupe la poire en deux, il aggrave son cas. Au fonds, il est comme sa gauche. nos valeurs sont plus importantes que la loi. Plus que l’humain.
                                                          Je le répète, dire a une fille, étrangère, de 15 ans, « Moi président, je te donne choix, librement et sans contrainte, ta famille ou ta formation » c’est l’horreur.
                                                          Et si il fait cela sur la base d’info qu’on ne nous donne pas, ce qui est possible, c’est aussi le mensonge.


                                                        • ecolittoral ecolittoral 19 octobre 2013 15:46

                                                          Et personne ne se pose la question de savoir pourquoi ces exilés ont quitté leurs pays !

                                                          Roms, Kosovars, Marocains, Libyens, Grecs, Espagnols etc...
                                                          Pas de levée de boucliers contre les institutions européennes et les dirigeants de ces pays qui provoquent ces migrations !
                                                          Ce serait encore de la faute de la France ?

                                                          Ne vous laissez plus abuser par le vocabulaire. Nous vivons de plus en plus dans un monde d’exilés de moins en moins dans un monde d’immigrés. 
                                                          Nous sommes condamnés au nomadisme, à l’exile, à la marginalisation.

                                                          Il faut marcher ou crever. Pas question de s’asseoir, de fonder, de vivre là ou on est (naît).

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