« Greenpeace » effectue un travail de militantisme partisan au service d’une puissance parfaitement bien identifié, les Etats-Unis, comme une étude rapide de ces cibles pré-définies le met parfaitement en évidence.
Doit-on rappeler que le siège de Greenpeace, à l’origine une petite ONG américaine, à son siège désormais en Hollande ? Que l’essentiel de ses activités et actions militantes se situent sur le continent européen, vis à vis des pays européens, ou de la Russie, et aussi du Japon ?
Que le pays le plus pollueur de la planète depuis des décennies, tant en valeur absolu que plus encore rapporté à son nombre d’habitants, sont les Etats-Unis ? Qu’ils sont champions toutes catégories dans le domaine des OGM, champions dans celui des farines animales, l’agriculture intensive, le boeuf aux hormones, les volailles lavées à l’acide ? Champions dans le forage arctique, dans celui des gaz de schistes, dors et déjà PREMIER producteur de gaz au monde devant la Russie ? bientôt PREMIER producteur de pétrole (vous avez bien lu) ! Premier émetteur ex aequo de CO2 avec la Chine ?
Serait-ton capable de me donner à voir une seule action spectaculaire et relayée par l’ensemble des médias unanimes occidentaux qui ait visé récemment les intérêts américains, et dénoncé ses agissements, dont on vient de voir qu’il y avait pourtant matière ?
Greenpeace n’est pas ce que notre ineffable trotskiste Mélenchon croit naïvement. Greenpeace est certes une ONG militante, mais qui sert avant toute chose, et tout amène à le penser, la stratégie de puissance des Etats-Unis, en cherchant à déstabiliser et affaiblir ses adversaires géopolitiques et économiques directs sur la scène mondiale.
En cela Mélenchon et consorts, et plus que jamais, sont les idiots utiles et les alliés objectifs de ceux qu’ils prétendent combattre. Nullissime.