Bon résumé Appoline !
Un seul bémol à l’article car je tique en lisant : « Le groupe d’experts « insiste sur l’importance d’un temps scientifique avant la mise en œuvre de mesures de gestion. » »
Notre problème, c’est la gestion justement ! A vouloir contrôler, maîtriser, aseptiser la nature, nous la détruisons sous couvert de jolis mots. Merci aux experts de décider qui doit vivre ou mourir parce que c’est ça en réalité ! On tue ici, on réintroduit là-bas... Par ex, l’histoire des ours slovènes dans les Pyrénées, est écœurante de superficialité ! Et au fond, c’est la même chose pour l’humain quand on lui demande de dégager de tel ou tel endroit parce que là, les riches occidentaux ont décidé que ce serait une réserve carbone, un vrai fléau pour les paysans autochtones qui sont aussi les moins pollueurs. Dans d’autres endroits, on n’hésite pas à les expulser pour mieux abattre les forêts et là comme pour les bouquetins dans les Alpes, c’est le tir à vue pour certaines catégories d’humains.
Dans cette histoire de massacre des bouquetins, ce qui me révolte... c’est que l’on en est toujours à discuter du bien-fondé ou pas de la mesure. Les animaux n’ont pas de personnalité, ils ne sont rien ! On est dans l’utilitarisme, le bouquetin sert uniquement à la carte postale ou la jolie photo dite « nature ».
Et dire que si on recueille un moineau, on se tape une belle amende ! Nous aussi, on nous gère façon grands troupeaux... mais décidément le décor n’est pas naturel !