Cité par François Furet, page 229, un propos très intéressant d’Adolf Hitler rapporté par un de ses interlocuteurs. La référence donnée par Furet est : Herrmann Rauschning, « Hitler m’a dit » chapitre 231 « La Russie amie ou ennemie » Ce texte date de 1934
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« Ce n’est pas l’Allemagne qui va devenir bolchévique, mais le bolchévisme qui se transformera en une sorte de national-socialisme. En plus, il y a PLUS DE LIENS QUI NOUS UNISSENT AU BOLCHEVISME QUE D’ELEMENTS QUI NOUS EN SEPARENT. Il y a, par-dessus tout, un v rai sentiment révolutionnaire, qui est vivant partout en Russie sauf là où il y a des Juifs marxistes. J’ai toujours fait la part des choses, et toujours enjoint QUE LES ANCIENS COMMUNISTES SOIENT ADMIS DANS LE PARTI(*) SANS DELAI. Le petit-bourgeois socialiste et le chef syndical ne feront jamais un national-socialiste, mais le militant communiste, oui »
(*) Quand on disait « le Parti », autrefois, en France, c’était pour parler du PCF. Ici, il s’agit du parti nazi. Je précise pour ceux qui auraient tendance à s’endormir.
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Cinq ans avant le Le pacte germano-soviétique d’août 39, on voit par là que l’idée de sa possibilité est déjà bien ancrée dans la tronche du Führer. Et dans l’autre camp, on n’est pas si loin de partager des sentiments à peu près symétriques. On ne s’étonnera pas, en tout cas, de pouvoir lire dans l’Humanité du 4 juillet 40, la belle déclaration d’amour qui suit :
"Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir
de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats
allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades,
continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides
que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une
espérance, elle deviendra une réalité vivante."
Sacrés cocos ! Et ils sont toujours là ! On ne les changera donc jamais ! Vite, du formol ! Et surtout un grand bocal, avec une grande étiquette rouge !