De l’article que je viens d’évoquer dans le message ci-dessus, je tire cette fatwa émise par Sabah al-Sakâra, membre
dirigeante des Frères musulmans, et publiée par le journal Akhbâr al-Yaoum (Les Nouvelles d’aujourd’hui). Je n’ai personnellement aucun moyen de vérifier, mais les arabisants pourront aisément le faire :
« Le jihad de fornication n’est halal que lorsqu’il se trouve en
terre de jihad comme sur la place Râbi’a al ‘Adaouyya et la place
al-Nahda. Il l’est aussi en Syrie. C’est un « devoir » pour toute
musulmane là-bas et maintenant en Égypte, car l’Égypte a été violée et
il faut qu’elle revienne à la gouvernance des Frères musulmans. Les
musulmanes doivent se rendre place Râbi’a pour le jihad de fornication
car il est devenu un devoir ».
L’auteur de l’article ajoute ces précisions, lesquelles permettent un peu mieux de comprendre ce qui est arrivé à beaucoup de femmes, et en particulier des journalistes occidentales, sur la place Tahrir :
"Ce qui pousse évidemment les hommes à attraper des femmes – très peu
consentantes – pour les violer purement et simplement, légitimés par un
devoir perçu comme « sacré » pour la cause. Un lupanar islamiste
fonctionne déjà ! Un membre du Parti de la Liberté et de la Justice,
secrétaire de la commission de la sécurité du sit-in, a déclaré :
« Après avoir équipé les lieux de douches et de toilettes, la
commission annonce la mise à la disposition des contestataires de locaux
comme « isoloirs légaux »
"