« Si je me souviens bien, Brian de Bois-Guibert, dans Ivanhoe était le vilain, le traître... Pourquoi avoir choisi un tel pseudo ? »
Vous avez une excellente mémoire, mais une mauvaise vue. Ce qui confirme l’adage ango-saxon : nobody is perfect. En outre, ça pèche sévère côté comprenette.
« Ta conception de la France est plutôt apathique. »
Je n’ai pas de conception de la France, je copie-colle un portrait des Français, dressé il y a 110 ans, et qui n’a pas pris une ride...
« Ce n’est pas parce que Gustave Le Bon a fait ce commentaire cynique qu’il faut prendre ce qu’il dit pour argent comptant ! »
Je ne prends pas ce propos pour argent comptant, parce que c’est Le Bon qui l’a fait, mais parce qu’on le vérifie facilement aujourd’hui, preuve de son exactitude.
« Il fait appel aux plus bas instincts, aux tendances les plus désabusées de (pardonne-moi cette référence d’actualité) la francitude ! Tout ça, c’est du raisonnement de beauf. »
Il ne fait appel à rien du tout, IL CONSTATE !!!
« Et puis là n’est même pas la question - nous n’avons plus les moyens d’un tel assistanat, d’un tel état-providence, ou bien nous serons engloutis ! »
Les Français sont ce qu’ils sont. Le Bon les observe et les décrit, avec lucidité plutôt qu’avec cynisme, totalement réfractaires au libéralisme. Il n’est pas question de moyens, d’assistanat, d’état-providence ni d’engloutissement.
« On peut pérorer à l’infini, pendant ce temps-là, une autre moitié de la planète (et peut-être plus) est en train de bosser, tandis que nous sommes assis sur notre derrière et que nous nous grattons le nombril laborieusement. La Chine s’éveille déjà, mon cher Bois-Guibert. Il n’est pas l’heure de s’allonger et de rester inactif... Avec la dette que l’on a !!! »
Tout ce que vous nous baillez n’a strictement rien à voir avec l’identité culturelle des Français. L’auteur d’un article demande « Pourquoi les Français détestent-t-ils le libéralisme ? », j’apporte une réponse qui a déjà été donnée à la fin du XIXe siècle. Un point, c’est tout. La moitié de la planète, les nombrils, la Chine, la dette n’ont rien à voir là-dedans...
« Et puis, ce n’est pas sympa pour les générations futures. As-tu des enfants, Bois-Guibert ? Sinon, pense au moins aux enfants de tes copains ! »
Et bien si, dans cette optique, vous vous proposez de changer la constitution mentale des Français, je vous invite à commencer tout de suite, parce qu’il y en fastoche pour deux ou trois siècles. Tous mes vœux vous accompagnent...
Pour bien vous désespérer - -, je vous livre encore ce que Le Bon écrivait à la même époque des Anglo-Saxons : « Que les Anglais aient à leur tête un monarque comme en Angleterre, ou un président comme aux États-Unis, leur gouvernement présentera toujours les mêmes caractéristiques fondamentales : l’action de l’État sera réduite au minimum, et celle des particuliers portée au maximum, ce qui est précisément le contraire de l’idéal latin. »
Là encore, rien n’a changé. Et ça ne changera pas de sitôt. Parce que l’âme des peuples est d’une stabilité stupéfiante dans un monde qui donne l’impression d’être en constante mutation... CQFD
12/03 19:39 - ChavisteForEver
Pas du tout d’accord : Cette histoire d’individualisme moderne, c’est de (...)
12/03 19:18 - ChavisteForEver
Est il utile de repondre à un article aussi lamentablement calé sur l’idéologie dominante (...)
28/02 21:53 - Forest Ent
L’ultralibéralisme ne permet pas « aux pays du sud de se développer », mais à des gens (...)
27/02 12:20 - Clarq
Si une entreprise ferme une usine pour la délocalisée, cela s’appelle la mondialisation. (...)
27/02 12:01 - karg se
C’est pas compliqué, le libéralisme est une doctrine utopique, comme le communisme, les (...)
26/02 11:20 - Ds
Quoi que ce soit, toute remise en cause vaut au minimum l’exil, généralement la prison et (...)
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