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Commentaire de Bois-Guisbert

sur Pourquoi les Français détestent-ils le libéralisme ?


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Bois-Guisbert (---.---.1.126) 22 février 2007 19:53

Pourquoi les Français détestent-ils le libéralisme ?

Mais tout simplement parce que le libéralisme est totalement étranger à leur identité culturelle. Gustave Le Bon l’a expliqué il y a plus de cent dix ans :

Prenons d’abord la France, c’est-à-dire un des pays du monde qui ont été soumis aux bouleversements les plus profonds, où, en peu d’années, les institutions politiques semblent avoir le plus radicalement changé, où les partis semblent le plus divergents. Si nous envisageons, au point de vue psychologique, ces opinions si dissemblables en apparence, ces partis sans cesse en lutte, nous constaterons qu’ils ont en réalité un fond commun parfaitement identique qui représente exactement l’idéal de notre race. Intransigeants, radicaux, monarchistes, socialistes, en un mot tous les défenseurs des doctrines les plus diverses, poursuivent avec des étiquettes dissemblables un but parfaitement identique : l’absorption de l’individu par l’État. Ce que tous veulent avec la même ardeur, c’est le vieux régime centralisateur et césarien, l’État dirigeant tout, réglant tout, absorbant tout, réglementant les moindres détails de la vie des citoyens, et les dispensant ainsi d’avoir à manifester aucune lueur de réflexion et d’initiative. Que le pouvoir placé à la tête de l’État s’appelle roi, empereur, président, etc., il n’importe, ce pouvoir, quel qu’il soit, aura forcément le même idéal, et cet idéal est l’expression même des sentiments de l’âme de la race . Elle n’en tolérerait pas d’autre.

L’ABSORPTION DE L’INDIVIDU PAR L’ÉTAT... Tout est dit et ça remonte à... 1895 !!!

Il est donc inutile d’aller chercher plus loin. Le Français est, par nature, réfractaire au libéralisme... Et c’est dans ses gènes ! Naturellement, un Hongrois ne peut pas le savoir. Et encore moins le ressentir...

Il est souvent regrettable que la suffisance des temps modernes nous éloignent d’auteurs plus anciens qui avaient tout compris, il y a longtemps.


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